Décharges

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Les décharges se déchargent de toute responsabilité immédiate. 
Les décharges éloignent toute proximité entre les fauteurs de troubles et les troubles engagés, évitant au maximum, tout retour de bâton potentiel de la part de ceux qui sauront ne pas distinguer le bout du manche. 


L’irresponsable s’inscrit en modèle, l’irresponsabilité en culte, pour qui sait se situer là où la vie d’irresponsable permanent est possible… Ceux qui savent se situer, ou plutôt, ceux qui sont, puisque ces irresponsabilités s’héritent, bien plus qu’elles ne se gagnent. 

On ne mérite pas la rente sociale, ce privilège est inné, de droit divin. Les incompétences et les incapacités ne se travaillent pas, elles se vivent, de la naissance à la mort, fermant les esprits étroits, jusqu’à ce que l’espace qui se restreint fini d’éteindre la lumière. 


Les classes sociales immobiles, les privilégiés de siècles en siècles, les vies entières à s’y habituer de toute part, pourrissent la vie des gens ensemble, ainsi que des gens séparés dans leurs propres ensembles. Chacun engraisse et rouille, sa crasse se grippe et personne ne se voit plus. 

Ils déblatèrent, vocifèrent et agissent par coutume, habitudes, processions, sans ne plus se soucier de ce qui découle de ce qu’ils font. Au bout de la chaîne, ceux qui subissent ces décisions, qui ne se demande même plus d’où peuvent bien provenir, les raisons de ce à quoi ils se sont adaptés, modulés, confondus, fusionnés. 


Entre chaque extrémité des biens et mal nés sociaux, des nuages de fumée, des illusions d’éloignement, des aveuglements collectifs, composés de petites règles d’immunité, pour qu’aucun de ses auteurs en hauteur ne subisse, les cruautés émises.

Dignes de quoi ?

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L’important, c’est de rester digne.
Je ne dis pas que d’aller faire la guerre suivant le dictat des pouvoirs divers est plus intelligent……

Mais bon…


Il s’agit aussi de vous regarder un peu, surtout en ce moment. Si vous êtes dignes, c’est du totalitarisme que vous cautionnez.

Un totalitarisme rampant, vous croyez ?


Et non, aujourd’hui, c’est vous qui rampez, planqués derrière vos chaises de bureau, à vous rassurer les uns les autres à coup de slogans vois auto-situant en « démocratie », dans un « état de droit », en pensant que vous « protégez les autres », alors que vous cautionnez le fascisme.
Enlevez-vous toutes les histoires qu’on vous fait monter dans le cerveau, en ce moment, c’est le Covid, demain, ça sera autre chose.


Allez au delà des illusions qu’on vous met dans le pif et observez plutôt les résultats que VOTRE attitude provoque, les dégâts qui sont de VOTRE responsabilité.
Au final, vous êtes en train de détruire vous-même le pseudo modèle de société que vous croyez cautionnez.


Le pouvoir n’est rien sans vous, le pouvoir c’est vous.


Au temps des guerres, comme en ce moment, c’est bien vous qui donnez votre pouvoir, au pouvoir qui n’est plus vous, mais qui continue à agir par vous.


Reprenez possession de vous mêmes, il est temps !

L’exemplarité des élites.

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Ils vous font porter un slip sur la tête toute la journée, eux n’en portent pas.

Ils vous disent de vous serrer la ceinture, eux s’offrent des bureaux à 1 million d’euros…

Ils vous disent quoi penser, mais ne s’appliquent en rien cette pensée à eux mêmes …

Et vous, vous les suivez, dans leurs décisions absurdes (absurdes pour vous, eux ont de très bonnes raisons de vous les faire appliquer), vous pensez ce qu’ils vous disent, vivez ce qu’ils vous disent, consommez ce qu’ils vous disent, respirez ce qu’ils vous disent….

Alors qu’ils se montrent devant vous, à faire eux-mêmes, tout autre chose, à ne pas s’appliquer à eux mêmes, les contraintes qu’ils vous imposent, à se pavaner devant vous avec leurs privilèges, dont ils augmentent le nombre à mesure qu’ils vous privent de vos libertés restantes…

Jusqu’à ce que vous y soyez plus habitués, qu’habitués, jusqu’à ce que vous soyez conditionnés au deux poids, deux mesures, à la normalité de la différence de traitement entre les uns et eux, sans légitimité aucune…

La légitimité, c’est votre conditionnement, votre aveuglement, votre amour pour vos maîtres. La légitimité, c’est votre stupidité religieuse, votre foi en vos oppresseurs.

Les soumis en balade…

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La soumission est une des plus nobles notion du concept actuel de citoyenneté. 
Ainsi, les personnes individuelles d’un groupe donné, acceptent de donner leur souveraineté, à d’autres, pour le bien du groupe. Le tout se fait sur les bases de la foi en ses maîtres, sans aucun moyen de contrôle, de destitution, de reprise du pouvoir délégué à d’autres en cas d’abus de ces « autres ». 


Pour faire fonctionner tout ce système, le pouvoir, celui que vous avez donné sans contre partie, à besoin de petites mains dociles, recrutées très justement, en fonction de leur capacité de calibrage individuel, à ce que « la société » attend d’eux. 

Une fois adoptée, la petite main du pouvoir qu’est le fonctionnaire, peut œuvrer toute sa carrière durant, sécurisé par la confiance que son maître à en lui.  


Je parle souvent du travail de fonctionnaire, dans les termes suivants : « un fonctionnaire, ça n’est pas impossible à virer, mais c’est très difficile, même le dit fonctionnaire s’avère être très défaillant. Le fait qu’il ne travaille pas, ne suffit pas à le virer. Le fait qu’il ne soit pas présent sur son lieu de travail ne suffit pas non plus. Le fait qu’il travaille horriblement mal, soit horriblement défaillant, fera peut-être mobiliser des contrôleurs, ou autres inspecteurs, lui fournira un poste « au placard »,  mais ne suffira pas non-plus à le virer. Le fait qu’il insulte, ou frappe un usager, un collègue, ou un chef, ne suffira pas à le virer non-plus, à moins que la scène ai été filmée et diffusée dans les médias mainstream (et encore, dans ce cas extrême, on est sure de rien). 


En fait, le meilleur moyen de virer un fonctionnaire, est que le ministre de tutelle, puisse personnellement filmer une scène du viol incriminant la personne à virer, sur son lieu de travail. Pour que la procédure fonctionne, il faudra, au préalable, que la personne à virer ai signé un droit à l’image, afin que la vidéo puisse faire office de preuve devant le tribunaux. Ce n’est qu’à partir de là, et suite au procès condamnant le futur ex fonctionnaire, lui deviergifiant son casier judiciaire, que la personne pourra être licenciée de la fonction publique, puisque n’étant plus titulaire d’un casier judiciaire vierge. 
(Ou alors, on peut incriminer le fonctionnaire à virer, comme ayant partagé en public, ou sur les réseaux sociaux, des opinions opposées aux évangiles gouvernementaux. Dans ce cas, il contreviendrait à sa mission première et fondamentale, dans sa représentation de la saine parole et du saint positionnement, écho du pouvoir dont il est la visibilité.De manière générale, ceci est la meilleure méthode du moment pour faire perdre son travail à une personne, et ça fonctionne aussi pour les non-fonctionnaires. )


Le même principe s’applique à la majorité des citoyens français, dans leur approbation tacite aux décisions gouvernementales. Pour que ces derniers se mettent à se bouger le cul en cas d’atteinte grave du pouvoir à leurs droits fondamentaux, il faudrait que l’équipe du gouvernement en son entier, vienne violer directement la grand mère de chaque citoyen non-révolté suite à atteinte à leurs droits fondamentaux, leurs primaires libertés. II faudra également, que la scène soit filmée, puis diffusée sur les médias mainstream, validant ainsi, en tant que preuve pour l’opinion publique, le dit viol massif de grand mère. La validation en délégitimité des actions gouvernementales devra ensuite être discuté sur Balance Ton Poste de Hanouna et être validé par Karine lacombe et Gilbert Deray sur LCI. 


Ce n’est qu’à partir de là, que les dits citoyens, accepteront de signer des pétitions et éventuellement, d’aller manifester dans les quartiers les plus pauvres de Paris, le tout, en maintenant une distanciation sociale de une ou deux rues, entre chaque manifestant. Afin de pouvoir sortir en toute sécurité, les dits manifestant, s’appliqueront en auto-discipline, à boire un litre et demi de gel hydro alcoolique, afin de ne pas risquer de contaminer l’atmosphère des balcons parisiens à chaque expiration. Ils s’exposeront très volontiers à des poursuites judiciaires en cas de non-port du masque sur la bouche, ainsi que du slip sur la tête, des fers au pieds et du drapeau français dans le cul. 

Prudence et délation

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Dans la jungle des supermarchés de zone périurbaine, le tout venant se croise, se toise et s’apprécie comme il convient. 


Les petites gens se scrutent et observent, qui observe comme il faut, les règles sanitaires les plus élémentaires, celles qu’on nous assène, tintamarre, dont on nous rebat nos oreilles d’ânes bâtés. 
Parfois ils conviennent convenus que tout va bien, parfois ils s’arrêtent sur la brèche représentée par le relâchement coupable de celui qui laisse passer la maladie de l’affichage facial intégral, triste habitude abandonnée, que l’on ne voudrait pas voir reprendre racine impunément. 

Ils chuchotent, les gens de rien, les sans dents. Ils ont repéré le pot aux roses de la déraison irraisonnée, de l’imprudence irresponsable. Ils ont peur pour eux, peur pour nous, peur de ne pas être de bons citoyens en laissant faire l’ignominie. 


La peur fait parfois manquer de courage, mais pas de pragmatisme. Nos citoyens apeurés confient au plus vite leur effroi au tenancier local, lié par l’amende forfaitaire qu’il risque en cas de débauche interne à son établissement, si les gardes chiourmes venaient constater l’horreur de la scène. 

Tiraillé entre le client roi qui se dépense en son sein et la volonté de paraître une enseigne de confiance à la majorité silencieuse qui lui chuchote à l’oreille, le tenancier averti et si l’avertissement n’y change rien, le tenancier expulse…Et si ça ne fonctionne pas, le tenancier chuchotera à l’oreille d’un plus puissant cheval, qui viendra à son tour faire respecter le bon ordre des choses. 


Respectons les coutumes et la culture du lieu. L’italien parle avec les mains, le russe boit de la vodka, le chinois chie de la ficelle, l’africain mange ses voisins…Et le français dénonce. En cette belle nation de la délation, du vin et du fromage, quoi de plus naturel que le vol des petits corbeaux, le chuchotement des buses et autres faucon crécerelles.

Ainsi va la vie, ainsi va la nature. N’ayez pas peur d’être vous même, surtout dans la peur, votre nature profonde vous sauvera !  

Je trempe, donc je suis

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Un nouveau jour se lève au pays des incompréhensions mutuelles, des personnes qui s’occupent comme elle le peuvent, en semant de ci de là, quelques vaines paroles à qui ne les entendra pas…Tout juste les verront-elles, par delà quelques programmes sociaux bien aise de tous les occuper. 
Lorsqu’on croit parler, que l’on écrit, ne fait-on pas simplement acte de présence ? 


On se signale, comme on pointe à l’usine. 

Je suis là les amis ! Je suis là, regardez-moi, likez moi, vomissez moi, mais sachez le, j’existe ! 
Un cri d’alarme, un cri d’appel ? 
Certainement pas !  


Un recensement plutôt. Un recensement quotidien de qui s’active dans le parc à loisirs. Un recensement qui dit à nos maîtres, voilà le temps que j’ai, représentant une perspective d’amélioration dans l’aménagement de mon planning, la marge de manœuvre pour ma mise en œuvre plus efficiente. 
Il suffira alors de trouver l’idée qui va bien pour que mon corps se meut vers une meilleure rationalisation de la tâche que je suis, tâche utile… Tâche peu voyante, au milieu des autres, tâche qui s’inclut dans les couleurs de la vie, celles d’un système harmonieux où chacun mis ensemble, forme un tout rationnel, au service de ceux qui savent comme il convient de peindre. 


Qu’importe donc de savoir se situer dans tout cet univers. Contentons nous de notre contentement à professer nos ardeurs à être là, à exister. 

Vivons heureux, vivons masqués

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Ca ne fait pas de mal, un bon petit coup de flip, non ? 
Vous croyez que vous pouvez vivre normalement, comme bon vous semble, en ayant l’impression que vous pouvez décider pour vous, que vous faites vos choix…


Heureusement, pour le bienfait de tous, l’ordre mondial, l’ordre moral, nous rappelle à la réalité du « bien vivre ensemble », de manière assez régulière pour que nous ne prenions pas trop de largesse avec la coutume. 


En cet an de grâce 2020, après avoir passé tout ce début de siècle à la merci des vilains terroristes, nous voilà les victimes bien consentantes, de la nouvelle épidémie à la mode, la pandémie Covid. 


Finalement, rien de très neuf, vous avez peur comme avant, peur de tout, de tout le monde, comme on vous l’appris et c’est très bien. En effet, comme vous n’êtes pas assez intelligents pour comprendre qu’il est dans votre intérêt d’être les idiots utiles d’un système qui vous nourrit à moindre frais, nos chers maîtres ont jugés nécessaire de maintenir les cons que vous êtes dans la crainte de tout ce qui pourrait leur arriver. 


S’il n’arrive rien d’effrayant de manière effective, il suffit alors d’inventer une histoire, qui comme toutes les bonnes histoires, mêle le réel à l’illusion, de manière à rendre crédible la fiction. 
Croire que c’est de la peur elle même, dont il faut se méfier, n’est qu’une vaste supercherie. Il faut aimer la peur, l’embrasser, la serrer contre soi, afin qu’elle continue de nous protéger contre tout ce qui pourrait lui nuire. 

Dans le doute, suivez les voix les plus fortes, qui portent le plus, qui vous arrivent aux oreilles sans que vous n’ayez à faire trop d’effort. Suivez les échos officiels sans réfléchir, rien ne sert de se triturer l’esprit à s’en faire mal à la tête, vous travaillez déjà bien assez pour ça. 
Si plus de travail, crise économique oblige, alors soyez assez choqués et déprimés pour que la fée du train social se penche sur votre berceau d’angoisse. Si rien ne vient, laissez-vous aller, consommez une dernière fois et rappelez-vous avant d’en finir, votre gloire passée à l’œuvre commune de ce monde merveilleux. 

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Tout le monde doit mourir, tout le monde doit servir…

Quand le service finit, un nouveau monde commence ?

Puis-je m’introduire ?

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Nouvelle publication, nouveau support, nouveau projet, c’est beau !

Comment ne pas se réjouir de la période actuelle, ou le fascisme trouve enfin son essor.

Bien que le « vivre ensemble », sous le joug vivace de quelques autoritaires dominateurs n’a rien de très neuf, il est formidable de constater, qu’encore plus aujourd’hui, cet élan se fait de façon bien mieux assumé, au regard de tous, sans que quasiment personne n’y trouve à redire…Et c’est très bien, puisque je ne vois vraiment pas ce qu’il y a a redire à cela !

Ainsi, apportant ma toute petite pierre à l’édifice, je n’aurai de cesse d’exprimer ici, mon contentement à l’égard de cette route, large et droite, que tous nous prenons.

Terminé, les sentiers boueux des chemises brunes, les chuchotements de comptoirs, les idées fascistes exprimée en regardant par dessus son épaule…

Aujourd’hui, tout ceci a été bien dégagé au tractopelle. L’horizon a enfin été aplani et l’autorité de nos maîtres peut se faire valoir d’horizons en horizons, des vastes plaines aux montagnes aplanies de toutes idées contestataires, ces dernières ayant trouvé leur justes places, au fond de quelques trous de taupes et autres terriers reculés et méconnus de tous (au moins des plus aimables).

Plus de complexes ! Vivons ces jours avec émerveillement et avançons ensemble vers un avenir clair et lumineux, ou tout se voit, tout se sait, et ou les malheureux choix que nous avons eu la possibilité de faire naguère, n’existent plus.

Tout est tellement simple, il suffit d’écouter et de suivre. Nos bienfaiteurs font le mieux pour nous, leur omniscience est raison et fait écho à nos actions obligées.

Laissons nous bercer au son mélodieux de l’inéluctabilité de la société en marche. Cessons de vouloir sans cesse ouvrir des tiroirs sans trop savoir ce qui s’y trouve. Suivons les étiquettes, suivons les consignes, suivons les sommations et tout ce que l’on trouvera utile que l’on ouvre, sera ouvert. Ce que l’on trouvera utile que l’on ouvre pas, restera fermé.

A quoi bon en savoir plus, puisque les meilleurs d’entre nous, les premiers de cordée, savent pour nous !

Pour que l’harmonie soit totale, il faut suivre les chefs d’orchestre. Ainsi, le violon s’accordera avec le tambour, le hautbois avec la clarinette, et les spectateurs écouterons, applaudirons et rentrerons se coucher cette musique au cœur.

Le leçons du passé ont été triées, tirées, les problèmes sont résolus. La solution finale est apparue et a été appliquée, baume apaisant sur des esprits fatigués.

Ensemble, nous allons pouvoir vivre et faire vivre notre monde meilleur, le meilleur des mondes.

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Partageons notre bonheur, c’est, du moins, ce que je m’efforcerai de faire ici.