Traçage, règles sanitaires plus strictes ? Qu’en pense le journal Le Monde ?

Ou s’attrape le Covid ?


Voici une nouvelle analyse d’un article du journal Le Monde, datant du 13 novembre 2020. 

Article du Monde : « Comment les données mobiles peuvent aider à connaître les sources de contamination par le Covid-19
L’étude des communications de 98 millions d’Américains suggère qu’un petit nombre de lieux publics favorise la majorité des infections. »


Deux temps principaux pour cette publication  :

1 : une vidéo de huit minutes présentant l’analyse d’un cas de contamination datant du mois de janvier 2020, en Chine. Les études mises en avant visent à comprendre quels sont les principaux lieux d’infection potentielle au Covid et quelles sont les meilleures attitudes pour se prémunir, au mieux d’une contamination en fonction des endroits ou l’on évolue.  


– 2 : un article écrit présentant une étude faite sur le traçage de dizaines de milliers de téléphones portables de citoyens américains. 
Vous voyez déjà où ils veulent en venir ? Attitudes responsables ? Traçage ? 
Aller, on se lance dans l’analyse de cette publication tout à fait objective du journal Le Monde…

On commence par une petite vidéo de 8mn intitulée « Explication : Ou s’attrape le Covid ? » : 


Voici ce que dit une voix en fond sonore, au début de la vidéo : (En bleu, Le Monde, en noir, votre serviteur)
« 

A votre avis, quelle est la situation la plus risquée pour attraper le covid19 ? : -participer à un séminaire bouddiste avec 300 personnes? – déjeuner à une table de 10, pendant 30 minutes, dans une salle non-ventilée…(Mais le séminaire bouddhiste, il se fait ou, dans des salles ventilées, ou non…En extérieur ? On aura la réponse plus loin) – Prendre le bus pendant 1h30, la clim allumée et les fenêtres ouvertes, le tout sans masque (on pourrait croire que « le tout sans masque », concerne les trois situation, mais comme l’image montre encore le bus, on en conclut que « le tout, sans masque », ne concerne que la situation du bus…Qu’en est-il alors des autres situations. Masque ou pas masque ? )  . Toute la séquence est illustrée par des dessins du séminaire, du restaurant et du bus.


Ensuite, on voit la journaliste, Mme Anna Moreau, qui marche masquée dans la rue, puis dans un bus vide, à l’arrêt. Elle nous explique : « les chercheurs se sont posé la question ( quelle est la situation la plus risquée pour attraper le covid19 ?) et leur réponse nous permet de comprendre « comment le coronavirus circule dans l’environnement » (lorsqu’elle dit cette phrase, entre guillemet, elle passe de la rue, à l’intérieur du bus vide, à l’arrêt…J’imagine donc que la réponse à la question  « quelle est la situation la plus risquée pour attraper le covid19 ? »  sera « dans le bus »…Suspens) « et quelles sont les situations les plus à risque (pour cette phrase, elle est chez elle à boire son café devant son ordinateur, le ton est plus calme, serein, que sur les deux plans précédents…). Dois-je induire de cette juxtaposition de mots et d’image induirait que le fait d’être chez soi serait une situation à risque ?
On reprend les dessins en fond d’image.  » Alors, le temple, le déjeuner, ou le cars ? »  La journaliste, filmée à nouveau, nous explique, « tout d’abord, il faut rappeler comment le virus se déplace » et là, effet spécial, elle tousse et des petites bulles jaunes lui sortent du bec, pour illustrer le potentiel virus qui sort de son corps, que l’on pourra attraper à la volée si on à le malheur de passer à proximité. 


1- les postillons « que nous rejetons en toussant, ou en éternuant. Ils volent à un ou deux mètres de distance et peuvent atteindre le visage des personnes, ou une surface, comme une table (et les petites bulles jaunes se posent sur le journal Le Monde devant la journaliste…Je trouve ça tout à fait symbolique, parce que le lecteur lambda, s’il lit Le Monde en ce moment, va en trouver du Covid, c’est certain…Après, je suis mauvaise langue, le Covid fait parti de l’info du moment, il est tout à fait naturel qu’un journal d’actualité relaie cette info essentielle…On ne sera peut-être pas d’accord sur le traitement de cette info, mais là encore, un journal peut décider de sa ligne éditoriale et un lecteur peut aussi se renseigner pour savoir si la ligne éditoriale du journal peut -être éventuellement influencée par les propriétaires et financeurs du journal…Et puis, ce n’est pas comme si il n’y avait pas une multitude de journaux, nous présentant une multitude de traitement différent sur le sujet du Covid…Quoi ? Ils disent tous à peu près la même chose sur le sujet du Covid ? On est obligé d’aller voir des sites « complotistes » sur internet pour avoir des avis différents ? Tous les journaux « mainstream » sont financés par de grands industriels qui sont en lien étroit avec le personnel gouvernemental qui décide des règles sanitaires du moment, notamment les plus contraignantes et liberticides ?..Et de ce fait, relaient des infos très complaisantes avec les décisions sanitaires du gouvernement ? Non, je n’ose y croire ! Voilà des réflexions de complotiste, sûrement en lien avec l’extrême droite, Trump, ou autre oiseau de mauvaise augure…)

2- les surfaces contaminées : »quand nous touchons ces surfaces contaminées, la charge virale peut rapidement se transmettre jusque dans nos muqueuses ». A ce propos, un grand spécialiste épidémiologiste peu apprécié du Monde, semble-t-il, le professeur Raoult, nous indique que ce mode de transmission serait, de loin, le vecteur le plus important de transmission de virus. 


3- les aérosols « ce sont de minuscules postillons, que nous rejetons, bien sure, en toussant et en éternuant, mais aussi, tout simplement, en parlant, en criant, en chantant, ou en riant..(Bref, en vivant…Je ne sais pas si l’ordre des propositions est voulu…Rire vient à la fin…) « Ils sont si petits, qu’ils peuvent, en lieu clos, flotter pendant plusieurs heures et sur plusieurs mètres et surtout, s’accumuler dans l’air. (là plan en extérieur, pour illustrer le propos ) « en extérieur, ces particules sont assez inoffensives car elles sont dispersées par la ventilation naturelle. En plus, elles sont désintégrées par l’action des UV, du vent et de la pluie. « 


On revient ensuite aux trois évènements exemples de l’explication de la petite vidéo…


La journaliste s’exprime en fond sonore : « ces trois situations ont eu lieu, le même jour, avec les mêmes personnes, dans une ville en Chine ». A priori, ce sont des situations réelles, ayant fait l’objet d’étude des chercheurs. Plutôt intéressant, cela aiguise ma curiosité…En étudiant cette journée, les chercheurs ont pu déterminer laquelle de ces trois situations est la plus dangereuse. C’est donc une vieille dame, qui est parti de la province de Wuhan, en janvier dernier, au moment où l’épidémie de Covid sévissait là bas, pendant que le gouvernement français anticipait l’épidémie à venir en France, notamment, en commandant en masse des stocks de masque et matériel médical pour les soignants…Ah non, pardon…Quand l’épidémie a frappé la France, les soignants se sont armés de sacs poubelles et n’avaient pas souvent masque, charlotte, sur chaussures…Et puis,le gouvernement français disait aux gens en France, en mars, de ne pas se procurer de masques, parce qu’on en avait plus assez pour les soignants. Des infos que Le Monde n’a pas dû manquer de relayer avec son orthodoxie habituelle quand il s’agit de relayer les messages gouvernementaux. Aujourd’hui, le gouvernement dit masque (le contraire qu’en mars, période où l’épidémie était la plus forte), alors pour Le Monde, c’est « masque, masque, masque… » on y reviendra plus tard..


Alors, bus, temple boudhiste, restaurant ? Quel est le lieu le plus contaminant et pourquoi tel ou tel lieu est le plus contaminant ? La question est intéressante, on a hâte d’en savoir plus…
Dans le bus, la vieille dame contaminée dans la région de Wuhan, était assise en plein milieu…Les contaminés dans le bus étaient assis un peu partout et pas forcément proche de la vieille dame. Les chercheurs, via la parole de la journaliste du Monde, expliquent que le bus avait une ventilation non-filtrante, qui a pu jouer son rôle dans la propagation aéroportée du virus dans le bus. On en déduit qu’il convient donc, en intérieur, de s’équiper d’une ventilation filtrante, comme celle dont les plateaux télé nous ont rebattus les oreilles pour justifier le fait qu’eux seuls, en plus du personnel politique que l’on a vu longtemps évoluer non masqués sur nos écrans, même en intérieur, puissent avoir le privilège de ne pas se masquer en se présentant à nous dans nos salons. En plus de cela, la vidéo précise que le fait que le bus ai eu durant le trajet 4 fenêtre ouvertes, à pu aider à ce que tout le bus ne soit pas contaminé. On se désolera donc que l’ensemble des bus, métro, ,trains et transport publics qu’un ensemble de travailleur utilisent pour aller au travail, en plus d’être souvent bondés dans les grandes villes, ne possèdent ni ventilation filtrante, ni de fenêtres ouvertes (ou c’est très rare…)….Mais tout ceci, le manque de distanciation sociale et le manque d’aération n’a pas d’importance, puisqu’on oblige les gens à se masquer et qu’il a été prouvé (sauf sur la notice des masques indiquant ne pas protéger des virus), par de nombreuses études que l’on nous cache (certainement pour ne pas trop se réjouir et rester prudent…), que le masque nous protège du Covid. En effet, en plus de la barrière que représente le masque, il nous empêche d’avoir des attitudes décrites comme potentiellement contaminantes, comme parler, crier, chanter ou rire. En résumé, je dirai que le masque nous empêche de ne pas mourir d’un virus bénin dans la plupart des cas, en  nous empêchant de vivre normalement avec les autres. Évidemment, on pourra trouver cette dernière phrase bien affirmative en des temps ou les réanimations sont saturées par les cas covid et ou les cas journaliers de contamination atteignent des dizaines de milliers…Alors je le dis haut et fort, jamais je n’oserais mettre en doute des chiffres et des interprétation de données faites par des gouvernements (et relayés par des journalistes mainstream), nous ayant déjà publié à maintes reprises des données aux interprétations tout à fait orientées ( pour ne pas dire fallacieuses) en fonction d’intérêts particulier (une interprétation qui me concerne…). Les chiffres de mort journaliers pour justifier le deuxième confinement (voir documentaire Hold Up pour avoir les détails), ne sont qu’un des nombreux exemples en la matière. Faudrait-il croire 1000 fois, des gens qui nous ont menti, ou se sont trompés 1000 fois.Je me permets de me poser la question, tout de même…C’est étrange que Le Monde, et ses grands investigateurs devant l’éternel, ne se la pose pas tellement…


Point 1 : la ventilation filtrante protège

Point 2: l’air extérieur ambiant tue le virus.


Dans le temple bouddhiste et au restaurant : L’évènement se déroule en plein air et environ 300 personnes y participent. 30 personnes auraient été contaminées durant cet évènement. Un déjeuner a été organisé dans une vaste salle, avec des tables de 10 personnes. La salle n’était pas ventilée. 7 des personnes contaminées étaient proches de la vieille dame, patient 0 de l’événement, au temple et au repas. Les autres ont été contaminées dans le bus…Selon l’étude relayées par Le Monde, il y avait peu de chance d’être contaminé dans le temple, en extérieur et avec une bonne distanciation et au repas, pourtant avec des personnes plus proches, et en intérieur, mais sur un temps plus court. (11. fois plus de chance d’attraper le virus dans le bus, que sur les autres lieux ou ont évolué les participant à l’évènement). L’étude et la vidéo du Monde expliquent donc « que le milieu joue un rôle évident, ainsi que la densité humaine, la durée d’exposition, le niveau de parole…et…le port du masque ». Ici, le port du masque est clairement séparé du reste des recommandations dans la phase de la journaliste. 


Puis, la vidéo nous parle d’une autre étude, du British Médical Journals, qui synthétise sur un tableau, le niveau de risque selon les différents facteurs évoqués. (tableau à télécharger ci-dessous, pour les curieux…)


Voici les exemples de situations décrites sur cette étude présentées sur la vidéo :

« Ainsi, pour un contact prolongé, sans masque, dans un extérieur bien ventilé, avec une densité humaine forte, où les gens ne parlent pas, ou peu, comme dans le séminaire bouddhiste, le risque est modéré ».

En prenant ces mêmes critères ( un contact prolongé, sans masque,  avec une densité humaine forte, où les gens ne parlent pas, ou peu) ,dans un intérieur, mal ventilé, comme dans le car, le risque devient fort, « On peut donc déduire de ces exemples du tableau, qu’en intérieur, sans masque le risque est fort. 
« S’il y avait eu moins de passagers dans le même bus et qu’ils avaient porté un masque, le risque serait devenu modéré ». On en déduit donc l’importance de la distanciation et du port du masque en intérieur. 
« Avec une ventilation filtrante, toujours dans le même bus, le risque serait passé à faible » On en déduit donc l’importance de la ventilation filtrante en intérieur et donc de la ventilation naturelle en extérieur. 


Et hop, on enchaîne avec une musique calme et une photo de gens masqués dans la rue. Pourtant sur la photo, personne ne parle, ils se taisent, et le risque en pareil cas, selon le tableau étudié juste avant, était considéré comme faible. Même en parlant, ou en criant, le risque aurait été considéré par la même étude comme modéré. Ce tableau ne me semble pas justifier l’opportunité du port du masque en extérieur…C’est pourtant la première image qu’on voit suite à la présentation de l’étude du British Medical Journals. On peut même constater qu’avec le masque, ou sans le masque, en extérieur et en se taisant, comme sur la photo, le risque est pareillement faible (case verte). 
La vidéo enchaîne avec une personne masquée seule dans son bus…Je veux bien que le tableau indique que le port du masque dans des endroits tels un bus soit une bonne chose pour diminuer les facteurs de risque, je suis, en revanche, moins certain qu’elle indique qu’il faille mettre un masque lorsqu’on est seul dans un endroit fermé, même dans un bus…


Heureusement la journaliste continue par ceci  :« aujourd’hui le port du masque est généralisé… » « mais qu’en est-il de la ventilation des lieux clos, qu’il s’agisse du domicile ou du lieu de travail… »Tien, on ne parle pas des transports, on a pourtant vu une photo de bus et on a parlé d’un bus dans l’exemple de la vieille dame chinoise…On nous fait passer des photos d’une mère et de son enfant à domicile, présentés non-masqués, certainement parce que ce n’est pas encore l’habitude et une femme sur son lieu de travail, seule à son bureau, mais masquée, comme de bien entendu. On évoque donc à partir de là, des lieux non-évoqués jusqu’ ici, on les fait apparaître dans la discussion. On vient nous voir, jusque dans nos domiciles et ça tombe bien, puisqu’on va entrer dans nos salons, par l’intermédiaire de notre cher président dévoué. La journaliste indique « sur ce point, il y a les recommandations officielles » et là, Vla Macron qui parle à la télé à une journaliste et qui nous dit « les scientifiques nous disent, il faut aérer 10mn 3 fois par jours ». La journaliste ajoute ensuite  » 3 fois par jours, ce n’est peut-être pas assez » et l’on voit ensuite l’interview d’un professeur de physique, qui lui recommande d’aérer 5mn toutes les 45 minutes. La journaliste nous explique ensuite, l’importance de l’aération, car, selon ce qu’elle semble affirmer, si on ne renouvelle pas l’air, le virus stagne dans l’environnement. Ceci expliquerait donc qu’il faille porter un masque seul dans un bus, ou à la maison avec ses enfants qui reviennent de l’école et les parents du travail et des transports, puisque les gens sont confinés, sauf pour l’école, le travail…En fait, ils sont confinés pour leurs loisirs et leur vie sociale et on leur indique que plus ils se parlent, plus ils prennent des risques de se faire infecter par le méchant virus et ainsi, de contaminer leur proches, les personnes fragiles, devenir responsable de leur maladie, peut-être de leur mort, faisant d’eux de sortes de meurtriers inconscients…(je ne dis pas que Le Monde insinue tout ceci, je dis que c’est ce à quoi cela ma fait penser lorsque je vois cette vidéo, cela ne concerne que moi et les personnes éventuellement victimes, des mêmes cheminements de pensée qu moi..)


Pour conclure, la journaliste est affublée de son masque en extérieur, alors que juste avant, elle n’avait pas de masque en intérieur (mais peut-être a t-elle compris suite à la vidéo, la nécessité d’être masquée tout le temps, jusque dans son lit et peut-être pour toujours…) Elle nous dit : « aujourd’hui, l’enjeu est de définir précisément quels sont les lieux à risque pour mieux contenir l’épidémie. Mais une chose est sûre, le port du masque, la distanciation physique et l’aération des lieux clos, sont une première étape efficace… » »le problème étant qu’il n’est pas toujours facile d’appliquer les bons gestes, notamment, à domicile ». Et en disant cela, elle rentre chez-elle, en enlevant son masque…Serait-ce une manière d’insinuer que le fait d’enlever son masque en rentrant à son domicile est un bon geste difficile à appliquer ? On pourrait le penser, mais ceci est évidemment de la responsabilité de celui qui interprète ce qu’il voit. 


En conclusion, je dirais que cette vidéo me laisse deux impressions principales

La première dont on vient de parler, le fait de faire envisager l’éventuelle application de nouvelles règles sanitaires jusque dans nos domiciles et appliquées de manière encore plus strictes qu’aujourd’hui, un peu partout…Le tout, évidemment, dans un esprit de bienveillance mutuelle, afin de nous protéger des vilains virus qui font peur. 

La deuxième et on verra ça dans le corps écrit de l’article, une mise en avant de l’utilité du traçage, permettant de mieux comprendre les causes de transmission de l’épidémie, afin de mieux s’en protéger.  
Rappelons le titre de l’article dans lequel est inclus cette vidéo :  

Comment les données mobiles peuvent aider à connaître les sources de contamination par le Covid-19

L’étude des communications de 98 millions d’Américains suggère qu’un petit nombre de lieux publics favorise la majorité des infections.  
Hé, ça ne va pas être les banques, les stations services quand même ! Les supermarchés ? Les établissements scolaires ? Les lieux de travail ? Ca sera peut-être plutôt les bars, les restaurants, les petits commerces du centre-ville ? 
« Fermer les restaurants, bars, hôtels, salles de spectacle, centres sportifs, boutiques et lieux de culte… pour freiner la diffusion du SARS-CoV-2. Ou les rouvrir pour limiter l’impact socio-économique. Mais lesquels, et dans quelles conditions ? Tragique dilemme, qui rend très difficiles les décisions politiques. D’où l’intérêt des différents modèles de propagation de la pandémie. »
Il est fait état d’un de ces modèles de diffusion de « la pandémie » dans l’article, c’est d’ailleurs son objet. 
« Le dernier en date, conçu par des équipes californiennes, a été publié, mardi 10 novembre, dans la revue Nature. L’approche, innovante, se fonde sur les données massives des téléphones portables de 98 millions d’Américains – rendues anonymes –, récoltées entre le 1er mars et le 1er mai. Heure par heure, leurs mouvements ont été précisément cartographiés dans dix des plus grandes villes américaines (Chicago, New York, San Francisco…). Leurs déplacements depuis leur domicile vers différents lieux publics (restaurants, lieux de culte, magasins…) ont été ainsi retracés. Soit, au total, 5,4 milliards d’heures de mobilité analysées, vers 553 000 lieux publics et dans 57 000 quartiers. »

L’approche est présentée comme « innovante » et consiste en le traçage des millions de téléphones portables, heureusement « rendus anonymes »…Nous voilà rassurés. Savoir ce qu’on fait, ou l’on est, en tous lieux, à toute heure, paraît très rassurant, puisque ces données seront très certainement récoltées par des gens qui ne veulent que notre bien à tous et surtout, nous protéger, des virus extérieurs et peut-être aussi, de nous mêmes lorsqu’on a des comportements « à risque ». En ce sens, la question de l’anonymat de ces données ne manquera certainement pas de ce poser, en les termes suivants « données anonymes pour qui ? Pour ceux qui traitent les données ? ». Allez-savoir ! 

« Les auteurs ont entré ces données de géolocalisation dans un modèle mathématique assez simple, qui divise la population en quatre compartiments – susceptibles (d’être infectés), exposés, infectieux, retirés (immunisés ou morts) – et qui prédit leur évolution d’un compartiment à l’autre selon des règles de transmission précises. Ensuite, les paramètres ont été ajustés au nombre réel de nouvelles infections quotidiennes. »

J’ai quand même l’impression d’être dans un film de science-fiction, entre « Minority Report » et « Soleil vert »… Si vous êtes enthousiastes et que vous croyez en l’imperturbable anonymat des données récoltées, grand bien vous fasse ! 

Et pour en savoir plus, il faut s’abonner…On atteint donc ma limite. A moins que le fait de s’abonner au Monde exonère du futur vaccin obligatoire, auquel cas, je veux bien m’abonner..(ce sont les mêmes qui financent les deux, en grande partie, il me semble…)

Désolé pour le petit teaser de tout à l’heure, vous n’aurez pas la réponse de l’étude sur les lieux de contamination ciblés par l’étude…Abonnez-vous au Monde, ils auront peut-être besoin de vos sous…Imaginez que la rédaction ne filtre pas un article complotiste qui finit par être publié et que ça fâche les financeurs qui en viennent à ne plus subventionner le journal…Je ne suis pas certain, qu’à la seule ressource des abonnements de ses lecteurs actuels, Le Monde puisse être financièrement viable bien longtemps…

Faites comme il vous plaira. 

Rendez-vous pour une prochaine analyse complotiste de la presse complotiste anti-complotiste. 

D’où vient la méfiance des français envers les vaccins ? Le Monde nous explique enfin !

Que me suis-je pas crée comme nouvelle occupation des plus chronophage, qu’en me lançant dans l’analyse de la presse mainstream concernant les politiques sanitaires actuelles. Les sujets abordés dans ces différents articles à paraitre, traiteront du Covid, notre star du moment, mais également des vaccins, nos stars de demain et nos stars pour toujours, au même titre que les nouvelles épidémies qui ne manqueront pas de s’annoncer à nous, pauvres mortels !

Comme c’est mon journal favori, mon petit chouchou de la presse, je me suis naturellement résolu à me pencher sur « Le Monde »…Au départ un vertige m’a pris ( trop penché, certainement la peur du vide…)

Croyez moi ou pas, rien que sur la page Facebook du journal, sur la période allant du 10 novembre au 14 novembre 2020, je suis tombé sur pas moins de 62 articles consacrés de près ou de loin au Covid (sur 208 articles parus sur la page sur cette période, ce qui fait près de 30% des articles publiés sur cette période, qui ont traité du sujet du COVID…Pas si étonnant que ça, vu le contexte…Il en restait un peu pour la fausse élection de Biden, le conflit en Arménie et quelques conneries habituelles).

Je me dis que ça va être long de faire une analyse globale (que je vais quand même essayer de faire, mais ça prendra du temps). Du coup, décidé à pondre mon œuf avant la fin de la journée, je prends l’article traitant du Covid le plus récent afin de l’analyser. Je ne sais pas si c’est la chance du débutant, ou si tous les articles du Monde traitent du Covid de cette manière, mais je vous avoue m’être régalé à la lecture de l’article analysé ci-dessous. En réalité, ce n’est pas vraiment un article, mais un jeu de question/réponse entre les lecteurs du monde et un spécialiste de la question historique concernant les vaccins…

Je me suis ainsi, engagé dans une analyse commentée de ces questions/réponses et il y avait tellement de grain à moudre, que j’en ai laissé un peu de côté pour un prochain quatre heure…

Voici l’article en question, lisez le et faites vous en une idée par vous-même :

https://www.lemonde.fr/planete/live/2020/11/13/covid-19-d-ou-vient-la-mefiance-des-francais-envers-les-vaccins-posez-vos-questions_6059646_3244.html?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR0Er7D3Qxyky5NHqR7hnhfbK7pBLltIvdIKK5OVvqpx7GNgv31z5w3–3Q#Echobox=1605279909

Si mon avis vous intéresse, ça commence ici (en bleu c’est moi, en noir c’est l’article du monde, le rédacteur, le spécialiste et les intervenants.

Et c’est parti ! :

Petite note de la rédaction à l’attention du journal Le Monde : « ce que je dis est orienté par mes avis, je ne dis pas, contrairement à certaines de vos affirmations que j’ai pu voir, de ci de là dans certains de vos articles, dont celui-ci, ce qui est Vrai, ou ce qui est Faux. Je dis ce que j’en pense sur les sujets dont je traite.

Laissons Le Monde nous présenter son article :
« Laurent-Henri Vignaud, historien spécialiste des mouvements « antivax », a répondu à vos questions en direct.  « 


Les faits : 

« C’est une attente interminable pour certains, mais un nouveau motif d’angoisse pour d’autres : l’arrivée prochaine d’un vaccin contre le Covid-19 réactive en France le débat autour de la vaccination. Quelle serait la dangerosité d’un vaccin mis au point dans un laps de temps aussi court (plusieurs mois contre une dizaine d’années habituellement) ? A qui devrait-il être administré en priorité ? Faudra-t-il le rendre obligatoire ?  Autant d’interrogations qui réveillent la méfiance envers les vaccins, particulièrement prégnante en France. » (public cible de l »article)

« Comment expliquer le scepticisme ambiant envers un vaccin contre le Covid-19, qui a déjà tué plus de 42 000 personnes en France ? »  Tiens ? Ils en sont à 42 000 morts du Covid en France, au journal le Monde? Ils ont 10 000 morts d’avance sur les 32000 que j’avais en mémoire…10 000 morts en plus ces jours derniers peut-être, après tout, c’est la seconde vague, on parle déjà d’une troisième…On notera que le Monde ne parle pas d’un simple scepticisme envers un vaccin contre le Covid19, mais bien d’un scepticisme envers un vaccin contre le Covid19, QUI a déjà tué plus de 42000 personnes en France. On induit donc dans l’inconscient du lecteur, le vaccin, comme une possible résolution du problème Covid19. On induit également la responsabilité du sceptique quant-à sa septicité sur une telle solution pouvant résoudre notre problème faisant plus de 42 000 morts. 
 « d’où vient cette particularité hexagonale en matière de vaccins ? Y a-t-il des raisons objectives à ce scepticisme ? »


Je suis donc curieux d’avoir des éléments de réponses à ces questions et également de connaître le point de vue du Monde, journal financé de manière importante par la fondation Bill et Melinda Gates, très impliqué dans la politique vaccinale mondiale et dans certaines grandes entreprises vendant des vaccins. Me voilà appâté, en avant vers les réponses de  Laurent-Henri Vignaud, historien des sciences à l’université de Bourgogne, et coauteur avec Françoise Salvadori d’Antivax. La résistance aux vaccins du XVIIIe siècle à nos jours à nos questionnements. Visiblement, cet universitaire semble documenté sur la question de « la résistance aux vaccins », ainsi que sur les évolutions historiques de celle-ci. Le sujet des questions et des réponses portera, à n’en point douter, sur les « antivax ». Notons que nous ne connaissons pas la manière dont Le Monde, ou même ce Mr Laurent Henri (prénom d’origine sociale ouvrière, comme la plupart des universitaires, certainement..)..Vignaud, sélectionnent les questions posées dans l’article…

Première question des lecteurs :


Cessons de tergiverser et analysons la première question, la plus visible donc, d’un certain Jules. Ce dernier se présente de cette manière :
« En tant que jeune de 24 ans et fils de scientifique »…En voilà un qui n’a pas peur de contextualiser sa question en rapport avec sa condition sociale et c’est tout à son honneur, puisque cela nous permet à nous aussi de contextualiser le pourquoi de sa question, en prenant en compte sa volonté de représentation de celle-ci, au travers de son microcosme social. Jules s’annonce donc lui même comme un représentant social de la jeunesse, issue d’une certaine bourgeoisie (les scientifiques évoluent rarement (malheureusement) parmi les classes populaires). Il annonce également évoluer dans un univers social en rapport avec les sciences (peut-être certaines discussions sur les nano particules, ou les transhumanisme aux repas de famille ? …Je suis mauvaise langue..)
Jules questionne donc ainsi : « je remarque qu’autour de moi, mes amis et les autres jeunes que je côtoie affichent un scepticisme quasi pavlovien, comme si cette défiance s’était à ce point généralisée qu’il était devenu presque inconcevable de ne pas associer des risques démesurés aux vaccins. Les vaccinosceptiques sont-ils surtout des jeunes ? »
Décidément, lorsque Jules, fils de scientifique, âgé de 24 ans pose une question à Laurent Henri, historien des sciences, ça fait des étincelles ! Je remercie tout d’abord Jules, de m’avoir laissé l’occasion de me réapproprier le terme de « pavlovien », en allant me rassurer sur la bonne définition du concept en allant fouiller sur le net. Un peu de culture ne fait pas de mal, comme dirait l’autre…! Jules nous partage donc ici, sa vive inquiétude au sujet de nombre de jeunes de son entourage, semblant très conditionnés à associer les vaccins, aux risques « démesurés » qu’ils feraient courir aux personnes s’en faisant injecter. Cette inquiétude qu’il manifeste est même l’essentiel de sa question, qui de ce fait, est essentiellement l’étalage d’une inquiétude au sujet des vaccino-septiques et non une question en soi. Jules termine tout de même sa question, par une question aux allures accessoire :
Les vaccino-sceptiques sont-ils surtout des jeunes ? »

Pourvu que Laurent Henri réponde que oui, ce qui protégerai sensiblement les autres générations de ce fléau de scepticisme annoncé !  
Mais malheureusement….

..« Les études sur la sociologie des antivax (modéré ou radicaux) sont encore en cours. Il est très difficile de dresser un portrait-robot de l’antivax-type, d’autant que je redis qu’il n’y a pas un mouvement mais plusieurs et des degrés d’implication très divers dans ces différents courants d’opinion. »
Noooooonnnn ! C’est terrible ! Comment pouvoir se rassurer avec un tel discours ! Les sceptiques aux vaccins pourraient donc être potentiellement partout et intraçables, au moins jusqu’à ce que les « scientifiques » arrivent à nous dresser un portrait robot de  « l’antivax-type ». Il y a de quoi angoisser, paniquer…Quelle inquiétude qui ne va qu’en croissant suite à cette réponse dont on espérait tant de précisions permettant de situer le mal ! A quoi s’attendre comment les repérer, ces sceptiques, avant qu’ils sèment leur venin de doute et de questionnements…Ont-ils les oreilles décollées, les dents courtes, un strabisme invergeant, ou une propension peu commune à l’apopathohpobie (Jules doit connaître le terme, mais allons plutôt nous renseigner sur le site de Laurent Alexandre

https://www.doctissimo.fr/psychologie/phobies/apopathophobie-peur-de-faire-caca

Laurent Henri rajoute tout de même un élément d’explication... »mais l’influence des réseaux sociaux pourrait jouer un rôle encore à définir. » 
Ah, ces gens qui parlent entre-eux et publient des infos non-vérifiées par les fact checker du Monde, notre problème pourrait bien venir de là… Laurent henri nous fait déjà un petit teaser en nous expliquant qu’il reviendra plus tard sur la question…On a hâte ! 

Deuxième question des lecteurs :


Abordons maintenant la deuxième question, plus nuancée, si j’ose dire, puisque posée par une certaine Nuance (un pseudo bien trouvé…). Cette personne est mère de famille et souhaite ne pas opposer pro et anti-vax : « 

« est-il possible de nuancer les discours et d’éviter une opposition binaire entre les provax / antivax ? Personnellement, je reconnais l’importance des vaccins et je n’aurais pas imaginé ne pas faire vacciner mes enfants contre certaines maladies graves. Mais certaines choses me dérangent, comme par exemple les vaccins « 5 en 1″ pour les très jeunes enfants. Ces doses comportent des vaccins obligatoires et des vaccins non obligatoires. Le problème est que l’on ne trouve plus en pharmacie les vaccins obligatoires seuls ! On est donc obligés de faire faire à son enfant des vaccins non obligatoires, même si on ne le souhaite pas. » 

Ici, Nuance précise qu’elle ne remet pas en question le bien fondé de certains vaccins, mais déplore le fait qu’actuellement, il lui serait impossible de faire vacciner ses enfants, qu’avec les vaccins qu’elle souhaite leur faire administrer. Elle dénonce une sorte d’obligation tacite de vaccins non choisis, non souhaités et, normalement ,selon elle, non obligatoire. 
Le Monde, par l’intermédiaire de « Nuance », introduit ici la notion de vaccin non souhaités par les parents, administrés de fait, à leurs enfants.. Cela induit selon moi, à la notion de vaccins obligatoires et de nouveaux vaccins obligatoires (n’y aurait-il pas un nouveau vaccin contre le Covid qui pointerait le bout de sa seringue ?).Nuance termine son propos par ceci :

 » On peut être « provax » et se questionner ce qui ressemble tout de même à des manoeuvres commerciales des labos pharmaceutiques. »

De la nuance, de la nuance…Au Monde, on se doit de faire la promotion de la liberté d’expression et de la liberté d’être critique envers des positionnements politiques, des prises de décision gouvernementales (notamment en matière de santé)…Oui, on peut être critique, au Monde, mais dans un paradigme « acceptable », il ne faudrait tout de même pas trop fâcher les financeur du journal..On peut se questionner et être critique, en étant provax…Là, c’est possible, voilà donc ou se situerai la nuance…C’est du moins ce que je comprends dans le fond de ce dialogue, mais je dois certainement être trop taquin et voir le mal partout.
Laurent Henri s’empresse de confirmer 
:

« Ces interrogations sont légitimes. Chaque citoyen peut questionner la politique de son pays, y compris la politique vaccinale. Cela ne relèverait au fond que de l’opinion libre de chacune et chacun « Liberté, Ô liberté chérie, sauf..« si les vaccins n’avaient pas une dimension de responsabilité collective forte. Ainsi, il ne s’agit pas d’un simple choix personnel, c’est un choix qui engage aussi les autres. C’est là toute la difficulté du débat ».La liberté des uns ne s’arrêterait-elle pas ou commencerait celle des autres ? Hein ! Ah ben oui, le vaccin relève « d’une dimension collective forte », on ne fait donc pas ce qu’on veut, on ne décide pas pour ses enfants Madame ! « Le vaccin est le seul médicament que l’Etat peut vous forcer à prendre par une loi ! » (avec un beau point d’exclamation !) « Cela heurte nos principes individualistes et démocratiques, c’est pourquoi ils font tant parler, parfois à tort, parfois à raison. « Ben voilà ! Parlons-en ! Faisons de la « pédagogie » ! Le résultat sera le même, puisque le pouvoir bourgeois t’obligera comme bon lui semble à prendre tel ou tel vaccin, mais si il te l’explique bien par l’intermédiaire du Monde, de Laurent Henri et des questions bien choisies pour bien t’expliquer, tu finiras par comprendre, hein Nuance !  Mettons donc un peu de côté nos petits individualismes au profit du collectif (au profit de ???) et mettons en avant la démocratie, puisqu’on prend la peine de nous parler en nous expliquant bien ce qu’on est obligé de faire. 

Troisième question des lecteurs :


C’est au tour de Topitopa (on dirait une marque de chips) de (nous ?) poser une question :
 « Le discours anti-vaccin n’est-il pas aussi lié à une vision un peu déformée de la fréquence des effets secondaires graves ? »
Ah ben oui ça…La vision déformée qu’ils peuvent avoir les gens quand même…Bon, il n’est pas oculiste, mais il va quand même nous aider à reformer notre vision Laurent Henri ! 
 » En général, dans le vaccino-scepticisme ordinaire, on trouve une minimisation du danger épidémique et une maximisation du risque vaccinal. C’est le point de basculement dans l’antivaccinisme qui peut être plus ou moins radical. »

Commençons par souligner ces nouveaux termes très intéressants et fort agréables en bouche de « l’anitvaccinisme » et du « vaccino scepticisme »…  Comme la question ressemble plus à une affirmation qu’à une question, Laurent Henri ne fait que valider la proposition faite.  Il ajoute qu’il y a des degrés dans l’hérésie vaccinale (moi aussi je peux inventer des termes !). Mais Laurent Henri nous laisse une ouverture : » Cependant, en fonction de la situation de telle maladie et de tel vaccin, ce raisonnement peut se justifier. A la fin des années 1970, lorsque la variole était quasiment éradiquée à l’échelle mondiale, que la dernière épidémie (limitée) datait de 1954-1955, quel avantage avait-on de garder le vaccin antivariolique qui provoque quelques effets secondaires graves ? A ce moment-là, parce que la maladie avait disparu, il devenait plus raisonnable de cesser de vacciner ! Vous voyez donc que la fameuse balance bénéfices/risques n’est pas un invariant historique, il faut la réévaluer régulièrement si l’on veut qu’elle reste pertinente. » 

Lui et le Monde qui publie l’article, admettent tout de même  que tout vaccin n’est pas bon à prendre. Par exemple, il n’est pas souhaitable de se faire vacciner pour une maladie qui n ‘existe pas, ou plus (à moins de se donner la peine de l’inventer, ou de la mettre à disposition du grand public, si possibilité de bénéfices futurs ?)…Je suis curieux de savoir comment Le Monde, tout affublé de ses financeurs et de leurs conflits d’intérêts vaccinaux, vont nous présenter cette fameuse balance bénéfice/risque lorsque le vaccin anti-covid arrivera. Nous présenteront-il ce vaccin constitué en quelques mois, alors que d’habitude il faut au moins une dizaine d’années, comme opportun obligatoirement pour tous, concernant une maladie essentiellement mortelle, ou dangereuse pour des personnes de plus de 80 ans en moyenne ? L’avenir le dira et ce que je dis toujours, c’est qu’en cas de doute sur les vaccins, mieux vaut faire ce que dit Le Monde ! Et puis si c’est obligatoire, mieux vaut adhérer, sinon, vous serez tout ronchon quand on vous forcera à le prendre…

Troisième question des lecteurs :


Question suivante, sur les professionnels de santé de la part de sirius (la célèbre étoile principale de la constellation du grand chien…beau pseudo…) : « Comment expliquer qu’un pourcentage important des professionnels de santé, même dans les hôpitaux, refusent certains vaccins (grippe, ….)? »
Ou, comment expliquer que beaucoup de professionnels de santé remettent en doute les théories médicales du gouvernement relayées par Le Monde (entre autres mainstream), notamment concernant les vaccins…
Réponse de Laurent Henri : « 
Aussi contre-intuitif que cela puisse paraître, il est vrai que le “vaccino-scepticisme” est particulièrement répandu dans le milieu médical. » C’est répandu, mais tellement « contre intuitif » ! Comment l’expliquer ? « Tout simplement parce que pour avoir une opinion affirmée sur les vaccins il faut connaître un minimum la manière dont le corps humain fonctionne et se défend contre les maladies. Certains en arrivent alors à se convaincre que les théories les plus communément admises ne sont pas les bonnes et jugent que les vaccins sont inefficaces voire toxiques. »

D’accord, donc c’est parce qu’ils s’y connaissent qu’ils sont vaccino sceptique ? C’est ça qu’on doit comprendre ???  » Historiquement, l’argumentaire antivax a toujours été porté par des médecins, souvent inscrits dans des démarches dissidentes ou différentes (naturopathie, homéopathie, chiropraxie, médecines holistiques, etc.). » J’en déduis que tous les médecins anti-vax ou vaccino sceptiques auraient d’autres cordes de gourous et autres soins ésotériques à leur arc ? Cela expliquerait (souvent) historiquement leur démarches dissidentes selon Laurent Henri…Ben oui, il y a aussi des cons chez les médecins…Alors vous risquez d’entendre des médecins contre les vaccins…C’est qu’ils sont souvent « altérés » par d’autres idées ou croyances…

Quatrième question des lecteurs : (la cinquième en réalité, j’en ai sauté une qui m’intéressait moins)


Encore quelques petites questions, mais je n’aurai pas le temps de les faire toutes…Et puis, ça tourne en rond au bout d’un moment…Question de  Paul : « Quelles solutions émergent de la compréhension des mouvements antivax pour augmenter l’adhésion à la vaccination ? »

On allait pas la rater celle-là, quand même ! Laurent Henri, donne nous des solutions pour convaincre les petits lecteurs du Monde qui ne savent pas se faire leur propre opinion tout seul ! 

« Informer, dire la vérité, s’adresser aux citoyens comme à des adultes… »

Voilà ce que nous-en dit notre cher universitaire…Mais il subsiste un questionnement de ma part…S’adresser aux citoyens comme à des adultes, ça se fait avant ou après leur avoir matraqué d’ opinions toutes faites, orientées et prémâchés à leur attention, pour faire leur éducation comme à des enfants…? Je ne voudrais pas paraître subversif à l’endroit d’un gouvernement qui ne veut que notre bien et d’un journal national qui relaie de manière tout à fait objective et sans lien d’intérêt ses informations à l’adresse de la population…Mais tout de même…Ne serait-il pas opportun de proposer à ces citoyens adultes, des opinions différentes, notamment au sujet des vaccins, du Covid, ou autre…Afin qu’ils aient l’occasion de se faire leur propre idée grâce à la presse, plutôt que la presse veuille à tout prix les convaincre de l’adhésion à telles ou telles idées, théories, obligations présentées comme légitimes…? C’est une question que je m’excuse de suite d’avoir posé...

On terminera avec la fin de la réponse de Laurent Henri à cette question de Paul : »Un gros travail est fait dans les cabinets médicaux (médecins de famille et pédiatres), travail grâce auquel le respect de la loi de 2018 sur les 11 vaccins de l’enfance semble avéré. Parce que l’Etat a affirmé au travers de cette loi qu’il croyait en l’efficacité et en la faible dangerosité de ces vaccins. Un discours public sans ambiguïté est indispensable pour que les citoyens puissent se forger un avis éclairé. Les journalistes et les enseignants ont eux aussi un rôle à jouer. « 

Médecins, enseignants et journalistes, tous ensemble pour propager la bonne parole ! 

Aller, je vous laisse bande de petits complotistes !
 Je continuerais peut-être avec d’autres questions plus loin dans cet article du Monde. Dans tous les cas, ces petites analyses de la presse m’auront fait inaugurer une nouvelle catégorie du petitcollaborateur.fr  …La catégorie « On se fout du Monde ! »- sur l’analyse des articles de journaux les plus remarquables. (il n’y aura pas que des articles du Monde, mais il est vrai que pour débuter ce travail, Le Monde m’aura bien inspiré…)

Bretzel Spaghetti

Oui, ça se voit pas sur ma gueule, mais mon papa est un immigré italien figurez-vous…

Une petite épopée particulière de ceux qui comme beaucoup arrivent ici, alors qu’ils sont d’ailleurs. Dépaysement, stigmatisation identitaire, intégration et autres joyeux drilles s’annoncent dans la vie de l’immigré.

D’où qu’il vienne et où qu’il aille, grâce à l’ouverture d’esprit cultivée par les états enclos qui veillent sur leurs grands troupeaux, il lui sera toujours fait bon accueil.

Ces migrants, conscients de la tâche à accomplir pour pouvoir vivre plus dignement, dans de meilleures conditions matérielles ou psychologiques, sont bien conscients de la nécessité de leur mission. Les adultes font le voyage en toute conscience, c’est certain. Peut-être rêvent-ils d’un eldorado impossible, peut-être cristallisent-ils sur un endroit présenté, ou imaginé comme ce qu’il ne sera jamais…Quoi qu’il en soit, quoi qu’il en coûte, ils décident de partir, bien que contraint, ils décident.

Tout ceci n’est pas forcément le cas de la « smala » qui les accompagne et quand je parle de smala, je cible avant tout les gamins, qu’ils laissent rarement au pays, subir le même sort qu’eux même veulent fuir…Qu’on se le dise, par delà frontières et cultures, la plupart des parents veulent le mieux pour leurs enfants, même si souvent, ce qu’ils veulent n’est pas forcément ce qu’ils font…Comme le dirait Sting « Russians loves her children to… »

Qu’en est-il du gamin, lui qui n’a rien demandé, qui se rend peut-être moins compte de l’urgence du voyage et qui voit sa vie, son microcosme, basculer du jour au lendemain. Lui subit. Il subit sa vie de là bas, puis sa vie d’ici. Il subit le voyage, il subit les manques, les manques de tout, mais il n’a guère le choix, alors il suit, malgré lui. Puis il arrive à destination et grandit. Il grandit marqué de ses origines, qu’il subit à la suite de ses parents, se construit avec cette sorte d’identité bâtarde, que nombreux lui renvoient à longueur de temps qui passe.

Il grandit, sa tête se fait et il prend un chemin. Celui à la soumission volontaire à un système qui le rejette, ou encore celui de la surenchère identitaire locale, pour mieux se faire accepter, lui qui doit plus prouver que tous les autres nés ici. 

Autre chemin possible, celui de la rancœur, de la haine mâchouillée, de la construction d’un monde autour de cette aigreur. 

D’autres chemin possibles ?

Celui de ne plus y penser, penser à sa condition ? passer outre ? Est-ce une façon de se mettre la tête dans le sable, de nier les réalités ? Est-ce une façon d’aller au delà de la construction imposée à ceux à qui la société n’a de cesse de rappeler les origines, les différences, les exclusions ? 

Pas de sciences exactes en la matière, pas de réponses absolues. Ces gens là prennent plusieurs chemins, selon les moments, les situations, les humeurs. Ils prennent l’un de ceux cités ici, ou d’autres et changent au gré des saisons.  

Au final, les gamins bringuebalés s’en foutent, ils suivent, ils se laissent bercer telle la coquille de noix sur la rivière, descendant le courant des vies qui flottent, se coulent et se brisent, pris dans les tumultes, ou s’abritant derrière quelques roches de rivières…Fatalité de l’eau qui se fraie son chemin, tous finiront, d’une façon ou d’une autre, suivant les grandes routes des rivières et des fleuves, évaporés par le ciel d’été. Ils finiront comme ces restant de flaques d’eau croupies, se filtrant dans la terre pour nourrir l’écosystème…Chacun deviendra quelque chose, dans la mer, la terre ou le ciel…Certains chercheront à leur vie un sens et en mourront et d’autres se laisseront aller au gré du vent. Cela ne changera rien au résultat, ou si peu, mais chacun fera ses choix et se rassurera sur l’immensité de ses ignorances comme il peut.   

Au sein des petits détails qui font toute une vie jalonnée de cruautés diverses, le migrant malgré lui trouvera racisme, violences de tout type et injustices ficelées au corps…Il trouvera aussi ses joies, ses affections et tout le bien possible lors d’une vie humaine. Il vivra sa vie toute spécifique et choisira ses chemins pour arriver au final, à laisser sa carcasse morte dessécher. Le racisme, la xénophobie sont des notions aussi connes que la connerie universelle. Ces maux sont partout, touchent chacun et n’ont ni intérêt, ni réelle raison d’être pour ceux qui les vivent.

Hélas, tous semblent ne pas se désintéresser d’entretenir les gens dans la haine des autres, dans un but certain d’occuper les cerveaux des masses, en divisant pour mieux régner.

Hold Up : Le merveilleux debunkage du documentaire sur le traitement politique du Covid par le journal Le Monde

Roooo, un petit polisson m’a fait passer un « debunkage » du journal Le Monde sur le super documentaire « Hold Up » traitant du sujet des politiques appliquées à l ‘épidémie de Covid de 2020. 
Je tiens à encourager toute personne qui s’intéresse à ce sujet des plus épineux, à regarder ce documentaire et à s’en faire sa propre idée. 

J’ai repris point par point les arguments du Monde signifiant, en gros, que le documentaire « Hold Up » était un ramassis de « contre vérités » étayées par un ramassis de complotistes qui déclament des faussetés, des hérésies et de vilains mensonges. 

https://odysee.com/@tibs.ortega:c/odysee.com—Hold-up-film-documentaire-11-11-20-httpsfr.tipeee.comhold-up-le-documentaire:8

Voici le lien vers Hold Up : https://odysee.com/@tibs.ortega:c/odysee.com—Hold-up-film-documentaire-11-11-20-httpsfr.tipeee.comhold-up-le-documentaire:8

Les liens rament parfois un peu, si vous cherchez un autre lien, allez sur la chaîne Odyssée (un Youtube sans censure) et tapez « hold up » sur le moteur de recherche. 

https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2020/11/12/covid-19-les-contre-verites-de-hold-up-le-documentaire-a-succes-qui-pretend-devoiler-la-face-cachee-de-l-epidemie_6059526_4355770.html?fbclid=IwAR3LmypT2uEBPELmWmAc5j83-bMSQ3QWbSYoAtGIsb4BMbm-owDU2GIUKQA

Voici le lien vers le « debunkage » du Monde : 
https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2020/11/12/covid-19-les-contre-verites-de-hold-up-le-documentaire-a-succes-qui-pretend-devoiler-la-face-cachee-de-l-epidemie_6059526_4355770.html?fbclid=IwAR3LmypT2uEBPELmWmAc5j83-bMSQ3QWbSYoAtGIsb4BMbm-owDU2GIUKQA


1- remise en cause hâtive du confinement ? (c’est moi qui rajoute l’interrogatif, le monde n’est pas du tout dans l’interrogatif, plutôt dans l’affirmatif, surtout pour dire, « c’est faux ! »)

Sur ce sujet, Le Monde n’explique pas plus précisément son point de vue, que le point de vue du documentaire « Hold Up ». Il n’est ici question que d’interprétation d’une courbe, à laquelle tous (Le monde, Hold Up) semblent accorder du crédit. Ce que je constate , c’est une surmortalité au niveau de mars- avril sur l’année 2020 et à peu près les mêmes mortalités que les deux années précédentes pour le reste de l’année jusqu’au 21 septembre. 

image.png
Courbe illustrant l’article du journal Le Monde

En résumé, Le Monde donne sur avis sur ce sujet en disant :« il est simpliste d’en conclure que le confinement n’aurait eu aucune utilité sur la propagation du virus. » Pourquoi pas, mais ce n’est que leur interprétation, qui ne rend pas fausse une autre interprétation que la leur. 


Je rajoute qu’il serait intéressant d’avoir les chiffres de la mortalité en octobre- novembre concernant cette année et les années précédentes. Chaque année, à l’entrée de l’hiver, il y a un pic de mortalité début novembre, passant de 1500 morts/jour l’été, à 1700 morts/jours les mois d’hiver en France. Castex dit qu’1/4 des morts actuels en France sont dus au Covid, ce qui ferait 1700/4 = 425 morts par jours dus au Covid. On reverra peut-être ces chiffres plus tard, mais dans les exemples concrets qui me sont parvenus, la grande majorité des vieux qui crèvent sont tamponnés Covid, alors qu’il n’avaient pas, dans bien des cas, été infectés par ce virus (c’est arrivé au grand père de quelqu’un que je connais, qui n’a donc pas pu avoir de funérailles, ces proches n’ont pas pu le voir… En appelant l’EPAHD pour prévenir de la contagion potentielle, les médecins de l’EHPAD ont répondu à la famille que ce vieux n’avait pas du tout le Covid et était mort suite à un accident.. L’hôpital a ensuite confirmé qu’ils auraient « fait une erreur »…Pas de bol. Des exemples comme ça, il y en a plein…Pourquoi, dans quel intérêt ? Pas de prime pour les hôpitaux en cas de Covid déclaré ? Pas de consultation à 55€ au lieu de 25€ pour les généralistes ? 


Ce sur quoi on reviendra aussi ensuite, c’est l’exemple de Suède qui n’a jamais confiné…Et pas plus de mortalité Covid, voir moins…On verra comment Le Monde, journal en grande partie financé par la fondation Bill et Mélinda Gates, très investi dans l’industrie des vaccins (notamment), va démonter cet argument présenté dans « hold up ». 

Le Monde : « Mais il est simpliste d’en conclure que le confinement n’aurait eu aucune utilité sur la propagation du virus.  » 

Moi :  Il est tout aussi simpliste d’en conclure que le confinement aurait eu une utilité sur la propagation du virus. 


Le Monde donne son avis (l’induit) et dit que les autres avis sont faux. C’est de la manipulation toute simple. Le monde ne prouve pas plus que le confinement a été efficace, que Hold Up montre qu’il a été inefficace. Chacun donne son avis sur la question, interprète à sa façon les mêmes courbes et les mêmes données et chaque lecteur ou spectateur pourra dire s’il est en accord avec l’une ou l’autre théorie interprétant des chiffres auxquels tous croient. Le Monde devrait rester neutre dans son explication, ce qu’il ne fait pas…Et je dis que Le Monde est en conflit d’intérêt par rapport à ce documentaire (c’est mon avis et il me semble avoir le droit d’avis sur ce sujet), ce qui, selon moi, explique son positionnement. 


2- L’accusation infondée contre le docteur Fauci sur la chloroquine et le SRAS ?

 « Le documentaire défend la thèse selon laquelle il existerait un « acharnement » contre le protocole de Didier Raoult, pourtant jugé efficace par plusieurs intervenants comme Christian Perronne ou Philippe Douste-Blazy. Parmi les responsables désignés de cette cabale supposée, destinée à favoriser l’industrie pharmaceutique, figurent des médecins français, comme Karine Lacombe, mais aussi l’Américain Anthony Fauci.  » 

Le Monde ne revient pas du tout la dessus, mais l’écrit quand même en insinuant que ceci va être démonté par la suite, alors que la suite parle de tout à fait autre chose.

En effet, la suite, le démantèlement des accusations de Hold Up, ne se fait que sur le sujet suivant : « le docteur Fauci aurait dit que la chloroquine c’était bien, avant, alors qu’aujourd’hui il dit que c’est mal … »

Honnêtement, je n’en ai rien à péter et je pense que la plupart des gens non plus. Il se pourrait l’accusation est vraie, Le monde semble dire que c’est faux…En attendant, la cabale sur la chloroquine me semble bien réelle et le Monde ne dit pas le contraire. Voilà un vrai sujet : pourquoi Buzyn a fait classer cette molécule comme vénéneuse le 15 janvier, avec le soutien de son mari, Mr Levy, président de l’INSERM ? Pourquoi l’hydroxychloroquine est utilisée dans de nombreux pays, comme dans le continent africain ou asiatique ? Pourquoi ces pays, ont une mortalité due au Covid bien plus faible que la nôtre. Pourquoi les pays les plus farouches par rapport à l’hydroxychloroquine (France, Royaume Unis, Espagne…) sont les plus infectés mortellement par ce virus (l’analyse des taux de létalité/pays est intéressante en ce sens) ? On pourrait ici m’accuser d’inexactitude, ou de contre vérités…Ce ne sont que des questions, je m’étonne que les médias mainstream, comme Le Monde, se la pose si peu, voire pas du tout…Le hasard ? L’incompétence ? Autre chose ? 
On ajoutera aussi l’interdiction de prescrire de l’hydroxychloroquine en France, suite au rapport foireux du Lancet de mai 2020…Admettons que ça ne marche pas ce machin (l’hydroxybidule), on a quoi à la place, du doliprane ? Il semble avéré que l’hydroxychloroquine n’est pas plus dangereuse que le doliprane malgré les nombreuses tentatives d’études depuis mars 2020, qui ont consacré beaucoup d’argent, de temps et d’énergie à tenter de prouver le contraire)..C’est évidemment un médicament, avec des effets secondaires, c’est pour cela qu’il semble opportun qu’il soit prescrit par un médecin, qui fait son travail d’analyse des antécédents du patient, établit un diagnostic, tout ça, tout ça…Soit dit en passant, avant le décret du 15 janvier de Buzyn, on pouvait avoir de l’hydroxychloroquine sans ordonnance en pharmacie, comme du doliprane…


3- Un imaginaire pic de mortalité après le « Lancetgate » ? 


Le Monde dit : « Dans Hold-up, le médecin Christian Perronne va beaucoup plus loin. Selon lui, cette étude scientifique a eu des conséquences sanitaires désastreuses en dissuadant les médecins de prescrire l’hydroxychloroquine un peu partout dans le monde, notamment en Suisse et dans d’autres pays européens, en Asie et en Amérique. Après la publication, « on a vu un pic de mortalité pendant deux-trois semaines qui était l’effet Lancet, puisque les gens avaient arrêté de prescrire », affirme le professeur Perronne, qui assure aussi que la rétractation de l’article aurait permis de faire repartir la mortalité à la baisse. »


Peronne, l’un des plus grands épidémiologistes français, ancien vice-président de l’OMS par exemple….dit qu’il constate un pic de mortalité suite à cette interdiction en mai 2020 par delà le monde le monde, pâs le journal qui s’en approprie le nom)…Le Monde (Le journal; du petit microcosme parisien qui n’est pas le monde géographique) dit que ce pic aurait dû intervenir en juin s’il avait un lien avec l’interdiction…
Je ne sais pas qui a raison, mais je trouve ici, comme sur l’accusation concernant fauci, le propos très accessoire par rapport à la somme des informations révélées par le documentaire « Hold Up ». Ça fait quand même deux points sur 3 du debunkage du Monde ou j’ai cette sensation. Le premier point concernant une divergence de point de vue au sujet d’interprétation différentes d’une courbe. 


4- L’intox du Rivotril et de l’euthanasie des personnes âgées ?


Bon, là, sujet important, Le Monde frappe directement très fort : « l’intox » ! 
Mais ensuite, Le Monde confirme bien : « Le gouvernement a adopté un décret le 28 mars donnant droit aux pharmacies d’officine de dispenser sous « forme injectable » le Rivotril aux patients atteints du Covid-19 ou susceptibles de l’être. L’objectif est « la prise en charge palliative des patients confrontés à un état asphyxique et ne pouvant être admis en réanimation, ou pour lesquels une décision de limitation de traitements actifs a été prise »expliquait la Fédération des pharmaciens d’officine (FSPF). »
« Cette facilité de prescription s’est donc justifiée par la volonté d’améliorer le confort d’un malade en fin de vie, hors du cadre hospitalier. Il ne s’agissait pas d’une injection létale, d’une euthanasie. »


Je ne vais donc pas en rajouter, ceux qui pensent que le gouvernement agit et décrète pour le bien de tous, penseront que ce décret a été mis en place pour le confort des patients en fin de vie…Ceux qui, comme moi, on un autre avis sur les intentions de ce gouvernement, penserons donc différemment et se feront peut-être un avis plus proche de ce que dit le documentaire « Hold Up »….


5- L’exemple enjolivé de la Suède ?


Ahhh, on y vient. La Suède n’a donc jamais confiné depuis mars dernier. 


Le Monde cite le documentaire : « Ce que nous n’avons pas compris je pense, c’est que le coronavirus ne se développait pas très rapidement. D’une certaine manière, la Suède a décidé à la mi-mars de ne pas intervenir. (…) Il est devenu assez clair début avril qu’ils avaient pris la bonne décision. C’était une merveilleuse expérience. »

« POURQUOI C’EST PLUS COMPLIQUÉ« 
Tien, ici, ce n’est pas faux, ou de l’intox…C’est plus compliqué….?

Je cite le Monde :  » Contrairement à bon nombre de pays, la Suède n’a pas édicté de mesure contraignante de confinement de la population. Mais le pays n’a pas adopté pour autant une posture de laisser-faire total vis-à-vis de l’épidémie. Simplement, beaucoup de mesures qui étaient des obligations ailleurs (par exemple, en matière de distanciation physique ou de limitation des rassemblements) s’y sont déclinées sous forme de recommandations, en misant sur le sens des responsabilités de la population.« 

Avec quelle efficacité ? Difficile, à ce stade, d’en juger. Mais, rapporté à la population du pays, le bilan humain de l’épidémie n’est pas négligeable : il est de 600 morts pour un million d’habitants au 12 novembre, ce qui est, certes, un peu moins que la France (635), mais beaucoup plus que chez les voisins finlandais (66) et norvégien (53). « 

J’ajouterai que concernant un virus contagieux et sa propagation, il convient de prendre en compte les densités de population par pays ou par région. En suède, (23 habitants au km2 sur le pays), il y a plus de densité de population qu’en Norvège ou qu’en Finlande (14 et 16 habitant/km2) et que les centre urbains suedois sont plus grands, plus nombreux et plus denses que ceux de ses voisins scandinaves (Chiffres de 2015 : Suède 9 747 355 d’habitants, Norvège 5 165 802 d’habitants et Finlande 5 471 753 d’habitants). 

La Suède compte presque autant d’habitants que ses deux voisins réunis. La densité de sa population sur les lieux très habités est sensiblement plus forte, comme on peut le constater sur la carte ci-dessous. 

image.png

Cependant, la France compte une densité de population bien plus importante que la Suède (105 habitants au km2) et un nombre d’habitants bien supérieur. Je rejoins donc le Monde pour indiquer que le comparatif est hasardeux. Ce que l’on peut effectivement constater; tout comme Le Monde, c’est que la Suède compte moins de morts par millions d’habitants que la France à densité de population comparable (mais plus que la Finlande et la Norvège). De là, on peut se poser la question de l’efficacité du confinement, ce que fait le documentaire Hold Up (en donnant son avis sur le fait que ce n’est pas efficace) et ce que ne fait quasiment jamais Le Monde (sauf pour contredire ceux qui estiment que le confinement n’est pas efficace)…Le problème ne viendrait-il pas de là ? 
La question suédoise soulevée par le documentaire soulève donc une autre question essentielle  : Comment se fait-il qu’il soit si compliqué, en France, de mettre en doute l’efficacité du confinement, comme l’efficacité des mesures gouvernementales concernant le Covid, en règle générale ?

 
6- Une fausse information sur des « camps d’internement » Covid au Canada  ?

Pour commencer ce propos, voici en lien une discussion à la chambre des députés canadienne à ce sujet…Vous vous ferez votre idée : 

https://odysee.com/@DvlNn:d/Les-camps-d’internement-arrivent-au-Canada-au-printemps-2021—Oct-8-2020:5?fbclid=IwAR1ceV9mWWFZmoMOic_J7uXX-xMumwYEuGQUNS_2oT_o9pP2m0sga8LItzk


https://odysee.com/@DvlNn:d/Les-camps-d’internement-arrivent-au-Canada-au-printemps-2021—Oct-8-2020:5?fbclid=IwAR1ceV9mWWFZmoMOic_J7uXX-xMumwYEuGQUNS_2oT_o9pP2m0sga8LItzk

Voici ce que répond Le Monde en affirmant que le propos de « Hold up » est faux : « Mais contrairement à ce que suggère ce parlementaire, le gouvernement canadien ne porte aucun projet de créer des « camps d’internement » de Canadiens. Le premier ministre, Justin Trudeau, y a lui-même répondu, dénonçant une campagne de « désinformation ».  


Bon, bon, bon…cette réponse me semble tout à fait parcellaire et utilise de bien grand mot « C’est Faux ! » avec une bien petite et incomplète explication venant étayer cette affirmation…Ca n’est pas un « complotiste » comme moi que ça va convaincre…je vous renvois donc à la vidéo de la chambre des député, au documentaire « Hold Up » et à l’article de « debunkage » du monde et vous laisse vous faire votre propre et personnel avis. 


7- Un prétendu test pour détecter le Covid-19 dès 2015 ?


Ce que dit Le Monde : « Autre thèse avancée par le documentaire : un cercle d’initiés aurait eu connaissance de l’existence du coronavirus SARS-CoV-2 bien avant 2019. Jean-Bernard Fourtillan, un ancien professeur de chimie thérapeutique (par ailleurs mis en cause dans une affaire d’essais cliniques douteux), assure qu’il a récemment « découvert que l’on avait pris un brevet sur les tests pour détecter la maladie Covid-19 le 13 octobre 2015. Donc ils connaissaient le virus… » »Mais le Monde dit que c’est faux : « Le brevet évoqué dans le documentaire existe bel et bien, mais son origine et ses finalités ont été déformées par M. Fourtillan » »En revanche, M. Rothschild a formulé, depuis, plusieurs ajouts à ce brevet, comme l’y autorise le système américain de propriété intellectuelle. La dernière en date remonte au 17 mai 2020, et est intitulée « System and Method for Testing for COVID-19 ».

Il y a donc bien, cette fois, un lien avec la pandémie actuelle, mais largement ultérieur aux prémices de celles-ci. »

Hmmm, Mr Rothschild en personne…C’est intéressant. Il y a donc erreur sur les dates, c’est possible…Et les Rothschild sont mêlés à tout ça…C’est pas faux…Bien, bien, bien, merci Le Monde pour cette information….Sinon en terme de familles fortunées faisant la pluie et le beau temps et souvent très concernées par ces histoires de virus, on à les Rockfeller également : 

image.png

Voilà pour cette modeste et rapide analyse. Je ne souhaite convaincre personne; si vous me lisez, c’est votre problème.

Faites-vous vos propres opinions et ne suivez plus les sirènes de ceux qui semblent vous dire quoi penser, alors que c’est à vous, en tant qu’adulte non-infantilisé de le faire.

Je remercie le documentaire « Hold Up », que j’ai pris plaisir à voir et le journal Le Monde, que j’ai pris plaisir à lire (même si ce fut un plaisir plus amusé).

Ville et campagne

L’herbe est elle plus verte ailleurs ? Question que nombre de déménageurs, pas toujours bretons, se posent. Alors on part, à moindre frais en terme de déconditionnements sociaux. On part vivre en ville, à la campagne, on change de région, de pays, on découvre de nouveaux accents, de nouvelles cultures, de nouveaux fromages. Il n’est point nécessaire pour cela, de changer sa vision des choses, de la vie, de la société de manière fondamentale, non ! C’est plutôt comme changer son sac d’aspirateur, l’autre était plein de poussière, de souvenirs, on avait besoin de faire de la place pour respirer à nouveau, alors on le change…

Ainsi, nombreux sont les jeunes de la campagne, à inspirer à une vie plus urbaine, jalonnée des occupations proximiteuses auxquelles semble adhérer cette strate de la population. A l’inverse, les gens stressés de la ville, pollués dans leurs bronches et dans leur tête des fracas quotidiens de la vie de travailleurs, eux, font le chemin inverse. Evoluant dans la grise atmosphère bruyante des gens qui bougent sans cesse en se frôlant, ces urbains aspirent à plus de calme, de verdure, d’herbe verte, de ciel bleu, bien que saupoudré de quelques pesticides et chemtrails à foison…

Bref, nombreux sont candidats à un changement de décor, même artificiel. 

Ces contradicteurs de l’exode rural, prenant les places laissées libres par les paysans à qui on a volé, jadis le travail, arrivent ainsi. Remplis de rêves et d’idées préconçues, leurs névroses plein les bagages, ils transforment les anciens corps de ferme en gîtes résidentiels, gardant le charme de la pierre pour l’extérieur et leur mode de vie ikéa pour l’intérieur. C’est une belle représentation de leur démarche, une sorte de légume vert farcie à la sauce industriel, un choux au ketchup…  

Au final, chacun fait bien comme il peut, et il est vrai qu’un leitmotiv pouvant être perçu comme extérieur, superficiel, peut parfois représenter un point de départ vers un changement de chemin plus radical et fondamental. Souvent, cela ne semble pas être le cas, mais quand bien même, si tous ne gagnent pas au loto, quand on est dos au mur et que l’on sent que sa vie amène à une impasse peu ragoutante, pourquoi ne pas tenter sa chance, puisqu’on a plus grand chose à perdre. 

Concernant ses migrateurs de l’intérieur du système, bien qu’ayant changé d’espace, ils sont souvent ramenés aux similitudes entre leur ancien espace de vie et le nouveau. La terre, fait souvent le lien, et ramène parfois les gens à leur ancrage naturel, qui les submerge, voir les sublime malgré eux. 

De la terre ils sont né et à la terre il repartiront, ils serviront de semence aux nouvelles vies qui renaîtront de leurs cendres. Espérons que les nouveaux venus sauront se libérer plus tôt que leurs prédécesseurs, afin que ça soit autre chose que leur mort qui les libère. 

Paroles de la chanson :

Dans le triste gris de la ville

on voudrait parfois prendre l’air

que le ciel bleu dédramatise

un quotidien loin de nous plaire

Mais auquel on se conditionne

parce que la vie c’est bien comme ça

il faut bien prendre ce qu’on nous donne

même si c’est à perte et fraca

A grand coup de périph et de métro

de gens qui tirent la gueule en troupeau

on se dit qu’on quitterait bien l’urbain

le « burn out » nous tenant la main

Et l’on s’enfuit et l’on espère

une vie meilleure au naturel

c’est en allant au changement d’air

qu’il faut se faire à son nouvel atmosphère

il faut s’y faire

Les paysans vous le diront

la campagne est une bonne raison

de vivre parmi les âne

et de se contenter de leurs discussions

Parmi les vaches et les brebis

les écureuils et les moutons

c’est la campagne qui vous rhabille

de ses quelques pitréfactions

loin de la ville

et près de la merde

l’air pure que tu respires

et tes envies de braire

Tu vas pouvoir te ressourcer

entre toi et tes crises de nerfs

plus rien ne vient s’interposer

ligne directe avec ta misère

Y’a plus personne pour te subir

alors tu te subis toi-même

et c’est à force de te souffri

que tu comprends ce quil te reste à faire

Le bonheur est dans le pré

il est bien là six pieds sous terre

bien là ou tu vas t’enterrer

bien loin de tes psychoses ameres

auxquelles tu t’es trop exposées

la campagne fait aimer la terre

en sédiments fertilisés

voilà tout ce à quoi tu sers

De la ville jusqu’à la campagne

ta vie n’auras rien inspirer

d’autre que les vers qui t’accompagnent

loin de ta vie triste à pleurer

triste à pleurer, triste à pleurer, loin de ta vie triste à pleurer

ta vie tu l’auras emporté

avec toi jusqu’à t’écoeurer, avec toi jusqu’à t’écoeurer

avec toi jusqu’à te trouver, six pieds sous terre bien enterré.

Nous n’irons pas plus loin

Une vieille chanson d’amour contrarié.

L’amour, l’amour et surtout, l’amour contrarié se brisant sur les chemins des humeurs contraires.

Carrefour des civilisations et des relations humaines, les liaisons presque dangereuses entre deux êtres ne concrétisant pas leur relation dans la durée, les amours déçus, font parti des quelques classiques que nous connaissons tous au sein de nos relations sociales.

Que faire ?

Rien bien sûre, si ce n’est en pondre une chanson nous rappelant ce moment pénible à mâcher, à digérer et enfin à évacuer comme il convient.

Paroles de la chanson

Je te regarde, tu vois loin

Ou je m’égare sur ton chemin

je suis perdu dans les méandres

de tes valeurs et leur contraire

L’indécision dont tu fais preuve

fait naître en moi quelques rancoeurs

j’avais commencé un voyage

qui se voit maintenant terminé

La distance efface les sillons

de l’ancienne animosité

c’est au carrefour que je te suis

mais tu me dis…mis tu me dis

Que nous n’irons pas plus loin…nous n’irons pas plus loin…Nous n’irons pas plus loin…Nous n’irons p

as…Plus loin

Faisons table rase du passé

connerie de philosophie de mes deux

mes valises que j’ai amassé

par ton souvenir, au coin des yeux

mes insomnies au quotidien

rendant mes nuits comme peau de chagrin

font que t’es pas vraiment partis

que ton corps reste dans le mien

Marchant tout seul pour deux personnes

m’a bien fait usé mes semelles

quand je bouge je déplace des tonnes

jusqu’à m’en exploser les veines

Je trace les lignes que j’ai semé

bientôt y pousseront des rosiers

je reste là, je ne fais plus rien

je pense à toi et tu me dis…

Que nous n’irons pas plus loin…nous n’irons pas plus loin…Nous n’irons pas plus loin…Que le dista

nce de ma bite à mon cerveaux

Nous n’irons pas la haut…Nous n’irons pas plus loin..Nous n’irons pas plus loin…Nous n’irons pas….

Plus loin.

Renaissance

Une réflexion sur la vie, les choses, qui viennent et qui partent, qui se meuvent et se tiennent…

Un spectacle très inspirant, qui s’expire tout autant et qui laisse à penser que l’on y est tout petit, des tout petits bonhommes dans un monde bien vaste.

Paroles de la chanson :

Nostalgies automnales des paradis perdus

que l’on avait omis de retrouver sur soi

voyageant en leur sein, sans ne jamais savoir

qu’ils étaient notre vie, que l’on cherchait au loin


Marchant à présent parmis les feuilles mortes

qui serviront plus tard de tapis nourriciers

de pourrissure ancienne à champs des plus fertiles

évoluant ensemble, voir le ciel se coucher.

 
On dormira ici, se fondant dans la terre

sentant les vents d’en haut tout à coup nous frôler

tous les temps de passages qui sur nous vocifèrent

les univers nouveaux qui vont nous survoler


Se pensant éternelles les poussières se libèrent

d’autres occupations que de penser à soi

s’étalant sous nos pieds, se dissolvant dans l’air

se volatiliseront des mémoires ici bas

Les gens dorment et sans bruit

disparaissent

des saisons qui s’effacent

le temps passe et oublie

l’illusion

qui recouvre leurs traces

Handicapé

Handicapé, on l’est tous quelque part, il y a ceux pour qui sa se voit, et certains autres qui ne sont pas encore au courant. Combleront-il un jour ce vide de connaissance ?

Paroles de la chanson :

Je me traine comme une limace et sa carcasse qui ne déplace que ses traces de bave

et je peine à me faire ma place, au sein d’une populace pressée, que mon fauteuil gêne pour passer

Alors je roule, je roule

par delà les bosses des trottoirs

et je soule, je soule,

jusqu’à ce qu’on m’aide à me faire ma place

je patiente, je poireaute

attendant qu’on m’ouvre l’ascenseur

pour que je puisse voir la vie comme vous

sans que mes jambes supportent ma douleur…

Des véhicules adpatés

garés sur place handicapé

des toilettes pour vider ma poche

et des infirmiers pour le coucher

je gobe 30 médicaments par jour

et je suis motivé pour bosser

car le travail parait plus cool

que toute une journée alitée

Alors je roule, je roule, par delà les bosses des trottoirs et je soule, je soule, jusqu’à ce qu’on m’aide à me faire ma place, je patiente, je poireaute, attendant qu’on m’ouvre l’ascenseur, pour que je puisse voir le monde comme vous, sans que mes jambes supportent ma douleur…

Pas devenu moins chiant qu’avant,

j’ai juste du plus vous supporter

qu’au temps ou dans nos différents

j’avais l’occasion de me barrer

on a tous besoin de quelqun

moi souvent un peu plus qu’un autre

alors je m’adapte et prend le train

dans le wagon qui est le notre

L’autonomie

c’est plus pour moi

ça me fait mal

d’avoir bsoin de vous

pour pas crever

seul dans mes draps

a me chier dessus

par tous les trous

Vous vivriez bien seul sans moi

mais pas de bol, j’ai décidé de vivre

même si ùmes membres, ne marchent pas

ma vie ne me semble pas inutile

pour moi et peut-être un peu pour vous

tant pis, si vous ne remarquez pas

qu’en me trainant, par petits bouts, vous deviendrez moins cons que moi…

Alors je roule, je roule, par delà les bosses des trottoirs et je soule, je soule, jusqu’à ce qu’on m’aide à me faire ma place, je patiente, je poireaute, attendant qu’on m’ouvre l’ascenseur, pour que je puisse voir le monde comme vous, sans que mes jambes supportent ma douleur…

Lutte des classes !

La classe bourgeoise est l’ennemi des classes populaire.

Elle compose entièrement la classe politique, qui est l’ennemi des classes populaires.

Elle compose entièrement la classe médiatique, qui informe de fausses réalités orientées en fonction des arrangements du pouvoir bourgeois et est l’ennemi des classes populaires.

Elle compose quasi-entièrement la classe enseignante, ennemi des classes populaires et bras armé éducatif pour que les masses adhèrent à la culture de la soumission au pouvoir bourgeois.

Elle endoctrine complètement la classe sécuritaire (policier et gendarmes) qui est le bras armé du pouvoir bourgeois, ennemi des classes populaires. Tous ces groupes de population œuvrent ensemble, de manière coordonner à soumettre, exploiter et humilier les classes populaires.

Les classes populaires sont diverses, mais subissent ensemble, un ordre économique, social et culturel dans lequel elles sont la chair à canon, l’extracteur de richesses, le charbon pour les chaudières de la croissance qui ne profite qu’à leurs exploiteurs.


La prise de conscience des classes populaires de leur unité dans leur oppression est nécessaire.
Les classes populaires sont le nombre, les classes populaire sont la force, les classes populaires sont celles qui font l’économie réelle. Sans classes populaires, pas de croissance, pas de profits pour les actionnaires. Sans les classes populaires, ces assistés de bourgeois devraient se débrouiller seul sans larbins pour leur lustrer leur mode de vie irréel au regard du mode de vie imposé à tout ce qui n’est pas eux.


Les classes populaires ont le pouvoir réel de s’auto déterminer en fonction de leurs intérêts communs et non comme aujourd’hui, de suivre leurs conditionnements malveillants en fonction du conservatisme social de la classe bourgeoise.


Il est nécessaire que les classes populaires prennent conscience des réalités au delà de ce que les discours médiatiques leur racontent comme histoires. Du Covid, du terrorisme, de faux débats, du divertissement pour les endormir, de l’endoctrinement à la culture commerçante, à la culture de leur propre domination.


De la prise de conscience, naîtra le sentiment d’injustice et d’absurdité de végéter dans un tel système. De se sentiment de rejet, naître la révolte et de cette révolte naîtra la fondation d’un nouveau système, que j’espère plus équilibré que le précédent, que j’espère ne pas voir tomber dans les mains exclusives d’un petit groupe social, bourgeoisie ou non.


Tout ce processus me paraît inéluctable, il convient de s’y préparer, pour oeuvrer au mieux, afin qu’il se passe dans les meilleures conditions possibles et que le résultat qui en découle soit le meilleur possible.