J’ai eu la surprise de tomber sur cette attestation nausée abonde sur les réseaux sociaux. (La première.
Je me suis donc permis de la remanier quelque peu (la deuxième).
C’est quand même quelque chose, le fascisme !
Définition :
Doctrine ou système politique tendant à instaurer dans un État un régime totalitaire
Qu’en ont dit certains « grands penseurs »…
« Le fascisme, ce n’est pas d’empêcher quelqu’un de dire, c’est d’obliger à dire » Roland Barthes
« Toute forme de mépris, si elle intervient en politique, prépare ou instaure le fascisme ». A Camus.
Actuellement, en ces temps troublés de pandémie, de terrorisme, de pandémie doublée de terrorisme, de stratégie de choc en veux tu en voilà (cf vidéo ci-dessous) … Il semble bien que nos maîtres aient à l’esprit de nous noyer dans un océan de peur, ou nous chercherions pour ne pas couler, à nous raccrocher à nos congénères tous aussi effrayés que nous, quitte à les faire couler à notre place. N’en disons pas plus, le « diviser pour mieux régner », ou encore, « le règne par la peur » sont aujourd’hui des concepts de domination dont nous usons et abusons dans nos vies d’exploitation quotidiennes.
Il se trouve que bien souvent, les personnes cherchant à imposer leurs morales, leurs valeurs, leurs éthiques aux autres, se trouvent être habitué à évoluer dans une cert&aine culture dominante au sein d’un groupe donné.
Prenons garde aux simplifications hâtives, la culture dominante ne veux pas toujours dire, même quasiment jamais, la culture du plus grand nombre. Non, la culture dominante, c’est la celle véhiculée par un groupe social au pouvoir, le plus souvent. De ces morales, ces cultures, sont édictées des valeurs, qui pour bon nombre d’entre elles, s’érigent en règles, en lois.
De là, il arrive facilement que des gens issus, ou véhiculant cette culture dominante, celle qui est soutenue par la coercition légitime au pouvoir, s’érigent en champion de la défense de l’ordre établit. C’est ainsi que l’on en vient à des dénonciations auprès des instances, de la part de ceux qui se sentent légitimes et légitimés par le seul ordre, la seule règle, la seule morale qui vaille.
Dans les bas fonds de ces remous de la pensée fasciste, on trouve le genre de document, comme cette attestation de renoncement aux soins, que je diffuse ici.
Cette attestation me dit, si tu veux avoir une autre opinion que celle de l’ordre établit, ai le courage de tes opinions et renonce aux bienfaits que pourrait t’apporter cet ordre. Ecris ton nom, ton adresse, fiche toi comme un banni du système et puis finalement, tu n’auras qu’à t’en aller, puisque notre seul système qui vaille, semble t’insupporter.
Pourquoi pas, finalement…Lorsque je n’aime pas quelqu’un, que je n’aime pas les règles de sa maison, je ne viens pas chez lui…
Mais cette maison ou je suis né, tout comme lui, est-ce bien chez lui ? N’est-ce pas chez nous ?
Sur quoi se base t-on pour imposer sa morale sociale à tous ?
Sur l’accord du plus grand nombre ?
Sur l’accord d’une minorité quoi s’accroche à son pouvoir ?
Au sein du pouvoir socio-culturel bourgeois, vecteur des dogmes néolibéraux dans la France actuelle, la caste des dirigeants et de leurs perroquet semble se leurrer dans une conscience d’être tous, puisque ne vivant qu’entre-eux.
C’est une erreur, de plus en plus visible. Ce pouvoir a imposé historiquement une vision du pouvoir se faisant par l’accord du plus grand nombre. Cette vision imposée, à raison pour les intérêts d’une minorité, n’a jamais été matérialisée dans les faits, cependant, elle a été imposée dans les esprits. Lorsque les esprits prendront pleine conscience de cette duperie, ils mettront clairement en cause la légitimité de ce pouvoir sur eux.
En revanche, le sentiment de toute puissance d’une minorité de bourgeois et de leurs suiveurs invétérés, lui se matérialise très vivement et encore plus en ces période de fin de régime, ou les bases des velléités de totalitarisme latentes, s’expriment bien plus clairement, vivement et publiquement. Cela se concrétise, notamment, par la diffusion de ces attestations de renoncement aux soins, immensément honteuses pour ceux qui les diffusent.
Je me suis permis de reprendre cette attestation et de la remanier à mon gout.
Cette société n’est pas la leur, le monde n’est pas à eux, ils finiront par le savoir et nous finirons par le savoir aussi.