Ou s’attrape le Covid ?
Voici une nouvelle analyse d’un article du journal Le Monde, datant du 13 novembre 2020.
L’étude des communications de 98 millions d’Américains suggère qu’un petit nombre de lieux publics favorise la majorité des infections. »
Deux temps principaux pour cette publication :–
1 : une vidéo de huit minutes présentant l’analyse d’un cas de contamination datant du mois de janvier 2020, en Chine. Les études mises en avant visent à comprendre quels sont les principaux lieux d’infection potentielle au Covid et quelles sont les meilleures attitudes pour se prémunir, au mieux d’une contamination en fonction des endroits ou l’on évolue.
– 2 : un article écrit présentant une étude faite sur le traçage de dizaines de milliers de téléphones portables de citoyens américains.
Vous voyez déjà où ils veulent en venir ? Attitudes responsables ? Traçage ?
Aller, on se lance dans l’analyse de cette publication tout à fait objective du journal Le Monde…
On commence par une petite vidéo de 8mn intitulée « Explication : Ou s’attrape le Covid ? » :
Voici ce que dit une voix en fond sonore, au début de la vidéo : (En bleu, Le Monde, en noir, votre serviteur)
«
A votre avis, quelle est la situation la plus risquée pour attraper le covid19 ? : -participer à un séminaire bouddiste avec 300 personnes? – déjeuner à une table de 10, pendant 30 minutes, dans une salle non-ventilée…(Mais le séminaire bouddhiste, il se fait ou, dans des salles ventilées, ou non…En extérieur ? On aura la réponse plus loin) – Prendre le bus pendant 1h30, la clim allumée et les fenêtres ouvertes, le tout sans masque (on pourrait croire que « le tout sans masque », concerne les trois situation, mais comme l’image montre encore le bus, on en conclut que « le tout, sans masque », ne concerne que la situation du bus…Qu’en est-il alors des autres situations. Masque ou pas masque ? ) . Toute la séquence est illustrée par des dessins du séminaire, du restaurant et du bus.
Ensuite, on voit la journaliste, Mme Anna Moreau
, qui marche masquée dans la rue, puis dans un bus vide, à l’arrêt. Elle nous explique : « les chercheurs se sont posé la question ( quelle est la situation la plus risquée pour attraper le covid19 ?) et leur réponse nous permet de comprendre « comment le coronavirus circule dans l’environnement » (lorsqu’elle dit cette phrase, entre guillemet, elle passe de la rue, à l’intérieur du bus vide, à l’arrêt…J’imagine donc que la réponse à la question « quelle est la situation la plus risquée pour attraper le covid19 ? » sera « dans le bus »…Suspens) « et quelles sont les situations les plus à risque (pour cette phrase, elle est chez elle à boire son café devant son ordinateur, le ton est plus calme, serein, que sur les deux plans précédents…). Dois-je induire de cette juxtaposition de mots et d’image induirait que le fait d’être chez soi serait une situation à risque ?
On reprend les dessins en fond d’image. » Alors, le temple, le déjeuner, ou le cars ? » La journaliste, filmée à nouveau, nous explique, « tout d’abord, il faut rappeler comment le virus se déplace » et là, effet spécial, elle tousse et des petites bulles jaunes lui sortent du bec, pour illustrer le potentiel virus qui sort de son corps, que l’on pourra attraper à la volée si on à le malheur de passer à proximité.
1- les postillons « que nous rejetons en toussant, ou en éternuant. Ils volent à un ou deux mètres de distance et peuvent atteindre le visage des personnes, ou une surface, comme une table (et les petites bulles jaunes se posent sur le journal Le Monde devant la journaliste…Je trouve ça tout à fait symbolique, parce que le lecteur lambda, s’il lit Le Monde en ce moment, va en trouver du Covid, c’est certain…Après, je suis mauvaise langue, le Covid fait parti de l’info du moment, il est tout à fait naturel qu’un journal d’actualité relaie cette info essentielle…On ne sera peut-être pas d’accord sur le traitement de cette info, mais là encore, un journal peut décider de sa ligne éditoriale et un lecteur peut aussi se renseigner pour savoir si la ligne éditoriale du journal peut -être éventuellement influencée par les propriétaires et financeurs du journal…Et puis, ce n’est pas comme si il n’y avait pas une multitude de journaux, nous présentant une multitude de traitement différent sur le sujet du Covid…Quoi ? Ils disent tous à peu près la même chose sur le sujet du Covid ? On est obligé d’aller voir des sites « complotistes » sur internet pour avoir des avis différents ? Tous les journaux « mainstream » sont financés par de grands industriels qui sont en lien étroit avec le personnel gouvernemental qui décide des règles sanitaires du moment, notamment les plus contraignantes et liberticides ?..Et de ce fait, relaient des infos très complaisantes avec les décisions sanitaires du gouvernement ? Non, je n’ose y croire ! Voilà des réflexions de complotiste, sûrement en lien avec l’extrême droite, Trump, ou autre oiseau de mauvaise augure…)
2- les surfaces contaminées : »quand nous touchons ces surfaces contaminées, la charge virale peut rapidement se transmettre jusque dans nos muqueuses ». A ce propos, un grand spécialiste épidémiologiste peu apprécié du Monde, semble-t-il, le professeur Raoult, nous indique que ce mode de transmission serait, de loin, le vecteur le plus important de transmission de virus.
3- les aérosols « ce sont de minuscules postillons, que nous rejetons, bien sure, en toussant et en éternuant, mais aussi, tout simplement, en parlant, en criant, en chantant, ou en riant..(Bref, en vivant…Je ne sais pas si l’ordre des propositions est voulu…Rire vient à la fin…) « Ils sont si petits, qu’ils peuvent, en lieu clos, flotter pendant plusieurs heures et sur plusieurs mètres et surtout, s’accumuler dans l’air. (là plan en extérieur, pour illustrer le propos ) « en extérieur, ces particules sont assez inoffensives car elles sont dispersées par la ventilation naturelle. En plus, elles sont désintégrées par l’action des UV, du vent et de la pluie. «
On revient ensuite aux trois évènements exemples de l’explication de la petite vidéo…
La journaliste s’exprime en fond sonore : « ces trois situations ont eu lieu, le même jour, avec les mêmes personnes, dans une ville en Chine ». A priori, ce sont des situations réelles, ayant fait l’objet d’étude des chercheurs. Plutôt intéressant, cela aiguise ma curiosité…En étudiant cette journée, les chercheurs ont pu déterminer laquelle de ces trois situations est la plus dangereuse. C’est donc une vieille dame, qui est parti de la province de Wuhan, en janvier dernier, au moment où l’épidémie de Covid sévissait là bas, pendant que le gouvernement français anticipait l’épidémie à venir en France, notamment, en commandant en masse des stocks de masque et matériel médical pour les soignants…Ah non, pardon…Quand l’épidémie a frappé la France, les soignants se sont armés de sacs poubelles et n’avaient pas souvent masque, charlotte, sur chaussures…Et puis,le gouvernement français disait aux gens en France, en mars, de ne pas se procurer de masques, parce qu’on en avait plus assez pour les soignants. Des infos que Le Monde n’a pas dû manquer de relayer avec son orthodoxie habituelle quand il s’agit de relayer les messages gouvernementaux. Aujourd’hui, le gouvernement dit masque (le contraire qu’en mars, période où l’épidémie était la plus forte), alors pour Le Monde, c’est « masque, masque, masque… » on y reviendra plus tard..
Alors, bus, temple boudhiste, restaurant ? Quel est le lieu le plus contaminant et pourquoi tel ou tel lieu est le plus contaminant ? La question est intéressante, on a hâte d’en savoir plus…
Dans le bus, la vieille dame contaminée dans la région de Wuhan, était assise en plein milieu…Les contaminés dans le bus étaient assis un peu partout et pas forcément proche de la vieille dame. Les chercheurs, via la parole de la journaliste du Monde, expliquent que le bus avait une ventilation non-filtrante, qui a pu jouer son rôle dans la propagation aéroportée du virus dans le bus. On en déduit qu’il convient donc, en intérieur, de s’équiper d’une ventilation filtrante, comme celle dont les plateaux télé nous ont rebattus les oreilles pour justifier le fait qu’eux seuls, en plus du personnel politique que l’on a vu longtemps évoluer non masqués sur nos écrans, même en intérieur, puissent avoir le privilège de ne pas se masquer en se présentant à nous dans nos salons. En plus de cela, la vidéo précise que le fait que le bus ai eu durant le trajet 4 fenêtre ouvertes, à pu aider à ce que tout le bus ne soit pas contaminé. On se désolera donc que l’ensemble des bus, métro, ,trains et transport publics qu’un ensemble de travailleur utilisent pour aller au travail, en plus d’être souvent bondés dans les grandes villes, ne possèdent ni ventilation filtrante, ni de fenêtres ouvertes (ou c’est très rare…)….Mais tout ceci, le manque de distanciation sociale et le manque d’aération n’a pas d’importance, puisqu’on oblige les gens à se masquer et qu’il a été prouvé (sauf sur la notice des masques indiquant ne pas protéger des virus), par de nombreuses études que l’on nous cache (certainement pour ne pas trop se réjouir et rester prudent…), que le masque nous protège du Covid. En effet, en plus de la barrière que représente le masque, il nous empêche d’avoir des attitudes décrites comme potentiellement contaminantes, comme parler, crier, chanter ou rire. En résumé, je dirai que le masque nous empêche de ne pas mourir d’un virus bénin dans la plupart des cas, en nous empêchant de vivre normalement avec les autres. Évidemment, on pourra trouver cette dernière phrase bien affirmative en des temps ou les réanimations sont saturées par les cas covid et ou les cas journaliers de contamination atteignent des dizaines de milliers…Alors je le dis haut et fort, jamais je n’oserais mettre en doute des chiffres et des interprétation de données faites par des gouvernements (et relayés par des journalistes mainstream), nous ayant déjà publié à maintes reprises des données aux interprétations tout à fait orientées ( pour ne pas dire fallacieuses) en fonction d’intérêts particulier (une interprétation qui me concerne…). Les chiffres de mort journaliers pour justifier le deuxième confinement (voir documentaire Hold Up pour avoir les détails), ne sont qu’un des nombreux exemples en la matière. Faudrait-il croire 1000 fois, des gens qui nous ont menti, ou se sont trompés 1000 fois.Je me permets de me poser la question, tout de même…C’est étrange que Le Monde, et ses grands investigateurs devant l’éternel, ne se la pose pas tellement…
Point 1 : la ventilation filtrante protège
Point 2: l’air extérieur ambiant tue le virus.
Dans le temple bouddhiste et au restaurant : L’évènement se déroule en plein air et environ 300 personnes y participent. 30 personnes auraient été contaminées durant cet évènement. Un déjeuner a été organisé dans une vaste salle, avec des tables de 10 personnes. La salle n’était pas ventilée. 7 des personnes contaminées étaient proches de la vieille dame, patient 0 de l’événement, au temple et au repas. Les autres ont été contaminées dans le bus…Selon l’étude relayées par Le Monde, il y avait peu de chance d’être contaminé dans le temple, en extérieur et avec une bonne distanciation et au repas, pourtant avec des personnes plus proches, et en intérieur, mais sur un temps plus court. (11. fois plus de chance d’attraper le virus dans le bus, que sur les autres lieux ou ont évolué les participant à l’évènement). L’étude et la vidéo du Monde expliquent donc « que le milieu joue un rôle évident, ainsi que la densité humaine, la durée d’exposition, le niveau de parole…et…le port du masque ». Ici, le port du masque est clairement séparé du reste des recommandations dans la phase de la journaliste.
Puis, la vidéo nous parle d’une autre étude, du British Médical Journals, qui synthétise sur un tableau, le niveau de risque selon les différents facteurs évoqués. (tableau à télécharger ci-dessous, pour les curieux…)
Voici les exemples de situations décrites sur cette étude présentées sur la vidéo :
« Ainsi, pour un contact prolongé, sans masque, dans un extérieur bien ventilé, avec une densité humaine forte, où les gens ne parlent pas, ou peu, comme dans le séminaire bouddhiste, le risque est modéré ».
En prenant ces mêmes critères ( un contact prolongé, sans masque, avec une densité humaine forte, où les gens ne parlent pas, ou peu) ,dans un intérieur, mal ventilé, comme dans le car, le risque devient fort, « On peut donc déduire de ces exemples du tableau, qu’en intérieur, sans masque le risque est fort.
« S’il y avait eu moins de passagers dans le même bus et qu’ils avaient porté un masque, le risque serait devenu modéré ». On en déduit donc l’importance de la distanciation et du port du masque en intérieur.
« Avec une ventilation filtrante, toujours dans le même bus, le risque serait passé à faible » On en déduit donc l’importance de la ventilation filtrante en intérieur et donc de la ventilation naturelle en extérieur.
Et hop, on enchaîne avec une musique calme et une photo de gens masqués dans la rue. Pourtant sur la photo, personne ne parle, ils se taisent, et le risque en pareil cas, selon le tableau étudié juste avant, était considéré comme faible. Même en parlant, ou en criant, le risque aurait été considéré par la même étude comme modéré. Ce tableau ne me semble pas justifier l’opportunité du port du masque en extérieur…C’est pourtant la première image qu’on voit suite à la présentation de l’étude du British Medical Journals. On peut même constater qu’avec le masque, ou sans le masque, en extérieur et en se taisant, comme sur la photo, le risque est pareillement faible (case verte).
La vidéo enchaîne avec une personne masquée seule dans son bus…Je veux bien que le tableau indique que le port du masque dans des endroits tels un bus soit une bonne chose pour diminuer les facteurs de risque, je suis, en revanche, moins certain qu’elle indique qu’il faille mettre un masque lorsqu’on est seul dans un endroit fermé, même dans un bus…
Heureusement la journaliste continue par ceci :« aujourd’hui le port du masque est généralisé… » « mais qu’en est-il de la ventilation des lieux clos, qu’il s’agisse du domicile ou du lieu de travail… »Tien, on ne parle pas des transports, on a pourtant vu une photo de bus et on a parlé d’un bus dans l’exemple de la vieille dame chinoise…On nous fait passer des photos d’une mère et de son enfant à domicile, présentés non-masqués, certainement parce que ce n’est pas encore l’habitude et une femme sur son lieu de travail, seule à son bureau, mais masquée, comme de bien entendu. On évoque donc à partir de là, des lieux non-évoqués jusqu’ ici, on les fait apparaître dans la discussion. On vient nous voir, jusque dans nos domiciles et ça tombe bien, puisqu’on va entrer dans nos salons, par l’intermédiaire de notre cher président dévoué. La journaliste indique « sur ce point, il y a les recommandations officielles » et là, Vla Macron qui parle à la télé à une journaliste et qui nous dit « les scientifiques nous disent, il faut aérer 10mn 3 fois par jours ». La journaliste ajoute ensuite » 3 fois par jours, ce n’est peut-être pas assez » et l’on voit ensuite l’interview d’un professeur de physique, qui lui recommande d’aérer 5mn toutes les 45 minutes. La journaliste nous explique ensuite, l’importance de l’aération, car, selon ce qu’elle semble affirmer, si on ne renouvelle pas l’air, le virus stagne dans l’environnement. Ceci expliquerait donc qu’il faille porter un masque seul dans un bus, ou à la maison avec ses enfants qui reviennent de l’école et les parents du travail et des transports, puisque les gens sont confinés, sauf pour l’école, le travail…En fait, ils sont confinés pour leurs loisirs et leur vie sociale et on leur indique que plus ils se parlent, plus ils prennent des risques de se faire infecter par le méchant virus et ainsi, de contaminer leur proches, les personnes fragiles, devenir responsable de leur maladie, peut-être de leur mort, faisant d’eux de sortes de meurtriers inconscients…(je ne dis pas que Le Monde insinue tout ceci, je dis que c’est ce à quoi cela ma fait penser lorsque je vois cette vidéo, cela ne concerne que moi et les personnes éventuellement victimes, des mêmes cheminements de pensée qu moi..)
Pour conclure, la journaliste est affublée de son masque en extérieur, alors que juste avant, elle n’avait pas de masque en intérieur (mais peut-être a t-elle compris suite à la vidéo, la nécessité d’être masquée tout le temps, jusque dans son lit et peut-être pour toujours…) Elle nous dit : « aujourd’hui, l’enjeu est de définir précisément quels sont les lieux à risque pour mieux contenir l’épidémie. Mais une chose est sûre, le port du masque, la distanciation physique et l’aération des lieux clos, sont une première étape efficace… » »le problème étant qu’il n’est pas toujours facile d’appliquer les bons gestes, notamment, à domicile ». Et en disant cela, elle rentre chez-elle, en enlevant son masque…Serait-ce une manière d’insinuer que le fait d’enlever son masque en rentrant à son domicile est un bon geste difficile à appliquer ? On pourrait le penser, mais ceci est évidemment de la responsabilité de celui qui interprète ce qu’il voit.
En conclusion, je dirais que cette vidéo me laisse deux impressions principales.
La première dont on vient de parler, le fait de faire envisager l’éventuelle application de nouvelles règles sanitaires jusque dans nos domiciles et appliquées de manière encore plus strictes qu’aujourd’hui, un peu partout…Le tout, évidemment, dans un esprit de bienveillance mutuelle, afin de nous protéger des vilains virus qui font peur.
La deuxième et on verra ça dans le corps écrit de l’article, une mise en avant de l’utilité du traçage, permettant de mieux comprendre les causes de transmission de l’épidémie, afin de mieux s’en protéger.
Rappelons le titre de l’article dans lequel est inclus cette vidéo :
Comment les données mobiles peuvent aider à connaître les sources de contamination par le Covid-19
L’étude des communications de 98 millions d’Américains suggère qu’un petit nombre de lieux publics favorise la majorité des infections.
Hé, ça ne va pas être les banques, les stations services quand même ! Les supermarchés ? Les établissements scolaires ? Les lieux de travail ? Ca sera peut-être plutôt les bars, les restaurants, les petits commerces du centre-ville ?
« Fermer les restaurants, bars, hôtels, salles de spectacle, centres sportifs, boutiques et lieux de culte… pour freiner la diffusion du SARS-CoV-2. Ou les rouvrir pour limiter l’impact socio-économique. Mais lesquels, et dans quelles conditions ? Tragique dilemme, qui rend très difficiles les décisions politiques. D’où l’intérêt des différents modèles de propagation de la pandémie. »
Il est fait état d’un de ces modèles de diffusion de « la pandémie » dans l’article, c’est d’ailleurs son objet.
« Le dernier en date, conçu par des équipes californiennes, a été publié, mardi 10 novembre, dans la revue Nature. L’approche, innovante, se fonde sur les données massives des téléphones portables de 98 millions d’Américains – rendues anonymes –, récoltées entre le 1er mars et le 1er mai. Heure par heure, leurs mouvements ont été précisément cartographiés dans dix des plus grandes villes américaines (Chicago, New York, San Francisco…). Leurs déplacements depuis leur domicile vers différents lieux publics (restaurants, lieux de culte, magasins…) ont été ainsi retracés. Soit, au total, 5,4 milliards d’heures de mobilité analysées, vers 553 000 lieux publics et dans 57 000 quartiers. »
L’approche est présentée comme « innovante » et consiste en le traçage des millions de téléphones portables, heureusement « rendus anonymes »…Nous voilà rassurés. Savoir ce qu’on fait, ou l’on est, en tous lieux, à toute heure, paraît très rassurant, puisque ces données seront très certainement récoltées par des gens qui ne veulent que notre bien à tous et surtout, nous protéger, des virus extérieurs et peut-être aussi, de nous mêmes lorsqu’on a des comportements « à risque ». En ce sens, la question de l’anonymat de ces données ne manquera certainement pas de ce poser, en les termes suivants « données anonymes pour qui ? Pour ceux qui traitent les données ? ». Allez-savoir !
« Les auteurs ont entré ces données de géolocalisation dans un modèle mathématique assez simple, qui divise la population en quatre compartiments – susceptibles (d’être infectés), exposés, infectieux, retirés (immunisés ou morts) – et qui prédit leur évolution d’un compartiment à l’autre selon des règles de transmission précises. Ensuite, les paramètres ont été ajustés au nombre réel de nouvelles infections quotidiennes. »
J’ai quand même l’impression d’être dans un film de science-fiction, entre « Minority Report » et « Soleil vert »… Si vous êtes enthousiastes et que vous croyez en l’imperturbable anonymat des données récoltées, grand bien vous fasse !
Et pour en savoir plus, il faut s’abonner…On atteint donc ma limite. A moins que le fait de s’abonner au Monde exonère du futur vaccin obligatoire, auquel cas, je veux bien m’abonner..(ce sont les mêmes qui financent les deux, en grande partie, il me semble…)
Désolé pour le petit teaser de tout à l’heure, vous n’aurez pas la réponse de l’étude sur les lieux de contamination ciblés par l’étude…Abonnez-vous au Monde, ils auront peut-être besoin de vos sous…Imaginez que la rédaction ne filtre pas un article complotiste qui finit par être publié et que ça fâche les financeurs qui en viennent à ne plus subventionner le journal…Je ne suis pas certain, qu’à la seule ressource des abonnements de ses lecteurs actuels, Le Monde puisse être financièrement viable bien longtemps…
Faites comme il vous plaira.
Rendez-vous pour une prochaine analyse complotiste de la presse complotiste anti-complotiste.
Un commentaire sur “Traçage, règles sanitaires plus strictes ? Qu’en pense le journal Le Monde ?”