Hold Up : La déchirure serait-elle une bonne nouvelle ?

Parcourant les aléas du quotidien de nos réseaux sociaux préférés, fournis de moultes interprétations et souvent, lynchages du documentaire Hold Up, ne voilà t-il pas que je tombe sur un long texte un peu plus nuancé.

Une bonne nouvelle, me dis-je !

La nuance manque, en ce moment, dans le traitement des affaires de Covid en général et de celui du documentaire Hold Up en particulier.

Je me suis alors lancé dans l’interprétation de cette publication de la page Facebook « Cerveaux Non-Disponibles ». L’auteur en lui même, ne signe pas ce texte. La seule signature qu’on puisse trouver est « Un contributeur ».

Logo de la page ou le texte auquel je réponds,, a été publié.

L’objet de l’écrit semble être une dénonciation que le documentaire Hold Up, à suscité auprès des opposants de gauche, à la politique général du gouvernement néolibéral français. Je ne m’attarderai pas sur le fond du texte ici, on aura bien l’occasion d’en reparler plus bas.

Comme habituellement, j’utiliserai le bleu pour désigner le texte auquel je répond…Et le noir, pour signifier ma réponse.

Et le texte commence comme ceci :

« Le film NOUS divise, nous fait mal, alors même que celui-ci nous invite à nous « réveiller ».« 

C’est peut-être bien pour cela, que ce documentaire divise et qu’il fait mal…Le réveil n’est pas toujours chose douce.

« NOUS
C’est l’ensemble des personnes qui subissent d’innombrables injustices. »


Oui, les exploités, les opprimés sont divisés. Il y a ceux qui luttent à moitié en cautionnant les paradigmes de pensée du pouvoir bourgeois et les limites qu’il impose et ceux qui s’en sont libéré. Les sujets de révolte s’arrêteraient-ils là ou le pouvoir bourgeois l’a décidé, là ou il nous a conditionné culturellement à ne pas dépasser certaines limites, à ne pas aborder certains sujets, de peur que la vindicte des accusations en diffusion de pensée abjectes, se projette sur nous ?

« Et l’ensemble de ces personnes, aujourd’hui, se déchirent au sujet de Hold-Up, pendant que les dirigeants, eux, continuent inlassablement de détruire nos libertés, de construire l’État policier, de diffuser le virus de la peur.« 

Oui, mais sans le réveil de la moitié des opprimés, qui luttent à moitié dans les rangs des deux camps de la lutte des classes, ces mêmes opprimés seront à moitié dans le camp de ceux qui tiennent leurs chaînes. Le documentaire Hold Up aura, au moins, permis de rendre les choses plus claires, et de mieux anticiper certains coups de poignard potentiels dans le dos, lorsque le temps de « la lutte finale » sera venu.

« Peut-être que le vrai Hold-Up réside ici, sous nos yeux, dans chaque discussion que nous partageons à son sujet. Nous sommes pris dans une inertie de folie nous rendant aveugle. Nous ne voyons même pas qu’un documentaire censé nous éveiller, nous révolter, nous unir contre un pouvoir corrompu, incompétent et autoritaire, nous rend profondément vulnérables en nous divisant.« 


Et moi, je dirais, que c’est justement sans en parler, que nous sommes vulnérables de nos divisions. Je pense que ce débat est sain, et que c’est plutôt le fait qu’il n’ait pas eu lieu bien avant, qui a pourri les révoltes potentielles de malsaines ignorances entre les uns et les autres. Dans ses cheminements personnels amenant la libération des conditionnements aux dogmes culturels et moraux du pouvoir bourgeois, tout le monde ne va pas au même rythme. Ce documentaire nous éclaire sur l’avancée sur ce chemin, ou en sont tels ou tels. Cela permettra certainement de situer qui il convient de considérer à telle ou telle place sur ce long chemin, afin que nous puissions enfin tous nous libérer de cet étrange carcan qui nous impose de donner notre pouvoir à une caste malveillante à l’endroit de la majorité des personnes qu’ils utilisent. 

« Le documentaire est ainsi fait. Il polarise le débat en deux point de vue drastiquement opposés et irréconciliables. Ceux qui croient au documentaire, à l’intégralité de son contenu, et ceux qui le rejettent sous la bannière du complotisme. »


Je ne suis pas tout à fait d’accord. Il y a des nuances. Il y a certes ceux qui prennent tout, ou rejettent tout, mais il y a également une myriade d’individus qui prennent certaines choses comme plausibles et d’autres comme peu probables. J’ai cru constater dans mon expérience personnelle, que ceux qui acceptent encore le doute, sont bien mieux acceptés chez ceux qu’on appelle « complotistes », qui par essence, doutent de beaucoup de choses, que chez des anti-complotistes, qui par essence ne doutent de rien qui aillent au delà de leurs petites décisions quotidiennes et très personnelles ». Cependant, nuances toujours, du trop sur de soi se cache chez les complotistes, comme du riche en doute chez les anti-complotistes, disons que je ne résume qu’une tendance me semblant assez pertinente chez les eux groupes.

« Croyez bien que l’ensemble des médias dominants s’en donnent à cœur joie et exploitent cette opposition pour agrandir le fossé, et séparer davantage les deux camps que ce documentaire a imposé.« 

Ben oui, ils continuent leur travail, ce pour quoi ils sont faits, soit maintenir les classes populaires divisées, loin de toute remise en cause fondamentale de leur oppression, une évidence. Ce n’est pas pour cela qu’il ne faut pas pointer les conditionnements qu’ont ces classes populaires, à se maintenir par eux mêmes, leurs fers aux pieds.

En parlant des « décodeurs » mainstream, ou « débunker » (en général) : « D’où lui viennent ses propres obsessions anticomplotistes ? Inutile ici d’envisager des hypothèses de contamination directe : il faut plutôt songer à un « effet de milieu », plus complexe et plus diffus. » Frédéric Lordon, « le complotisme de l’anticomplotisme. »« 

Tout à fait d’accord. Les bourgeois (dans lesquels je considère ces décodeurs et debunker, au moins par obédience en terme de codes de pensée), comme les classes populaires, sont conditionnées à leur rôles sociaux. Les têtes pensantes sont peu numériquement, d’un côté, ou de l’autre. Mais c’est bien du côté bourgeois, du côté du pouvoir, que le pouvoir de nuisance est réel. Il conviendra, en cas de changement de régime probable, faisant suite à une nécessaire révolte, que la donne en ce sens évolue. Renverser le pouvoir actuel pour gouverner avec les mêmes codes et intentions, reviendrai à ce que les oppressés deviennent les oppresseurs..ET tout ce qui aura été fait, aura été fait en vain.

« Une haine nous a envahi, une haine de l’autre camp. Aussi bien du coté de ceux dénonçant le caractère complotiste du film que des personnes le défendant corps et âme. »


La haine, comme l’amour, est universelle. Tous doivent s’en libérer, maintenant qu’on la voit en évidence, elle sera plus aisée à cibler. En cela, je remercie Hold Up, un véritable révélateur de haine communes du commun…Mais aussi d’amour, puisque si les gens s’énervent, c’est qu’ils pensent que l’opinion inverse est susceptible de faire du mal à leur prochain…A moins que ça soit également de l’égo de supporter, intelligent comme une ligue des champions…

« Nous sommes en train de nous entretuer alors que nous partageons un même combat contre les élites. 
Justement, pas tout à fait et c’est très bien de s’en rendre compte. Les histoires, les fadaises qu’on nous conte jours après jours, il y en a beaucoup, parmi ceux qui se croient en lutte, qui y croient encore de manière très ferme. Ils ne sont pas encore sortis de leur prison, le fait de le croire c’est se fourvoyer. Quelqu’un qui se fourvoie ne vaincra jamais, jamais vraiment.
« 

L’exemple de « Rouen dans la rue » (à priori, un mouvement de gauchistes normands « Rouen dans la rue est un média indépendant ») est effectivement parlant… « Dénonçant depuis 2014 les violences policières, le capitalisme, le fascisme, le désastre environnemental, la mascarade des élections, les ignominies des gouvernements successifs »

« Et alors que le média a essayé de produire une critique du documentaire, c’est une déferlante de haine qui c’est abattu dans les commentaires de l’article : »


Et on se met à remettre en cause les arnaques épidémiques du moment, et voilà que leur sens des luttes trouve ses limites. On a pu constater cela dans une multitude de groupements gauchistes, ou extrême gauchistes, tout comme dans des mouvances d’extrême droite d’ailleurs…Lorsque les choses vont trop loin de leurs doudous, ils rentrent chez maman…
Après, je ne sais pas de quoi la critique de ce médias indépendant sur Hold Up traitait. On peut évidemment critiquer le documentaire Hold Up, sous bien des aspects. Leur critique à peut-être été constructive. D’expérience, ces derniers temps, lorsque je vois nombre de publications extrême gauchistes, avec lesquels je peux être en accord sur certains sujets, je constate que dans les affaires de Covid, les publications sont souvent de l’anti-complotisme très aveugle. Une sorte d’union sacrée contre l’extrême droite. Sauf que ce n’est pas du tout le sujet du documentaire. Alors on accuse les auteurs et intervenants, de collusion avec les mouvances cathos, d’extrême droite, avec la manif pour tous également…Je ne suis un supporter d’aucune de ces factions, très clairement…Mais le documentaire Hold Up ne parle pas de ça. Si Hitler l’avait réalisé, je le trouverai tout autant pertinent. Est-ce pour cela que j’ai envie de passer mes soirées avec Hitler…Non…
Mais parfois, je me dis qu’il conviendra peut-être de lutter auprès de personnes que des sujets communs de révoltes rassemblent, qu’importe que par ailleurs, on trouverait certaines de leurs idées à vomir. N’y avait-il pas de nationalistes qui ont lutté de concert avec des communistes dans la résistance des années 40 ? Il faut être nombreux et déterminé pour renverser un régime. Si cela arrive, il conviendra ensuite d’instaurer les bases de nouvelles institutions objectives, apolitiques, pour ensuite faire de la politique sur un socle sain, contrairement à ce qui peut être fait avec les institutions actuelles, créés dans un esprit de conservatisme social aux mains de la bourgeoisie française. Les institutions européennes ayant elles, été créées dans un esprit de conservation du pouvoir par la bourgeoisie mondiale. Si avec des institutions objectives, non crées dans le but sournois d’avantager tels ou tels, une majorité décide de mettre en place un gouvernements aux idées politiques d’extrême droite (comme aujourd’hui sauf qu’aujourd’hui, les gens n’ont pas véritablement choisis, certains croient à la magie des élections qu’on leur présente, mais là encore, c’est tout à fait une illusion), ce pays aura la politique qu’il mérite et je laisserai sans regret, les veaux citoyens bouffer leur fascisme voulu consciemment.

« Quelque soit la théorie que nous avons sur le covid19, les responsables de la situation restent les mêmes. De Bezos à Macron, des GAFAM aux gouvernements. Du capitaliste au politique.  Nous voilà, à nouveau d’accord.« 

« Continuons de débattre, mais réconcilions nous. Nous avons bien une élite et un gouvernement à combattre, qui est d’ailleurs entrain de faire passer une des lois les plus dangereuses pour asseoir le régime policier et autoritaire dans lequel nous sommes déjà. Une loi qui vise à décupler les pouvoirs de la police, les technologies de surveillance de masse et à interdire la diffusion d’images de policiers.« 

Tout à fait d’accord, mais quelle révolte de la part de ces gauchistes endormis lorqu’il s’agit d’empêcher qu’on masque des gosses toute la journée. Qu’on fasse crever des vieux du Rivotril, quand ce n’est pas d’isolement….Faut-il absolument que les luttes aient l’air de gauche, pour qu’elles vous concernent ???


Je suis toujours ouvert à la discussion, est-ce que ces gauchistes, défenseurs du masque le sont ? Non, la plupart du temps. Ce qui le sont discutent et irrémédiablement, se réveillent de leur sommeil. Cela arrive encore, mais pas souvent et très lentement. Aujourd’hui, il y a urgence, on empoisonne les plus faible, sous notre directe responsabilité morale…Et si peu s’en inquiètent…Voilà l’essence même du documentaire Hold Up…Ce n’est ni une lutte de gauche, ni de droite, ni d’extrême gauche, ni d’extrême droite. C’est une lutte contre le meilleur des mondes. Si on suit les gauchistes anti-Hold Up…On y va tout droit.

« Vaut t’il mieux continuer à se déchirer autour d’un documentaire, ou rejoindre les milliers de personnes qui luttent depuis de nombreuses années. Contre Amazon, contre le fascisme grandissant, contre le libéralisme destructeur, pour nos libertés, et la justice sociale ?« 

Ma réponse, oui, à la vue de la teneur du documentaire et de l’aveuglement de nombre de gauchistes qui le dénonce ….Si la plandémie fonctionne comme prévu, les luttes contre le fascisme grandissant, contre le libéralisme destructeur, pour nos libertés, et la justice sociale, c’est terminé. 

https://odysee.com/@Vivresainement:f/plandemic-vostfr:6

Que dire de plus à ce sujet….
La nostalgie de la vieille lutte sociale à papa, bien institutionnelle, bien dans les clous de ce que le pouvoir bourgeois autorise…Manifestation déclarées en préfecture, grèves qui ne servent à rien, pétitions de mes deux, croyance en une justice à la solde de ceux qui la paient….
Le tout, sur des sujets convenables, convenus pour tous gauchiste qui se respecte.

Vous voulez rassembler les groupes d’extrême gauche ?
Vous imaginez une sorte de nostalgie d’une unité perdue ?

Les groupes de gauches se sont, de tout temps, foutus sur la gueule…Les seuls alliances politiques qu’on ai pu y voir, furent celle de vieux groupes institutionnels, qui n’ont de « gauche », que la publicité qu’ils se font d’eux mêmes. (front commun de mon cul)
Les uns, se sont toujours refusé à se mêler aux autres.
En général, ceux qui ne sont pas d’accord avec les uns, sont taxés de fachos, ou rouges bruns, ou encore de sociaux traitres à la solde des libéraux, par les autres, selon comment ils sont considérés, soit trop de droite, soit trop d’extrême droite, eux seuls, les définisseurs en chefs, semblant être l’essence pure et véritable, de la gauche orthodoxe.
Moi-même, ne manquerais pas d’être classé quelque part, suite à mon texte réponse, par ces fanatiques de la case.

Des gens comme ça, dans ma personnelle expérience, ont quand même réussi à me faire venir à une contre-manifestation devant une manifestation d’extrême droite, dans le but de me montrer comme étendard des blonds contre le racisme… »Les ariens contre le racisme », c’est aussi raciste que ce qu’ils dénonçaient, au final…
Vous me direz que, moi aussi, n’étant pas mieux que ceux que je critique, je sépare plutôt que de rassembler.

C’est tout à fait vrai !
Mais plutôt que de se rassembler, pour se rassembler, j’aimerai plutôt qu’on se rassemble pour des idées, pour se défendre face à des idées nous contraignant matériellement et non pour une posture sociale, ou pour sa bonne inclusion au sein d’un groupe.

Ce que nous subissons aujourd’hui est grave au plus hait point. Les enjeux vont bien au delà que les clivages gauche-droite, extrême gauche, extrême droite..Ce que nous subissons actuellement est concrètement bien pire, que ce que les extrêmes droites pourraient de manière tout à fait virtuelle dans nos esprits, dans leur malveillance et leur bêtise, nous faire subir.

Comme cela est cité dans Hold Up, dans une séquence « émotion » issue de l’interview de la sage femme, Hitler n’aurait pas été aussi explicite. (en référence à la conférence de Laurent Alexandre sur les dieux et les inutiles)

L’idée qui devrait nous rassembler, c’est la lutte pour notre survie, notre intégrité, notre dignité, celle des classes populaires attaquées de plus en plus ouvertement, frontalement, sans même qu’elles, ou que leurs défenseurs naturels, ne la défendent, prennent fait et cause pour ses réels intérêts.
Le pouvoir bourgeois, après avoir longuement avancé de manière insidieuse, nourrissant nos habitus culturels à la sauce de leurs intérêts à eux, conditionnant à tout va sur tous les canaux à notre portée, qu’ils se sont mis à vouloir posséder de plus en plus, attaquent aujourd’hui très concrètement, sans plus aucun complexe, les classes populaires en tant que telles.

Ils fustigent les quelques libertés et droits fondamentaux qu’il leur reste. Ils veulent exécuter cette classe sociale très majoritaire en nombre, en supprimer la possibilité même de se définir en tant que classe, avec des intérêts communs. Ils veulent tuer la lutte des classes, en finir avec cela et pensent avoir trouver la « solution finale » pour atteindre leur dessein. Leur but semble être de transformer tous les quelques révoltés potentiels encore existant, en dociles esclaves consentants, quitte à ce qu’une partie de ceux la servent à avoir la fonction de s’opposer dans un cadre définit, pour que les autres puissent continuer à croire qu’il est possible de s’opposer.

Tous les esprits libres, les hommes et femmes libres dans leur tête, doivent se rassembler et lutter face à cela. Les connards de gauche, faisant le jeu de ce pouvoir esclavagiste de nature, tant qu’ils dorment, tant qu’ils restent branchés à la matrice, se nourrissant culturellement et socialement par elle, s’avèrent dans l’incapacité de lutter réellement. Tout ce dont ils sont capables de faire dans cet état, est de jouer le rôle dans lequel ils n’ont pas conscience d’être assignés (puisqu’ils dorment), celui d’agents de fausses luttes, discréditant le principe même de lutte, au profit de son annihilation par le pouvoir bourgeois.

Il est évoqué dans le texte auquel je répond (texte intégral au bas de l’article), une absolue adhésion, ou opposition à Hold Up et le clivage irréparable que cela provoque.

Prenons l’exemple du sujet du vaccin, qui est largement traité dans le documentaire.

Je ne suis pas, de manière absolue, contre le principe du vaccin. Il semblerait bien que nombre de vaccins aient pu être utiles pour lutter contre des épidémies ayant fait rage et morts par milliers, par delà la planète. J’ai également conscience que dans nombres de cas, les conséquences faisant suite à l’injection massive de certains vaccins, auprès de la population, ont eu des conséquences très néfastes, parfois pires que l’infection contre laquelle devait lutter le vaccin. Il y a également des vaccins, comme celui de la grippe, que nombreux jugent comme peu efficaces. Concernant le vaccin Covid que les médias mainstream nous vantent comme seule solution pour nous libérer du Covid et des règles sanitaires et liberticide stricte allant avec, comme le port généralisé du masque partout, à toute heure, dans quasiment toutes les situations et à quasiment tous les âges…Du confinement, du couvre feu…Il semble pour beaucoup de spécialistes, que les nouvelles versions ARN soient potentiellement néfastes, et qu’il soit tout à fait nouveau, qu’il puisse se créer un vaccin en si peu de temps (d’où les suspicions).
Partant de ces propositions, qui amènent, au minimum à se questionner, il parait donc étonnant que toute question à ce sujet, semble susciter autant d’agressivité. Hold Up, questionnant à ce propos, ne manque donc pas de faire polémique.
Malheureusement, concernant le vaccin du Covid et par contagion concernant l’ensemble des vaccins, il n’est aujourd’hui, guère possible de remettre quoi que ce soit en doute, sans être taxé d’une partie de ces fameux gauchistes anti-complotistes, de fascisme, de comportement irresponsable, ou d’autres nom d’oiseaux. Certains, à l’inverse, conspuent tout les supporters du vaccin à tout prix. Difficile de se sortir de cette émotivité ambiante, dans tous les cas. Je me fie donc dans mon jugement, à observer quel camp du débat à le pouvoir de contraindre l’autre. Se poser des questions n’est pas être un connard, un complotiste. Ne pas vouloir se vacciner dans les conditions ou ce fameux nouveau vaccin arrivera, me semble être une attitude compréhensible, voire raisonnable.

Hold Up remet en question les intentions des grands labos pharmaceutiques actuels, ce qui me semble être plutôt bienvenu. En effet, nombreux sont les exemples de volonté de profit de la part de ces multinationales, au détriment de l’efficacité , ou de la dangerosité des molécules injectées. L’unité du traitement accordé par la presse mainstream, la seule accessible pour beaucoup, concernant les informations relatives à ces grandes société autour du sujet des vaccins, semble, pour le moins, très suspect.

La propension d’une certaine partie de groupes gauchistes à défendre ces multinationales au sujet de leur politique commerciale, autour de l’épidémie actuelle, souvent sans réserve, me parait étonnante, pour le moins. Convient-il de faire confiance à ces personnes pour mettre en œuvre des luttes globales contre le régime actuel, quand elle le défendent dans ce qu’il fait de pire…Je ne suis vraiment pas convaincu…


Il suffit de fouiller deux minutes, pour constater des liens d’intérêts entre ces médias, leurs intervenants et ces représentants que l’on appelle communément, « Big Pharma ».

Une partie de cette gauche évoquée ici, ne remet absolument pas en cause ces principes dénoncés dans Hold Up. Ils suivent, diffusent et défendent les intérêts du pouvoir bourgeois en la matière, tels des perroquets conditionnés à penser dans le juste cadre construit pour eux par leurs oppresseurs (que ces mêmes personnes se font la publicité de combattre par ailleurs. L’opposition est donc tout à fait fantoche. En fermant les yeux sur les luttes essentielles, toute défense des luttes satellites devient à mon avis, sans consistance, caduque.

Je préfère donc me rassembler, si nécessaire, avec des personnes ne partageant pas les mêmes opinions que moi, dans des luttes communes contre l’urgence destructrice des classes populaire du moment, que j’estime prioritaire sur toute autre, que de faire semblant de combattre avec des personnes qui jouent au petit théâtre de la révolution, sans jamais que leurs dires ne soient véritablement réels dans les faits.

Les Gilets jaunes sont la preuve que les gens peuvent se rassembler au delà des clivages idéologiques. Les politiques pseudos sanitaires et réellement liberticides du moment sont la raison nous invitant à lutter concrètement…Que les endormis se réveillent, en attendant, puisque chacun marche à son rythme, qu’ils finissent leur nuit.

Voici le texte auquel répond cet article. Il est issu de la page Facebook, souvent de qualité de « Cerveaux Non Disponibles » :

HOLD UP – LA DÉCHIRURE ❌Tentative de réconciliation après les ravages qu’Hold Up a causés.J’écris cette contribution après avoir vu et analysé le documentaire. Après avoir lu les dizaines d’articles des médias mainstream empilant les fact-checking, après avoir lu les articles des médias indépendants comme le Poing ou Rouen dans la rue ainsi que des avis et des analyses des militants comme Vincent Verzat, figure influente du mouvement climat, ayant publié une vidéo sur sa chaîne Partager C’est SympaJ’écris aussi après avoir attendu que d’autres médias indépendants que j’affectionne se positionnent, se murant parfois dans un silence assourdissant, à l’instar de Cerveaux non disponibles – où j’espère pouvoir publier cette contribution pour pallier à celui-ci. J’écris ce texte après avoir parlé du documentaire avec des membres de ma famille, après avoir débattu avec des inconnu.e.s ou des ami.e.s qui m’avaient envoyé le lien de la vidéo m’invitant à absolument la regarder. Après avoir vu tout ces tweets témoignant de la peur d’une partie de la population. Que ce soit la peur du complot mondial, ou la peur du complotiste. J’écris aussi ce texte avec de la peur. Mais celle-ci ne réside pas dans le contenu du documentaire et dans l’engouement que celui-ci a suscité. Cette peur est apparue un peu après. Elle est apparue quand j’ai vu ce tweet d’une mère nous expliquant que sa fille avait rompu tout lien avec elle, suite à une discussion tendue autour de ce documentaire. Quand j’ai vu cette déferlante de haine dans les commentaires d’un article du média indépendant Rouen dans la rue, qui s’était essayé à faire une critique du film et des « théories du complot » qu’il véhiculait. Quand j’ai vu cette déferlante de haine, sous la vidéo de « partager c’est sympa », ce militant écologiste qui avec sa positivité et sa bienveillance habituelle, nous invitait à faire attention, pour nous, pour les autres, pour la lutte. Voilà plus d’une semaine que « Hold Up » est apparu un peu partout sur la toile, et alors que les débats autour du contenu, du vrai et du faux, continuent de faire rage, nous pouvons déjà tirer une conclusion. Le film NOUS divise, nous fait mal, alors même que celui-ci nous invite à nous « réveiller ».Le NOUS, précédemment cité, c’est toutes les personnes qui contestent ce pouvoir, qui manifestent depuis exactement deux ans, qui partagent leur rage envers cette société. La rage contre le capitalisme, contre l’individualisme, contre ceux qui gouvernent. De ceux qui votent les lois, à ceux qui mettent des amendes en passant par ceux qui refusent nos demandes de prêt. NOUS, c’est toi, moi, ton cousin, ton voisin, le SDF en bas de la rue qui n’a rien à bouffer, le jeune exilé qui ne comprend pas pourquoi son énième demande d’asile est refusé, c’est l’aide soignante qu’on a envoyé au casse pipe, c’est le lycéen qui continue à aller en cours bien que tout le monde trouve ça absurde, dans de telles conditions sanitaires. C’est l’ensemble des personnes qui subissent d’innombrables injustices.Et l’ensemble de ces personnes, aujourd’hui, se déchirent au sujet de Hold-Up, pendant que les dirigeants, eux, continuent inlassablement de détruire nos libertés, de construire l’état policier, de diffuser le virus de la peur.« Les formes d’aversion se multiplient, la phobie du contact se répand, le mouvement de rétraction devient spontané. C’est précisément dans cette rétraction qu’il faut voir la tendance du citoyen à s’éloigner de la pólis et de tout ce qui réunit. Il n’en répond plus. Il est dés-affecté. Mais l’anesthésie du citoyen immunisé, la basse intensité de ses passions politiques, qui font de lui le spectateur impassible du désastre du monde, sont aussi sa condamnation. » Donatella Di Cesare, un virus souverain.Peut-être que le vrai Hold-Up réside ici, sous nos yeux, dans chaque discussion que nous partageons à son sujet. Nous sommes pris dans une inertie de folie nous rendant aveugle. Nous ne voyons même pas qu’un documentaire censé nous éveiller, nous révolter, nous unir contre un pouvoir corrompu, incompétent et autoritaire, nous rend profondément vulnérables en nous divisant.Le documentaire est ainsi fait. Il polarise le débat en deux point de vue drastiquement opposés et irréconciliables. Ceux qui croient au documentaire, à l’intégralité de son contenu, et ceux qui le rejettent sous la bannière du complotisme.Le documentaire est ainsi fait qu’il rend les choses profondément manichéenne. Ce serait soit tout blanc, soit tout noir. Nos divergences s’établissent pourtant sur un spectre et non sur une opposition binaire. « La seule ligne en matière de complots consiste à se garder des deux écueils symétriques qui consistent l’un à en voir partout, l’autre à n’en voir nulle part — comme si jamais l’histoire n’avait connu d’entreprises concertées et dissimulées… » Frédéric Lordon, « le complotisme de l’anticomplotisme. »Croyez bien que l’ensemble des médias dominants s’en donnent à coeur joie et exploitent cette opposition pour agrandir le fossé, et séparer davantage les deux camps que ce documentaire a imposé.De cette opposition est née une tempête, un ouragan de merde. Discréditation sur les plateaux télés, alertes aux Fake news par les instituts de « fact-checking », mépris des éditorialistes et réactions à chaud déconnectées des réalités. « De la croisade anticomplotiste à l’éradication de la fake new (fausse information), il n’y a à l’évidence qu’un pas. Au point d’ailleurs qu’il faut davantage y voir deux expressions différenciées d’une seule et même tendance générale. Mais comment situer plus précisément un « décodeur » du Monde.fr au milieu de ce paysage ? Il est encore loin de l’Élysée ou de Matignon. D’où lui viennent ses propres obsessions anticomplotistes ? Inutile ici d’envisager des hypothèses de contamination directe : il faut plutôt songer à un « effet de milieu », plus complexe et plus diffus. » Frédéric Lordon, « le complotisme de l’anticomplotisme. »Mais aussi réflexions et analyses critiques de certaines personnes, de certains médias indépendants, désolidarisation de certains ayant participé au documentaire, conflits entre ami.e.s, familles, camarades. Sans oublier les déferlantes de commentaires interposés d’insultes. « sale complotiste », « espèce de vendu, de collabo ». Une haine nous a envahi, une haine de l’autre camp. Aussi bien du coté de ceux dénonçant le caractère complotiste du film que des personnes le défendant corps et âme.Nous sommes en train de nous entretuer alors que nous partageons un même combat contre les élites. D’un gouvernement qui gère la crise sanitaire avec ses pieds. Ce même combat pour l’égalité et la justice. Contre l’autoritarisme et pour la liberté.Si je devais donner un exemple pour étayer mon propos, je prendrais celui de l’article de Rouen dans la rue, critiquant le complotisme du docu, qui est sans doute un des exemples les plus flagrants. Rouen dans la rue est un média indépendant comme il y en a peu. Dénonçant depuis 2014 les violences policières, le capitalisme, le fascisme, le désastre environnemental, la mascarade des élections, les ignominies des gouvernements successifs (entre autres). Un média étant depuis le 17 novembre 2018 au coeur des manifestations des gilets jaunes et sur les ronds points, qui en a publié un livre. Un média qui a subi la répression policière, une perquisition et dont certains contributeurs sont fichés.Rouen dans la rue est clairement de notre côté, de ceux qui luttent, de ceux qui refusent la mascarade politique à laquelle nous assistons et de ses décisions que nous subissons dans nos chairs et payons parfois de nos vies. Et alors que le média a essayé de produire une critique du documentaire, c’est une déferlante de haine qui c’est abattu dans les commentaires de l’article : – « Rouen devant les écrans.. ça c’est la vérité. »- « Rouen dans la rue contredit j hallucine mais qui dirige ça alors dire que j était à fond avec vous pendant les gilets jaunes je tombe des nus quand ça dérange on voit le vrai visage de ce groupe »- « Voilà encore un qui a graté un peu de pognon en coulisse ! Vive Hold UP, et longue a vie à cet homme courageux et téméraire »- « Au revoir Rouen dans la rue. »- « Vous faites des raccourcis pour manipuler les personnes qui n’ont pas vu le film… Une honte de votre part, vous ne valez pas mieux que les médias cités dans le film ! (BG vous aurait-il graissé la patte à vous aussi ????) » – « Rouen dans la rue vous avez était racheter par bfm ? cest pas possible autrement…. » – « Mdr Rouen dans la rue. …mais du côté de LREM Élites et Lobbies !! »Et ça ce n’est qu’une infime partie des plus de 400 commentaires publiés en quelques heures sous l’article.Mais qu’est ce qui nous prend ? Qu’est ce qui nous fait arriver à de tels point de clivages alors même que hier nous étions ensemble ? Quel virus avons nous attrapé ? Peut-être sommes nous en constante position de défense et de défiance car nous sommes plus que jamais vulnérables. Pour la première fois, l’ensemble de la planète est confrontée à une crise dont le responsable n’est pas visible à l’œil nu. Nous ne le voyons pas, nous ne comprenons pas et pour certain.e.s nous n’y croyons même pas. Alors nous cherchons des réponses. C’est légitime. Chacun trouve les siennes. Certain.es pointeront du doigt la déstruction de la biodiversité que nos société capitalistes a causé. D’autres diront que le covid est passé de la chauve souris à l’homme de manière naturelle, certaines personnes diront qu’il s’est échappé du laboratoire P4 de Wuhan et enfin d’autres affirmeront qu’il a été créé par une élite qui désire éradiquer une partie de la population. Chacun aura ses sources.Chacun en tirera ses conclusions. Mais une chose est sûre. Chacune de ces conclusions mèneront aux mêmes responsables. Ceux qui n’ont pas su gérer la crise. Ceux qui ont menti. Ceux qui ont détruit la planète pour leurs profits. Ceux qui ont voulu manipuler un virus. Ceux qui complote pour nous éradiquer. Quelque soit la théorie que nous avons sur le covid19, les responsables de la situation restent les mêmes. De Bezos à Macron, des GAFAM aux gouvernement. Du capitaliste au politique. Mais si nous arrivons à être défiant vis à vis des intentions d’un média indépendant tel que Rouen dans la rue , alors nous ne pouvons espérer voir un jour une lutte victorieuse ou une apocalypse vécu dans la solidarité. « La démocratie immunitaire est pauvre en communauté – elle en est désormais quasi privée. Quand on parle de « communauté » on entend seulement un ensemble d’institutions qui renvoie à un principe d’autorité. Le citoyen est soumis à celui qui lui garantit protection. Il se garde en revanche de l’exposition à l’autre, il se préserve du risque de contact. L’autre est infection, contamination, contagion. » Donatella Di Cesare, « Un virus souverain »Continuons de débattre, mais réconcilions nous. Nous avons bien une élite et un gouvernement à combattre, qui est d’ailleurs entrain de faire passer une des lois les plus dangereuses pour asseoir le régime policier et autoritaire dans lequel nous sommes déjà. Une loi qui vise à décupler les pouvoirs de la police, les technologies de surveillance de masse et à interdire la diffusion d’images de policiers. Des manifestations ont d’ailleurs été organisées partout en France ce 17 novembre, rassemblant des milliers de personnes. Une foule a explicitement dénoncée l’autoritarisme du pouvoir devant l’assemblée nationale. Des lors, une simple question se pose. Vaut t’il mieux continuer à se déchirer autour d’un documentaire, ou rejoindre les milliers de personnes qui luttent depuis de nombreuses années. Contre Amazon, contre le fascisme grandissant, contre le libéralisme destructeur, pour nos libertés, et la justice sociale ?Texte écrit par un contributeur.

5 commentaires sur “Hold Up : La déchirure serait-elle une bonne nouvelle ?

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