Une réflexion sur la vie, les choses, qui viennent et qui partent, qui se meuvent et se tiennent…
Un spectacle très inspirant, qui s’expire tout autant et qui laisse à penser que l’on y est tout petit, des tout petits bonhommes dans un monde bien vaste.
Paroles de la chanson :
Nostalgies automnales des paradis perdus
que l’on avait omis de retrouver sur soi
voyageant en leur sein, sans ne jamais savoir
qu’ils étaient notre vie, que l’on cherchait au loin
Marchant à présent parmis les feuilles mortes
qui serviront plus tard de tapis nourriciers
de pourrissure ancienne à champs des plus fertiles
évoluant ensemble, voir le ciel se coucher.
On dormira ici, se fondant dans la terre
sentant les vents d’en haut tout à coup nous frôler
tous les temps de passages qui sur nous vocifèrent
les univers nouveaux qui vont nous survoler
Se pensant éternelles les poussières se libèrent
d’autres occupations que de penser à soi
s’étalant sous nos pieds, se dissolvant dans l’air
se volatiliseront des mémoires ici bas
Les gens dorment et sans bruit
disparaissent
des saisons qui s’effacent
le temps passe et oublie
l’illusion
qui recouvre leurs traces