Non ! Ne tuons pas Bill Gates !

Aujourd’hui, des personnes m’ont relaté leurs inquiétudes sur la montée du fascisme actuel. 


« Je ne sais pas où on va, mais on y va ! » M’ont-elles indiqué, pleines d’incertitudes sur une situation politique et sociale qu’elles ressentent empirer. 


« Que faire ? Comment faire ? Faut-il tuer Bill Gates ? » 

Coucou Billou !


Je réponds évidemment que non. Tuer une malfaisance, n’est que créer une malfaisance supplémentaire. Et est-ce vraiment Bill Gates, le responsable de la situation actuelle, de la dictature sanitaire, des restrictions des droits et libertés fondamentales ?


Bill Gates, tout seul, avec ses petits bras, à part enfiler des pull roses moches en cachemire, il ne fait grand chose. Ce qu’il conviendrait plutôt de « tuer », c’est le phénomène qui résulte au fait que cette toute petite personne avec ses petits bras et ses pulls en cachemire, puisse décider de tant de choses avec toute la malveillance qui la caractérise. 

C’est à cela qu’il faut réfléchir. Comment, qui, pourquoi, une petite personne, ou un ensemble peu nombreux de toutes petites personnes, toutes organisées qu’elles puissent être, ont ce pouvoir sur nous, de nous dicter nos vies ? Qu’est-ce qui légitime cela ? Qui légitime cela ? 


Au bout de la chaîne de légitimations de pouvoir, c’est bien nous, le peuple, la masse, qui écoutons et obéissons à ces toutes petites personnes, qui face à nous, agitant leurs petits bras, nous paraissent bien ridicules. 

Il convient alors de se poser une autre question :

D’où vient ce pouvoir grossissant, cette illusion projetée à nos yeux, qui nous convainc que ces toutes petites personnes ont ce pouvoir sur nous, que ce pouvoir est légitime, inéluctable et que notre devoir est d’y obéir ?

Comme pourrait le dire ce cher Laurent Alexandre dans son interprétation toute personne de l’ouvrage « les dieux et les inutiles », ces toutes petites personnes ont été érigées comme les dieux et nous sommes érigés dans cette petite histoire, ce conte pour enfant, ou adultes conditionnés à l’infantilisation citoyenne, comme les inutiles. Inutiles, pas si inutiles que ça, puisque c’est avec nos tout aussi petits bras (mais bien plus nombreux et donc d’une puissance colossale lorsqu’ils sont coordonnés dans un but commun) que ceux de Bill Gates, que nous faisons, ce que ces bien peu nombreux, décident que nous fassions. Pour faire suite à cette jolie histoire, qu’ils racontent lorsque c’est nous qui en fabriquons les livres et en tournons les pages, il paraîtrait qu’à force de travail acharné, les nombreux petits bras des masses populaires aient pu fabriquer assez de robots et d’intelligence artificielle, pour qu’il soit possible de se débarrasser de quelques-uns de ces inutiles, qui commencent à coûter plus qu’ils ne rapportent. Qui jettera le linge sale, à votre avis ? Bill Gates ? Non, ça sera bien vous, avec vos nombreux petits bras et vos toutes petites, de plus en plus petites têtes, qui vous en prendrez à d’autres petits bras avec des petites têtes, sous la bonne coordination de Bill gates et consorts…


Mais ce cher Bill, tout seul avec sa toute petite voix, serait bien incapable de vous dicter votre conduite. Il faut bien des intermédiaires à cela. Le mainstream (informations générales), les enseignants (conditionnements culturels), les médecins (conditionnement sanitaire), le conditionnement social et culturel…

Tout cela, ce sont les agents vecteurs des croyances des masses populaires, à avoir la foi sur l’inéluctabilité du pouvoir bourgeois sur elle. Au sein même de cette bourgeoisie de culture commerçante modelant la société à son image, une toute petite élite dicte les croyance à une sous bourgeoisie, qui elle, aura pour mission de semer sa parole d’autorité sociale et culturel, au tout venant social qu’elle côtoie, notamment au travail. Ce palier le plus bas de la bourgeoisie sociale, comprend pour les plus importants missionnaires auprès des basses classes d’entre eux, les enseignants et les médecins.


Pour contenir les élans potentiels de révolte, les forces de l’ordre sont en place, pour assurer la visibilité de la coercition légitime. 

La coercition légitime, légitime jusqu’à quand  ? Jusqu’à quel point ? Jusqu’à quelle privation de droits ou de libertés supplémentaires ? 


Jusqu’où, le pouvoir bourgeois repoussera t-il la limite de l’acceptation des classes populaires, de ses humiliations quotidiennes ? 

Dans la mesure ou l’on souhaite remettre tous ces états de fait sociaux et culturels en cause, ce qui s’accompagne naturellement d’une remise en cause du pouvoir politique et économique, tant dans sa pratique, que dans son organisation, il convient d’agir sur des leviers efficaces. 


Ce n’est pas pour rien qu’on appelle le pouvoir médiatique, le quatrième pouvoir, après les traditionnels pouvoirs exécutifs, législatifs et judiciaires. Concernant ces trois derniers pouvoir cité, il me semble que cela fait bien longtemps qu’ils ne font plus qu’un, que j’appellerai le pouvoir politique, qui par cette interprétation, paraît en rien démocratique (puisque pas de séparation des pouvoirs, le pouvoir médiatique, ne me semblant pas être plus séparé du reste). 


Internet, encore aujourd’hui incontrôlable (mais jusqu’à quand ?), a un certain intérêt en tant que contre pouvoir médiatique et culturel. Remettre le pouvoir social et culturel en cause revient à passer par le net. Cela reviendrait aussi à restituer les médias mainstream, pour ce qu’ils semblent être en réalité, des agents culturels du pouvoir en place. Leur rôle est la diffusion des conditionnements et croyances culturelles au peuple et au bas peuple. Ils informent et divertissent, au gré de ce qu’il convient pour le pouvoir en place, que les consommateurs de leurs sons et lumières pensent, des sujets auxquels il convient que ces consommateurs religieusement culturels réfléchissent, oublient, ou ne voient pas. 


Resituer les choses pour ce qu’elles sont, est un premier pas vers une prise de conscience nécessaire, amenant naturellement à ne pas vouloir végéter, dans un rôle de dindon de la farce social, exploité et manipulé au profit de si peu, si loin. Ces si peu, si loin, sont inatteignables et tant mieux, parce qu’en réalité, ils n’ont pas grande importance. Leur pouvoir n’est qu’illusion et c’est contre cette illusion qu’il est nécessaire de lutter.

Une fois cette illusion restituée en tant que telle, plus personne ne sera convaincu par elle. Plus personne n’y croira et il n’en découlera plus aucun pouvoir concret, de domination des uns sur les autres. 


Sans le pouvoir des illusions, des conditionnements longuement préparés, matraqués, coordonnés, banalisés, personne ne suivrait les Bill Gates, Rothschild, Rockefeller et leurs gouvernements marionnettes. En voyant les choses sans voile manipulatoire, il est très clair que tout ceci est une arnaque commerçante géante.  


Mettre à bas ses illusions regantes, voilà un combat effectif à mener. Il se mènera auprès des relais culturels mainstream, mais également auprès des relais culturels éducatifs et médicaux. 
Ces gens-là, les enseignants et les médecins, tout comme la plupart des journalistes,ne se rendent pas réellement compte de ce qu’ils font, de ce à quoi ils participent de manière tellement active, zélée. Au pays des collabos, ce sont les collaborationnistes, au même titre que tous ces perroquets du mainstream, qui par delà conversations de comptoirs (bien que la dictature sanitaire nous en ai privé), et commentaires sur les réseaux sociaux, assènent à tout ce qui déviait de la norme, leur discrédit et leur haine. 


Tout ces gens, les journalistes mainstream, les enseignants, les médecins, les flics, les perroquets du mainstream, ne sont surement pas à jeter…Peut-être ouvriront-ils les yeux un jour, même dans longtemps, même lorsque les paradigmes de pouvoir auront évolué et qu’ils deviendront résistant à partir de 1946…

Julien Dragoul, un chanteur de Music-hall, point à la ligne !



Je n’y crois guère, mais je suis peut-être trop défaitiste. 


Je ne pense pas, à la vue de l’état actuel du conditionnement de tous ces agents zélés du pouvoir bourgeois, qu’il convient de tenter de les convaincre. Je crois plus à la nécessité de les discréditer dans leur rôle, de les amener à se projeter dans leur rôle actuel, en cas de changement de paradigme de pouvoir. Malheureusement, j’ai bien l’impression que ces personnes y ont tellement été conditionnées, en profondeur, qu’elles n’agissent et ne réagissent plus que par la peur. Ce n’est pas du Covid, qu’elles ont besoin de se faire soigner, ou vacciner, mais bien de la peur qui les fait fonctionner en quasiment toute circonstance. 

Alors non, il n’est pas nécessaire de se focaliser sur des toutes petites personnes, des Bill Gates ou autre. Le pouvoir, c’est vous, en réalité, encore faut-il le savoir.

Lutter contre les agents zélés, qui vous empêchent de le savoir, voilà une des clés du déconditionnement des masses.

Cette lutte, même si elle se personnalise forcément sur ses relais humains, est avant tout une lutte contre des illusions, des croyances collectives, qui nous soumettent, nous humilient et nous font passer pour ce que nous ne sommes pas en réalité.

Redevenons qui nous sommes, empêchons ceux qui consciemment ou inconsciemment, n’ont de cesse de nous convaincre de leurs illusions, auxquelles ils veulent nous obliger.

Un commentaire sur “Non ! Ne tuons pas Bill Gates !

Laisser un commentaire