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Nous n’irons pas plus loin

Une vieille chanson d’amour contrarié.

L’amour, l’amour et surtout, l’amour contrarié se brisant sur les chemins des humeurs contraires.

Carrefour des civilisations et des relations humaines, les liaisons presque dangereuses entre deux êtres ne concrétisant pas leur relation dans la durée, les amours déçus, font parti des quelques classiques que nous connaissons tous au sein de nos relations sociales.

Que faire ?

Rien bien sûre, si ce n’est en pondre une chanson nous rappelant ce moment pénible à mâcher, à digérer et enfin à évacuer comme il convient.

Paroles de la chanson

Je te regarde, tu vois loin

Ou je m’égare sur ton chemin

je suis perdu dans les méandres

de tes valeurs et leur contraire

L’indécision dont tu fais preuve

fait naître en moi quelques rancoeurs

j’avais commencé un voyage

qui se voit maintenant terminé

La distance efface les sillons

de l’ancienne animosité

c’est au carrefour que je te suis

mais tu me dis…mis tu me dis

Que nous n’irons pas plus loin…nous n’irons pas plus loin…Nous n’irons pas plus loin…Nous n’irons p

as…Plus loin

Faisons table rase du passé

connerie de philosophie de mes deux

mes valises que j’ai amassé

par ton souvenir, au coin des yeux

mes insomnies au quotidien

rendant mes nuits comme peau de chagrin

font que t’es pas vraiment partis

que ton corps reste dans le mien

Marchant tout seul pour deux personnes

m’a bien fait usé mes semelles

quand je bouge je déplace des tonnes

jusqu’à m’en exploser les veines

Je trace les lignes que j’ai semé

bientôt y pousseront des rosiers

je reste là, je ne fais plus rien

je pense à toi et tu me dis…

Que nous n’irons pas plus loin…nous n’irons pas plus loin…Nous n’irons pas plus loin…Que le dista

nce de ma bite à mon cerveaux

Nous n’irons pas la haut…Nous n’irons pas plus loin..Nous n’irons pas plus loin…Nous n’irons pas….

Plus loin.

À la Une

Renaissance

Une réflexion sur la vie, les choses, qui viennent et qui partent, qui se meuvent et se tiennent…

Un spectacle très inspirant, qui s’expire tout autant et qui laisse à penser que l’on y est tout petit, des tout petits bonhommes dans un monde bien vaste.

Paroles de la chanson :

Nostalgies automnales des paradis perdus

que l’on avait omis de retrouver sur soi

voyageant en leur sein, sans ne jamais savoir

qu’ils étaient notre vie, que l’on cherchait au loin


Marchant à présent parmis les feuilles mortes

qui serviront plus tard de tapis nourriciers

de pourrissure ancienne à champs des plus fertiles

évoluant ensemble, voir le ciel se coucher.

 
On dormira ici, se fondant dans la terre

sentant les vents d’en haut tout à coup nous frôler

tous les temps de passages qui sur nous vocifèrent

les univers nouveaux qui vont nous survoler


Se pensant éternelles les poussières se libèrent

d’autres occupations que de penser à soi

s’étalant sous nos pieds, se dissolvant dans l’air

se volatiliseront des mémoires ici bas

Les gens dorment et sans bruit

disparaissent

des saisons qui s’effacent

le temps passe et oublie

l’illusion

qui recouvre leurs traces

Vacances

À la Une

Vacances, congés,

congés de qui ? Congés de quoi ? 

Congé de vous, congé de moi ?

Une mise en veille de nos périodes habituelles

Ou nous vrillons comme des fourmies

à la confection de nos vies

le tout en collectivité

et les petits trous bien creusés

serviront à mieux vivre ensemble

bien à l’abri de nos terriers


et voilà que nous y retournons

dans nos cellules toutes personnelles

sans avoir fait voeux de silence

nous n’y ferons pas trop de bruit

nous reposerons la bête un temps

juste le temps de reprendre son souffle

que nous cracheront au gré du temps

d’exploitation qui donne la soupe


Amassons bien les petites miettes

que nos maîtres nous ont accordé

observons bien de nos fenêtres

que l’on ne vienne pas les convoiter


nous en feront des petits tas

agrémentant nos repas d’hiver

pour que l’on ai un peu moins froid

quand on nous privera de chaudière


quand on nous privera de maison

quand on nous privera de congés

quand on nous privera d’horizon

quand on ne pourra que travailler


Sachez profiter de vos vacances

Elles seront peut-être les dernières

nostalgie de ce bon vieux temps

dont nos mémoires feront poussière