Réflexion sur une révolution nécessaire

(Texte issu d’une conversation sur un réseau social)

Qu’est ce qu’il vous faut encore de plus pour commencer à vous réveiller ? Pour comprendre que vous êtes manipulés ? 


A la minorité braillarde des petits bourgeois, relais zélés des matraquages médiatiques du mainstream et soutien invétérés du régime néolibéral ? Je pense qu’il leur en faudra toujours un peu plus, le fascisme leur va comme un gant #leskaposdelarepublique…pourvu qu’ils continuent à jouir de leurs médiocres privilèges sur le dos de ceux qu’ils s’arrangent bien à ne pas voir. Aux autres ? Ceux qui n’ont aucun intérêt à ce que ce système qui les exploite, les rabaisse et les humilie perdure ? Je pense que plus le pouvoir bourgeois se sent tout puissant et mènera sa politique de fascisme décomplexé, plus ils ne se sentiront mal à l’aise dans le rôle des dindons de la farce. Sérieusement, confinés sauf pour aller bosser ? L’étape d’après ça sera quoi ? Qu’ils se réjouissent d’avoir encore le droit de rentrer chez eux, pour qu’ensuite on les parque dans des dortoirs pour qu’ils ne vivent plus qu’au travail ?   Tout ça, c’est de la prise de conscience de son rôle social en barre ! Et après la prise de conscience, il y a quoi ? (A Camus dans l’homme révolté » à une petite idée sur la question) Le pouvoir bourgeois à trop duré, ses dirigeants sont trop déconnectés des réalités sociales pour prendre des décisions qui ne leur nuiront pas à terme. Ca sent très fort la fin de régime et je m’en réjouis. Tout vaut mieux que ça.

oui mais pour faire quoi ? 


Certains diront que simplement crier révolution n’amène rien … si …au pire , les extrêmes . La plupart des révolutions ont malheureusement abouti à des dictatures. Il ne suffit pas de crier mais il faut aussi voir ce qui peut nous attendre derrière . Il y a de nombreux dirigeants dans le monde , sont ils tous de la même graine ? Quel est le régime aujourd’hui qui fonctionne ?


Je répondrai à ces questions par une autre : Est-il mieux de rien faire et de laisser le pouvoir bourgeois terminer son spectacle et préparer le suivant ? 
 Les extrêmes que l’on nous agite en cas de velléité de changement de régime, ne sont-ils pas déjà présent ? Que voulez vous de plus, des fers au pieds ? Un changement est toujours un risque, mais le non-changement, dans le cas présent, n’est-il pas un risque certain, une inconscience, une irresponsabilité vis à vis du présent et du futur ? 
Tous les dirigeants sont-ils de la même graine ? 
La plupart, hélas. Ce sont des gens avides de pouvoir, l’ayant recherché et s’en étant fait un objectif de vie, de carrière. Très peu aujourd’hui, me semblent avoir un sens aigu du collectif, de leur service du à leurs administrés et non l’inverse. 


Crier révolution est déjà une bonne chose, cela vient d’une prise de conscience nécessaire et de plus en plus collective, majoritaire. Quand à mes idées, pour autre chose de mieux, un autre type de gouvernance pour mieux vivre en collectivité, de nouvelles personnes à la coordination et un nouveau contrat social avec de réels garde fous pour le faire respecter…J’ai tout un programme…Mais comme je ne veux pas finir comme Coupat, Assange ou autres êtres pensant avant l’heure, je m’abstiendrai d’en détailler les termes chez ce cher Marc Z. Ce blog en détaillera certains termes dans différents articles Je vous propose à ceux qui se considèrent comme des citoyens, et même aux autres, de réfléchir de votre côté, vous aurez certainement tout un tas d’idées au moins aussi intéressantes que les miennes. Par la même, je nous propose tous de cesser de pratiquer la croyance religieuse en l’inéluctabilité d’un pouvoir bourgeois qui nous prouve chaque jour son incompétence et sa malveillance envers tout ce qui n’est pas lui…Même avec ses perroquets zélés qui pullulent sur les réseaux sociaux, ce système est malveillant. En cas de houle, ils seront tous foutu au bord du précipice…Montrés comme les bouc émissaires des tenants des ficelles, qui se planqueront derrière leurs marionnettes, comme à chaque fois en fin de régime…. 

Ne rien faire ne me semble donc pas une option valable si l’on veut que les choses changent, car je ne pense pas que le pouvoir bourgeois désaxe sa route de lui même, ou que les choses revirement de manière naturelle.  Le fait unique de crier révolution n’amène rien en soi. même avoir de bonnes idées , ne gagera pas qu’elles soient partagées par tous.  Il semblerait être dans la nature humaine d aimer la contradiction et la confrontation. Il faudra certainement convaincre pour que des idées neuves  au sujet de l’organisation collective soient prises en compte.

  
D’abord crier révolution, ensuite la faire. Je ne puis quantifier qui pourrait avoir les mêmes idées, et je suis certains que mes opinions politiques ne sont pas majoritaires et ne convaincront jamais une majorité. Ce n’est pas une révolution pour imposer des opinions politiques qu’il faut faire, mais une révolution instituant un régime politique objectif, avec des droits, des devoirs, une citoyenneté réelle et matérielle. Un régime politique de ce type, devra être concerté avec tous, par le biais de doléance, constituantes, réunion locales et représentants de ces entités locales à la subdivision locale supérieure…Ceci devra être fait avec des personnes, tout le monde, aux opinions politiques et idées sur le bien vivre ensemble différentes…des communistes, des libéraux, des fachos, des condescendants, des cons, des intelligents, des connards, des gens vertueux. Ils composent tous notre monde et plutôt que de les exclure, il conviendrait de leur montrer l’exemple de ce que peut être une société plus équilibrée et bienveillante.

Les institutions devront être élaborées avec l’accord de tous, ou d’une très forte majorités de tous. (les bourgeois ne seront, en grande partie, jamais d’accord, trop intéressé par le système actuel, ou ayant la conviction forete de l’être). Tout ceci est très réaliste, réalisable, sur le principe . Les institutions ne doivent pas être politiques, elles doivent être le socle avec lequel on fait de la politique. Je serai ravi de tenter de convaincre du bien fondé de mes idées, au sein d’un système institué honnête. Nous sommes loin d’y être actuellement. Il faut, donc, dans un premier temps, instituer un tel système, former les citoyens à son fonctionnement, à leurs droits, leurs libertés, du contrat social qu’ils signent et qui implique des contre parties pour que ça fonctionne, des efforts, des participations. Aujourd’hui, le pouvoir fait tout pour éloigner les citoyens de leur citoyenneté perdue il y a bien longtemps (si elle a déjà existé…). Les gens seraient ravi, s’ils comprenaient leur intérêt dans le mieux vivre en collectivité, d’y participer, de s’y engager. Aujourd’hui, nous vivons dans une société de bourgeois, faite par les bourgeois, pour les bourgeois. Le but de ses institutions sont le conservatisme social, le contrôle de la population par une minorité. Bien que l’après « crier révolution », soit effectivement plus constructif, ce n’est qu’une continuité de la construction démarrant par le « crier révolution ». je ne veux pas culpabiliser les gens qui crient révolution sans avoir écrit de bouquin sur la question. Les Gilets Jaunes ont démontré qu’il fallait peu de temps à une personne éloignée de sa citoyenneté, pour se la réapproprier et pour avoir des raisonnements politiques très intéressants.  

En ces temps de fascisme ambiant, pesant, oppressif, il est temps d’œuvrer à ce que tout cela change. 

Attestation de non-renoncement aux soins- de non renoncement à sa liberté- de non-renoncement à ses droits de citoyen-

J’ai eu la surprise de tomber sur cette attestation nausée abonde sur les réseaux sociaux. (La première.

Je me suis donc permis de la remanier quelque peu (la deuxième).

C’est quand même quelque chose, le fascisme !

Définition :

Doctrine ou système politique tendant à instaurer dans un État un régime totalitaire

Qu’en ont dit certains « grands penseurs »…

« Le fascisme, ce n’est pas d’empêcher quelqu’un de dire, c’est d’obliger à dire » Roland Barthes

« Toute forme de mépris, si elle intervient en politique, prépare ou instaure le fascisme ». A Camus.

Actuellement, en ces temps troublés de pandémie, de terrorisme, de pandémie doublée de terrorisme, de stratégie de choc en veux tu en voilà (cf vidéo ci-dessous) … Il semble bien que nos maîtres aient à l’esprit de nous noyer dans un océan de peur, ou nous chercherions pour ne pas couler, à nous raccrocher à nos congénères tous aussi effrayés que nous, quitte à les faire couler à notre place. N’en disons pas plus, le « diviser pour mieux régner », ou encore, « le règne par la peur » sont aujourd’hui des concepts de domination dont nous usons et abusons dans nos vies d’exploitation quotidiennes.

Il se trouve que bien souvent, les personnes cherchant à imposer leurs morales, leurs valeurs, leurs éthiques aux autres, se trouvent être habitué à évoluer dans une cert&aine culture dominante au sein d’un groupe donné.

Prenons garde aux simplifications hâtives, la culture dominante ne veux pas toujours dire, même quasiment jamais, la culture du plus grand nombre. Non, la culture dominante, c’est la celle véhiculée par un groupe social au pouvoir, le plus souvent. De ces morales, ces cultures, sont édictées des valeurs, qui pour bon nombre d’entre elles, s’érigent en règles, en lois.

De là, il arrive facilement que des gens issus, ou véhiculant cette culture dominante, celle qui est soutenue par la coercition légitime au pouvoir, s’érigent en champion de la défense de l’ordre établit. C’est ainsi que l’on en vient à des dénonciations auprès des instances, de la part de ceux qui se sentent légitimes et légitimés par le seul ordre, la seule règle, la seule morale qui vaille.

Dans les bas fonds de ces remous de la pensée fasciste, on trouve le genre de document, comme cette attestation de renoncement aux soins, que je diffuse ici.

Cette attestation me dit, si tu veux avoir une autre opinion que celle de l’ordre établit, ai le courage de tes opinions et renonce aux bienfaits que pourrait t’apporter cet ordre. Ecris ton nom, ton adresse, fiche toi comme un banni du système et puis finalement, tu n’auras qu’à t’en aller, puisque notre seul système qui vaille, semble t’insupporter.

Pourquoi pas, finalement…Lorsque je n’aime pas quelqu’un, que je n’aime pas les règles de sa maison, je ne viens pas chez lui…

Mais cette maison ou je suis né, tout comme lui, est-ce bien chez lui ? N’est-ce pas chez nous ?

Sur quoi se base t-on pour imposer sa morale sociale à tous ?

Sur l’accord du plus grand nombre ?

Sur l’accord d’une minorité quoi s’accroche à son pouvoir ?

Au sein du pouvoir socio-culturel bourgeois, vecteur des dogmes néolibéraux dans la France actuelle, la caste des dirigeants et de leurs perroquet semble se leurrer dans une conscience d’être tous, puisque ne vivant qu’entre-eux.

C’est une erreur, de plus en plus visible. Ce pouvoir a imposé historiquement une vision du pouvoir se faisant par l’accord du plus grand nombre. Cette vision imposée, à raison pour les intérêts d’une minorité, n’a jamais été matérialisée dans les faits, cependant, elle a été imposée dans les esprits. Lorsque les esprits prendront pleine conscience de cette duperie, ils mettront clairement en cause la légitimité de ce pouvoir sur eux.

En revanche, le sentiment de toute puissance d’une minorité de bourgeois et de leurs suiveurs invétérés, lui se matérialise très vivement et encore plus en ces période de fin de régime, ou les bases des velléités de totalitarisme latentes, s’expriment bien plus clairement, vivement et publiquement. Cela se concrétise, notamment, par la diffusion de ces attestations de renoncement aux soins, immensément honteuses pour ceux qui les diffusent.

Je me suis permis de reprendre cette attestation et de la remanier à mon gout.

Cette société n’est pas la leur, le monde n’est pas à eux, ils finiront par le savoir et nous finirons par le savoir aussi.

Stigmatisation sociale : Enseignants VS Musulmans.

Au sein du merveilleux principe de pouvoir consistant à diviser pour mieux régner, la tendance actuelle impulsée par nos maîtres, tend au pugilat socio-culturel entre deux types de population, que tout rassemble, autant que tout oppose : les Musulmans et les Professeurs.

Certains sont les deux à la fois…Sale période pour eux.

Analysons ces deux corps sociaux séparément, et leur rapport à la stigmatisation et l’auto stigmatisation.

Les enseignants sont une partie de la population ayant une forte propension à l’auto-stigmatisation sociale et culturelle. Irresponsables, incurables et dangereux pour certains, cette partie de la population a pour spécificité de représenter le pouvoir (éducatif) auprès du tout venant social. Elle a tendance à pointer à qui est mineur et obligé de l’entendre, que ses stigmates sont les seuls qui puissent avoir le privilège de l’expression libre…

Disons qu’on ne peut plus parler du même type d’auto stigmatisations (du au contexte social) que celles que s’infligent elles-mêmes, des populations musulmanes dont la couleur de peau, la religion, ou même le lieu de résidence, rend moins facile certains accès à certains aspects basiques de la vie sociale, comme trouver un logement, du travail et ne pas se faire traiter comme des parias à longueur de discours médiatico-politiques. Irresponsables, incurables et dangereux pour certains, les tribunes de leurs agents stigmatisant, ont bien plus pignon sur rue, que celles s’appliquant au groupe de population des enseignants.

Cette différence s’explique très facilement par la place qu’occupent ces deux corps socio-culturels, au sein de la société française actuelle.

Heureusement, en ce sens, les choses évoluent.

Dans un certain crépitement de fin de régime, les tenants de nos coercitions légitimes tentent une fois de plus de diviser les uns et les autres, histoire d’occuper la populace à ne pas situer d’où vient le problème de stigmatisation et leur propension à s’y conforter dans une sorte de refuge socio-culturel.

Tout ceci est un réflexion sur le global.

Evidemment, tous les musulmans ne sont, heureusement, pas honteux d’être musulmans parce qu’un taré à coupé la tête d’un enseignant, au nom de l’interprétation d’une croyance que peut faire un taré (qui n’aurait certainement pas manqué de couper la tête de quelqu’un d’autre, pour toute autre raison, si son chemin de vie de taré à l’air libre était allé au delà).

Evidemment, tous les enseignants ne sont pas de gros collabos soutenant un régime fasciste dont la tendance sociale actuelle, est la stigmatisation de certains groupe de population auprès de ses « citoyens perroquets » les plus zélés à diffuser leur propagande (« je stigmatise les uns d’une main, je prive de liberté, de droits et de dignité les uns et les autres »).

Certains musulmans, comme certains enseignants, peuvent avoir une fâcheuse tendance à penser que leurs croyances religieuses, sont les seules qui vaillent…

C’est dommage de vouloir imposer sa morale aux autres…

Je trouve opportun qu’il y ai des règles communes, mais quand on parle d’avis et de croyance, il serait, selon moi, préférable, que chacun puisse s’exprimer et ne pas empêcher ceux d’autres croyances, ou d’autres avis, de le faire (dans le cadre d’une certaine bienséance, bienséance dont il serait opportun de retirer le fait de couper des têtes, ou encore de diffuser des images de prophète avec une étoile dans le cul en classe, à des élèves de 4e, en considérant, évidemment, que la deuxième proposition, ne justifie en rien la première).

J’ai également l’impression que pour arriver à cela, il faudrait que les tenants du régime politique en place actuellement en France, ne soient pas eux mêmes, des sortes de fanatiques religieux, imposant leurs dogmes et les croyances de leur caste à l’ensemble de la population (et qu’on arrête de nous raconter que les gens les ont choisi, pure foutaise).. Cela me fait l’effet d’une république islamique ou le Coran est la loi…(le tout sans dire que le Coran est une religion et en interdisant de le dire, histoire de retirer les possibilités de définition de terme aux sujets du régime, dans le but qu’il ne puissent pas matérialiser ce qu’ils subissent et empêche ainsi, toute possibilité de prise de conscience de qui fait quoi, dans quel but).   

La question du « a qui profite le crime », est naturellement, dans ce cas, comme dans bien d’autres, à se poser.

Les musulmans, dans leur ensemble, en tant que communauté, ont-ils intérêt à ce que les professeurs aient peur de se faire couper la tête par eux, en cas de mot de travers ou de diffusion de dessins tout pourris ?

Les enseignants ont-ils ont-ils intérêts à se mettre à dos en les stigmatisant pour leurs croyances, culture, une bonne partie de leur public auquel il rendent leur service d’enseignement ?

Alors pourquoi œuvrer dans des considérations qui ne sont ni intéressantes pour les uns, ni pour les autres ?

Qu’est-ce qui nous pousse à faire des choses qui nous nuise ?

Qui pourrait y avoir un intérêt ?

Chacun répondra, ou non, à ces questionnements comme il le souhaite.

Deux poids, deux mesures et tête coupée…

Tien, un prof s’est fait couper la tête…
Et la queue ?
Et la tête !
Alouette !


Retraçons l’origine du mal :


Un prof en collège de banlieue parisienne, décide de faire un cours sur la liberté d’expression…Ce n’est peut-être pas le premier. Pourquoi pas, un bon sujet à traiter avec des élèves de collège.
En ces temps de procès suite aux attentats à Charlie Hebdo de 2015 (le temps de la « justice »), ont resurgi les « je suis Charlie » qu’on croyait définitivement enterrés des modes de matraquage de la presse mainstream, souvent relayées de manière très orthodoxes par nos chers enseignants, auprès de leurs élèves.


Ce Monsieur Samuel Paty, n’a donc certainement pas manqué de jouer son rôle social, en apportant sa pierre à l’édifice de la liberté d’expression des blancs bourgeois, visiblement en légitimité exclusive au sein des propagandes éducatives françaises.


Au final, voilà un crime spectaculaire. Un enseignant faisant de la provocation sociale et culturelle (on détaillera plus loin) se faisant décapiter par un taré. Rien ne justifie qu’on se fasse couper la tête, une évidence.


Ce qui m’intéresse ici, ce n’est pas le crime en lui même, mais les réactions qu’il provoque. Ce sont aussi ces origines probables, non pas celles amenant un taré à commettre un acte qu’il n’aurait certainement pas manqué de commettre sur d’autres, pour de toutes autres raisons, mais les origines d’un malaise social et culturel, terreau de ce crime exécuté par un taré qui n’est que la surface visible de l’iceberg.

Il conviendra donc d’évoquer plusieurs notions :


– la liberté d’expression

– le rôle social et culturel des enseignants

– le malaise social et culturel de la population musulmane en France

– les réactions suite au crime et les volontés d’orientations médiatico-politiques qui s’en suivent

Les caricatures incriminées…Est-ce vraiment intéressant ?


Non, elle sont toutes plus nulles et moins drôles les unes que les autres.
Faut-il les interdire ?
Non. Drôles ou pas drôles, de qualité ou non.


Est-ce vraiment opportun de diffuser auprès d’élèves de 4e, un dessin de Mahomet avec une étoiles dans les fesses, lorsqu’on est professeur dans l’exercice des ses fonctions ?


Je ne pense pas et ce n’est pas pour moi une question de religion, ou de blasphème religieux, mais plus une question de bon sens éducatif.

Constater ceci me laisserai tendre à penser que le professeur en question fait passer ses convictions politiques personnelles, prioritairement aux vertus éducatives de son enseignement.

Ainsi, je comprends bien que des parents se soient plaint du cours du professeurs, et que quelques-uns des plus coincés du cul d’entre eux, aient appelé à manifester, ou à se plaindre collectivement auprès de la hiérarchie de l’enseignant, sur son enseignement. Non, les vilains musulmans n’ont pas demandé à ce que soit tué le professeur, il se trouve simplement qu’un taré est passé par ce contexte local de conflit parents/professeur, ou parents/établissement et qu’il n’a pas trouvé mieux que de venir couper la tête à ce Monsieur Paty


Les réactions suite à l’acte :


Evidemment, suite à cette voie de fait (rappelons qu’en France, il y a plusieurs assassinats par jours, et il doit y avoir plusieurs têtes coupées par an…), les réactions n »ont pas manqué de se faire entendre.
Il ne s’agit pas de se cacher derrière son petit doigt non-plus, ce crime a bien été commis par un musulman (jeune et taré), au nom de la défense de l’image du prophète Mahomet contre un impie l’ayant profané…Il s’agit donc d’un crime commis au nom de la religion musulmane, c’est très clair.
Nos chers islamophobes plus ou moins dormants, n’ont donc pas manqué cette bonne occasion pour se manifester. Lorsqu’un taré tue au nom de l’islam, c’est naturellement l’islam qui veut tuer tous les blancs bourgeois défendant leur liberté d’expression blanc bourgeoise, contre le vilain islam qui n’aime pas les dessins pourris de Charlie Hebdo…


Pire du pire, les courageux professeurs, se sentant d’un coups des défenseurs de leur liberté d’expression et des champions antifascistes, liberté d’expression qu’ils bafouent quotidiennement concernant tout ce qui sort de leur doxa socio-culturelle bourgeoise, et fascisme pour lequel ils sont les agents collaborationnistes en muselant quotidiennement leurs élèves avec leur masque magique, ainsi qu’avec la propagande sanitaire et sécuritaire qu’ils relaient, diffusent et défendent.


Rien, d’étonnant à ce que les professeurs aient une réaction coporatrice, rien d’étonnant non plus à ce qu’ils se sentent concernés par le meurtre de leur collègue. On est naturellement plus concerné par les choses qui nous concernent, et plus elles nous concernent directement, plus elles nous font réagir. Les professeurs, comme bien d’autres, ne réagiront donc pas trop à tous les meurtres ne concernant pas des professeurs et à toute atteinte à la morale qui ne sera pas celle de leur classe sociale.


Les professeurs, puisque c’est leur mode d’expression habituel et exclusif, n’ont donc pas manqué de se rassembler pour manifester leur soutien à leur confrère décédé.


Tien ? On a le droit de manifester pas les temps qui courent…Visiblement, pour ce coup ci, les professeurs en ont eu le droit…Et ne se sont pas fait taper dessus par les CRS….

Un des problèmes soulevé par cette affaire de l’homme à la tête coupée, réside dans le fait que les professeurs ont tendance à diffuser leurs avis, leur morale, de leur position de professeur de la république, « élite intellectuelle de la nation » (du moins, semblent-ils souvent le penser).

Ils diffusent leurs avis de classe en classe, comme étant les avis et les morales communes, ce qui est loin d’être le cas. Leur enseignement est obligatoire, l’adhésion à leur morale n’est pas encore unanime. De ce phénomène, vient naturellement un sentiment d’arrogance subie par des groupes de population ne se sentant pas solidaire de cette morale diffusée obligatoirement et parfois avec beaucoup d’aplomb, à leurs enfants.

Deux poids, deux mesures :


Si réelle liberté d’expression, on devrait pouvoir cracher sur tout le monde, toutes les coutumes, croyances, religions…Or, ce n’est pas du tout le cas en France et visiblement, il y en a que ça énerve.
A l’éducation nationale, les professeurs se font souvent les ayatollah de la culture dominante, celle qui donne le droit de cracher sur tels ou tels, plutôt que tels ou tels.
Pour allumer la mèche de la violence aveugle, il aura suffit qu’un adepte orthodoxe du fameux « je suis Charlie », applique ses dogmes de manière rigoriste devant un public visiblement pas encore prêt à faire la transition vers la pensée unique du « meilleur des mondes ».
Ce monsieur Paty, semblait donc ne pas avoir assez la tête sur les épaules, pour adapter ses croyances au contexte ambiant. Le contexte ambiant se serait donc chargé de joindre le geste à sa parole, de quoi lui remettre un peu plus les pieds sur terre, malheureusement en lui faisant perdre la tête dans l’opération, ce qui est, dans tous les cas et avec toutes explications du monde, déplorable.
  


Il me semble nécessaire de redéfinir la portée religieuse de croyances étatiques relayées massivement par ses fonctionnaires, notamment au sein de l’éducation nationale.

Ceci me donne l’effet d’une famille arrivée dans un pays étranger, et obligée de scolarisée son enfant, puisque scolarité obligatoire dans ce pays, comme chez nous, dans une école coranique. La famille ne souhaite pas adhérer aux valeurs de l’islam, mais est obligée dans ce pays, de scolariser ses enfants dans une école coranique. C’est évident qu’il y a quelque chose qui n’ira pas, pour école, pour la famille…
A l’éducation nationale, c’est un peu pareil…Il y a des personnes n’adhérant pas forcément aux valeurs de la religion de l’état nation macronien, issues de l’état nation blanc bourgeois…Ces familles sont obligées d’inscrire leur gosse, encore plus depuis les lois récentes restreignant fortement l’école à domicile, dans des écoles de la religion « laïque française ». Ce qui est particulier, dans ce cas, réside dans le fait que cette religion interdit de la définir comme telle, ce qui a tendance à la faire considérer comme faisant partie des lois naturelles, ce qui la rend encore plus intégriste que les autres religions. (ces adeptes ne matérialisant pas le fait d’être croyant en une religion, mais se fourvoyant dans une sorte de science infuse, ainsi très naturellement diffuse…) 


Pour conclure…


En résumé, il s’agit ici d’un meurtre, dont il convient de ne pas nier une portée religieuse flagrante (religion musulmanne VS religion blanc bourgeoise). Il convient de rappeler que ce meurtre, n’est que l’acte d’un fou isolé, et non d’un terrorisme islamique généralisé en France. Il convient de contextualiser l’état de la liberté d’expression en France en général et dans l’éducation nationale en particulier, ou les valeurs, codes, normes, éthiques de la bourgeoisie sociale, semblent être les seuls à avoir droit de citer. Il convient de rappeler que les professeurs diffusent quotidiennement cette propagande sociale culturelle à un public, « tout venant social », n’y adhérant pas forcément et se sentant parfois stigmatisé, par des enseignants faisant du zèle auprès de leurs enfants à l’école. 


Je ne cautionne en rien, que quiconque se fasse couper la tête, qu’importe la raison. 


Je ne cautionne pas plus le fascisme diffusé par quelconque groupe de croyant, se permettant de tuer quiconque ne croit pas, ou n’agit pas dans la bonne orthodoxie comportementale prônée par cette croyance. 


Je suis pour une liberté d’expression réelle et non propriété exclusive de certains groupes de population.

Clochard

Je parcourais les ruelles

les bras gonflés au Subutex

je suis un homme comme tout le monde

mais ça se voit moins que les autres

heureusement que j’ai des godasses pour cacher le peu de pieds qui me reste

dans mes chaussettes y’a plus de place les champis sont majoritaires

majoritaires

Je vire du rouge au blanc sur ma peau comme quand je bois

l’amertume de mon quotidien qui conduit à mon trépas

maintenant je me souviens de ma tendre enfance, l’éducation soit dans la gueule soit dans le cul

j’ai préféré la rue, très jeune je m’y suis réfugié, embaumé dans les vapeurs tant que je tenais la forme

je brulais mes premières heures, sous les ponts ou les gens dorment

Les années ont façonnées un ado en un zombie

qui à force de se défoncé paraissait avoir vieilli

de tant d’années, passées au solel de la rue

de tant d’années, passées au soleil de la rue

En regardant…les regards

en regardant…les regards

Perdus des autres gens

Perdus des autres gens

on voyait passer le temps

On voyait passer le temps qui passe sur nous comme le vent

Qui passe sur nous bien plus souvent que sur ceux qui nous passent devant

On regardait passer le temps qui passe sur nous comme le vent, qui passe sur nous bien plus souvent que sur ceux

qui nous passent devant…

C’est une bonne nuit de sommeil, il faudrait se lever

c’est une belle journée, une belle journée

mais le vent sur la face, n’est pas nécéssaire

faudra faire avec, faudra faire avec

et comme c’est bon de prendre l’air avec ce soleil, qui nous congèle les culs

avec ce soleil qui congèle tous les culs que j’ai vu

Il ne faut pas trop s’en faire pour ne pas effrayer

Tous ces gens qi s’affairent, ne pas les emmerder

il faudrait s’inqiéter de ceux qui pouraient te laisser crever

il faudrait t’inquiéter de ceux qui pourraient te laisser crever

la bouche ouverte…

La statut n’a pas bougée, moi je n’ai pas changé de statut

car c’est quand même dans la rue qu’on voit le mieux les étoiles

le nez gros comme une pastèque, fourrée au produits illicites

que l’on ne trouve que sous les étoiles loin de ceux

que ça irrite

C’est une bonne nuit sommeil, il faudrait se lever

c’est une belle journée, une belle journée

Vacances

Vacances, congés,

congés de qui ? Congés de quoi ? 

Congé de vous, congé de moi ?

Une mise en veille de nos périodes habituelles

Ou nous vrillons comme des fourmies

à la confection de nos vies

le tout en collectivité

et les petits trous bien creusés

serviront à mieux vivre ensemble

bien à l’abri de nos terriers


et voilà que nous y retournons

dans nos cellules toutes personnelles

sans avoir fait voeux de silence

nous n’y ferons pas trop de bruit

nous reposerons la bête un temps

juste le temps de reprendre son souffle

que nous cracheront au gré du temps

d’exploitation qui donne la soupe


Amassons bien les petites miettes

que nos maîtres nous ont accordé

observons bien de nos fenêtres

que l’on ne vienne pas les convoiter


nous en feront des petits tas

agrémentant nos repas d’hiver

pour que l’on ai un peu moins froid

quand on nous privera de chaudière


quand on nous privera de maison

quand on nous privera de congés

quand on nous privera d’horizon

quand on ne pourra que travailler


Sachez profiter de vos vacances

Elles seront peut-être les dernières

nostalgie de ce bon vieux temps

dont nos mémoires feront poussière

Majorité silencieuse ou minorité braillarde ?

Des hordes de gens haineux, des hordes de complotistes, des hordes de barbares en tout genre…
En voilà des idées qui passent par delà réseaux et comptoirs du commerce, que l’on entend et qu’on légifère comme sortant du paradigme des dogmes imposés à la populace. 


La majorité silencieuse, celle qui s’identifie visiblement comme telle, s’inquiète de tout ceci, mais s’inquiète bruyamment. 

Étalage de peurs diverses sur fond de publicité normative, le bruit des bottes anonymes sait se faire entendre pour qui dit ne pas faire de bruit. Bien ancré dans un monde où il lui convient de ne pas trop réfléchir, ne reflétant que très peu la lumière qui passe, cette majorité silencieuse auto-proclamée s’exprime et prime sur tout autre idée que les siennes. 


Mais revenons sur la définition identitaire de ce groupe de population…


Majorité pourquoi ? 


Parce qu’elle fait beaucoup de bruit ? 


Parce qu’elle est à l’aise pour exprimer l’opinion qui ne fera jamais objet de censure de la coercition officielle  ?


Parcequ’elle se sent légitimé par la puissance économique, politique, sociale et culturelle dont elle diffuse les dogmes ? 


La majorité n’est-elle pas une valeur, un nombre ? Et combien sont-ils finalement ? Combien ont soutenu activement le système en place…Parce que, ne nous leurrons pas, nous parlons bien d’un soutien actif au régime, en parlant des gens évoqués ici. 


Combien sont-ils à avoir activement voté pour le régime en place ? 20% de la population inscrite sur les listes électorales, qui représente 87% des gens en capacité de voter ? Ca fait quoi, même pas 15% de la population, dont une bonne partie doit regretter son choix aujourd’hui ? On dira 10% de soutien global des majeurs, français, nourris, logés, blanchis et vaccinés au pays de Molière, est-ce une majorité ? 


Ce sont pourtant eux quasi seuls qu’on voit, sur le mainstream, mais aussi, malgré ce que eux en disent, sur les réseaux. Eux, ce sont ceux qui n’hésitent pas à venir commenter sur vos pages, lorsque vous osez publier sur la votre, des communications un peu trop hérétiques, complotistes à leur goût.

Eux, ce sont ceux qui n’ont de cesse de vouloir semer la bonne parole chez les autres, des témoins de jéhovah du système, des missionnaire irréfléchis du néolibéralisme.

Eux, ce sont les vichystes, les collaborationnistes, les agents infiltrés inconscients. Eux, ce sont les auto-conditionnés, ayant fait trois fois le tour de la matrice jusqu’à l’aimer, la chérir et la défendre coute que coute.

Eux, sont presque impossible à sauver, au contraire de ceux qu’ils n’ont de cesse de vouloir influencer vers un chemin de vie qui ne me semble pas être le leur. 


Doit-on les laisser s’auto-discréditer ? Doit-on les combattre ? Chacun fera ce qui lui semble être le meilleur. 


L’animal acculé est toujours plus agressif. Nous touchons à la fin d’un régime qui se défend logiquement, de manière plus véhémente. Les perroquets du système suivent naturellement. 


Non, cette majorité silencieuse auto-proclamée n’est pas non plus silencieuse, elle est brayarde. Elle s’étale, vocifère et fait pulluler ses discours tantôt crétins, tantôt abjectes. 


La majorité silencieuse auto-proclamée, est en réalité, la minorité braillarde. 
Elle s’exprime sans contrainte au pays du fascisme et tant qu’on évoluera dans ce contexte, elle n’hésitera jamais à continuer à se faire entendre. 

Lorsque les temps changeront, ils retourneront leur veste, comme de bien entendu, puisque attirés par le côté rassurant et sécurisant du pouvoir, comme des mouches à merde. Ils deviendront résistants dès 1946 et s’auto-proclameront ayatollah du régime qui suivra. C’est ainsi et il nous faudra, quoi qu’il en soi, vivre avec eux. 


En revanche, il convient de remettre les choses à leur place.

Les minorités, ne sont pas les majorités, les braillards ne sont pas silencieux. Une fois l’église remis au milieu du village, il est plus aisé de la distinguer comme telle. 

Décharges

Les décharges se déchargent de toute responsabilité immédiate. 
Les décharges éloignent toute proximité entre les fauteurs de troubles et les troubles engagés, évitant au maximum, tout retour de bâton potentiel de la part de ceux qui sauront ne pas distinguer le bout du manche. 


L’irresponsable s’inscrit en modèle, l’irresponsabilité en culte, pour qui sait se situer là où la vie d’irresponsable permanent est possible… Ceux qui savent se situer, ou plutôt, ceux qui sont, puisque ces irresponsabilités s’héritent, bien plus qu’elles ne se gagnent. 

On ne mérite pas la rente sociale, ce privilège est inné, de droit divin. Les incompétences et les incapacités ne se travaillent pas, elles se vivent, de la naissance à la mort, fermant les esprits étroits, jusqu’à ce que l’espace qui se restreint fini d’éteindre la lumière. 


Les classes sociales immobiles, les privilégiés de siècles en siècles, les vies entières à s’y habituer de toute part, pourrissent la vie des gens ensemble, ainsi que des gens séparés dans leurs propres ensembles. Chacun engraisse et rouille, sa crasse se grippe et personne ne se voit plus. 

Ils déblatèrent, vocifèrent et agissent par coutume, habitudes, processions, sans ne plus se soucier de ce qui découle de ce qu’ils font. Au bout de la chaîne, ceux qui subissent ces décisions, qui ne se demande même plus d’où peuvent bien provenir, les raisons de ce à quoi ils se sont adaptés, modulés, confondus, fusionnés. 


Entre chaque extrémité des biens et mal nés sociaux, des nuages de fumée, des illusions d’éloignement, des aveuglements collectifs, composés de petites règles d’immunité, pour qu’aucun de ses auteurs en hauteur ne subisse, les cruautés émises.

Dignes de quoi ?

L’important, c’est de rester digne.
Je ne dis pas que d’aller faire la guerre suivant le dictat des pouvoirs divers est plus intelligent……

Mais bon…


Il s’agit aussi de vous regarder un peu, surtout en ce moment. Si vous êtes dignes, c’est du totalitarisme que vous cautionnez.

Un totalitarisme rampant, vous croyez ?


Et non, aujourd’hui, c’est vous qui rampez, planqués derrière vos chaises de bureau, à vous rassurer les uns les autres à coup de slogans vois auto-situant en « démocratie », dans un « état de droit », en pensant que vous « protégez les autres », alors que vous cautionnez le fascisme.
Enlevez-vous toutes les histoires qu’on vous fait monter dans le cerveau, en ce moment, c’est le Covid, demain, ça sera autre chose.


Allez au delà des illusions qu’on vous met dans le pif et observez plutôt les résultats que VOTRE attitude provoque, les dégâts qui sont de VOTRE responsabilité.
Au final, vous êtes en train de détruire vous-même le pseudo modèle de société que vous croyez cautionnez.


Le pouvoir n’est rien sans vous, le pouvoir c’est vous.


Au temps des guerres, comme en ce moment, c’est bien vous qui donnez votre pouvoir, au pouvoir qui n’est plus vous, mais qui continue à agir par vous.


Reprenez possession de vous mêmes, il est temps !

L’exemplarité des élites.

Ils vous font porter un slip sur la tête toute la journée, eux n’en portent pas.

Ils vous disent de vous serrer la ceinture, eux s’offrent des bureaux à 1 million d’euros…

Ils vous disent quoi penser, mais ne s’appliquent en rien cette pensée à eux mêmes …

Et vous, vous les suivez, dans leurs décisions absurdes (absurdes pour vous, eux ont de très bonnes raisons de vous les faire appliquer), vous pensez ce qu’ils vous disent, vivez ce qu’ils vous disent, consommez ce qu’ils vous disent, respirez ce qu’ils vous disent….

Alors qu’ils se montrent devant vous, à faire eux-mêmes, tout autre chose, à ne pas s’appliquer à eux mêmes, les contraintes qu’ils vous imposent, à se pavaner devant vous avec leurs privilèges, dont ils augmentent le nombre à mesure qu’ils vous privent de vos libertés restantes…

Jusqu’à ce que vous y soyez plus habitués, qu’habitués, jusqu’à ce que vous soyez conditionnés au deux poids, deux mesures, à la normalité de la différence de traitement entre les uns et eux, sans légitimité aucune…

La légitimité, c’est votre conditionnement, votre aveuglement, votre amour pour vos maîtres. La légitimité, c’est votre stupidité religieuse, votre foi en vos oppresseurs.