(Texte issu d’une conversation sur un réseau social)
Qu’est ce qu’il vous faut encore de plus pour commencer à vous réveiller ? Pour comprendre que vous êtes manipulés ?
A la minorité braillarde des petits bourgeois, relais zélés des matraquages médiatiques du mainstream et soutien invétérés du régime néolibéral ? Je pense qu’il leur en faudra toujours un peu plus, le fascisme leur va comme un gant #leskaposdelarepublique…pourvu qu’ils continuent à jouir de leurs médiocres privilèges sur le dos de ceux qu’ils s’arrangent bien à ne pas voir. Aux autres ? Ceux qui n’ont aucun intérêt à ce que ce système qui les exploite, les rabaisse et les humilie perdure ? Je pense que plus le pouvoir bourgeois se sent tout puissant et mènera sa politique de fascisme décomplexé, plus ils ne se sentiront mal à l’aise dans le rôle des dindons de la farce. Sérieusement, confinés sauf pour aller bosser ? L’étape d’après ça sera quoi ? Qu’ils se réjouissent d’avoir encore le droit de rentrer chez eux, pour qu’ensuite on les parque dans des dortoirs pour qu’ils ne vivent plus qu’au travail ? Tout ça, c’est de la prise de conscience de son rôle social en barre ! Et après la prise de conscience, il y a quoi ? (A Camus dans l’homme révolté » à une petite idée sur la question) Le pouvoir bourgeois à trop duré, ses dirigeants sont trop déconnectés des réalités sociales pour prendre des décisions qui ne leur nuiront pas à terme. Ca sent très fort la fin de régime et je m’en réjouis. Tout vaut mieux que ça.
oui mais pour faire quoi ?
Certains diront que simplement crier révolution n’amène rien … si …au pire , les extrêmes . La plupart des révolutions ont malheureusement abouti à des dictatures. Il ne suffit pas de crier mais il faut aussi voir ce qui peut nous attendre derrière . Il y a de nombreux dirigeants dans le monde , sont ils tous de la même graine ? Quel est le régime aujourd’hui qui fonctionne ?
Je répondrai à ces questions par une autre : Est-il mieux de rien faire et de laisser le pouvoir bourgeois terminer son spectacle et préparer le suivant ?
Les extrêmes que l’on nous agite en cas de velléité de changement de régime, ne sont-ils pas déjà présent ? Que voulez vous de plus, des fers au pieds ? Un changement est toujours un risque, mais le non-changement, dans le cas présent, n’est-il pas un risque certain, une inconscience, une irresponsabilité vis à vis du présent et du futur ?
Tous les dirigeants sont-ils de la même graine ?
La plupart, hélas. Ce sont des gens avides de pouvoir, l’ayant recherché et s’en étant fait un objectif de vie, de carrière. Très peu aujourd’hui, me semblent avoir un sens aigu du collectif, de leur service du à leurs administrés et non l’inverse.
Crier révolution est déjà une bonne chose, cela vient d’une prise de conscience nécessaire et de plus en plus collective, majoritaire. Quand à mes idées, pour autre chose de mieux, un autre type de gouvernance pour mieux vivre en collectivité, de nouvelles personnes à la coordination et un nouveau contrat social avec de réels garde fous pour le faire respecter…J’ai tout un programme…Mais comme je ne veux pas finir comme Coupat, Assange ou autres êtres pensant avant l’heure, je m’abstiendrai d’en détailler les termes chez ce cher Marc Z. Ce blog en détaillera certains termes dans différents articles Je vous propose à ceux qui se considèrent comme des citoyens, et même aux autres, de réfléchir de votre côté, vous aurez certainement tout un tas d’idées au moins aussi intéressantes que les miennes. Par la même, je nous propose tous de cesser de pratiquer la croyance religieuse en l’inéluctabilité d’un pouvoir bourgeois qui nous prouve chaque jour son incompétence et sa malveillance envers tout ce qui n’est pas lui…Même avec ses perroquets zélés qui pullulent sur les réseaux sociaux, ce système est malveillant. En cas de houle, ils seront tous foutu au bord du précipice…Montrés comme les bouc émissaires des tenants des ficelles, qui se planqueront derrière leurs marionnettes, comme à chaque fois en fin de régime….
Ne rien faire ne me semble donc pas une option valable si l’on veut que les choses changent, car je ne pense pas que le pouvoir bourgeois désaxe sa route de lui même, ou que les choses revirement de manière naturelle. Le fait unique de crier révolution n’amène rien en soi. même avoir de bonnes idées , ne gagera pas qu’elles soient partagées par tous. Il semblerait être dans la nature humaine d aimer la contradiction et la confrontation. Il faudra certainement convaincre pour que des idées neuves au sujet de l’organisation collective soient prises en compte.
D’abord crier révolution, ensuite la faire. Je ne puis quantifier qui pourrait avoir les mêmes idées, et je suis certains que mes opinions politiques ne sont pas majoritaires et ne convaincront jamais une majorité. Ce n’est pas une révolution pour imposer des opinions politiques qu’il faut faire, mais une révolution instituant un régime politique objectif, avec des droits, des devoirs, une citoyenneté réelle et matérielle. Un régime politique de ce type, devra être concerté avec tous, par le biais de doléance, constituantes, réunion locales et représentants de ces entités locales à la subdivision locale supérieure…Ceci devra être fait avec des personnes, tout le monde, aux opinions politiques et idées sur le bien vivre ensemble différentes…des communistes, des libéraux, des fachos, des condescendants, des cons, des intelligents, des connards, des gens vertueux. Ils composent tous notre monde et plutôt que de les exclure, il conviendrait de leur montrer l’exemple de ce que peut être une société plus équilibrée et bienveillante.
Les institutions devront être élaborées avec l’accord de tous, ou d’une très forte majorités de tous. (les bourgeois ne seront, en grande partie, jamais d’accord, trop intéressé par le système actuel, ou ayant la conviction forete de l’être). Tout ceci est très réaliste, réalisable, sur le principe . Les institutions ne doivent pas être politiques, elles doivent être le socle avec lequel on fait de la politique. Je serai ravi de tenter de convaincre du bien fondé de mes idées, au sein d’un système institué honnête. Nous sommes loin d’y être actuellement. Il faut, donc, dans un premier temps, instituer un tel système, former les citoyens à son fonctionnement, à leurs droits, leurs libertés, du contrat social qu’ils signent et qui implique des contre parties pour que ça fonctionne, des efforts, des participations. Aujourd’hui, le pouvoir fait tout pour éloigner les citoyens de leur citoyenneté perdue il y a bien longtemps (si elle a déjà existé…). Les gens seraient ravi, s’ils comprenaient leur intérêt dans le mieux vivre en collectivité, d’y participer, de s’y engager. Aujourd’hui, nous vivons dans une société de bourgeois, faite par les bourgeois, pour les bourgeois. Le but de ses institutions sont le conservatisme social, le contrôle de la population par une minorité. Bien que l’après « crier révolution », soit effectivement plus constructif, ce n’est qu’une continuité de la construction démarrant par le « crier révolution ». je ne veux pas culpabiliser les gens qui crient révolution sans avoir écrit de bouquin sur la question. Les Gilets Jaunes ont démontré qu’il fallait peu de temps à une personne éloignée de sa citoyenneté, pour se la réapproprier et pour avoir des raisonnements politiques très intéressants.
En ces temps de fascisme ambiant, pesant, oppressif, il est temps d’œuvrer à ce que tout cela change.