Au sein du merveilleux principe de pouvoir consistant à diviser pour mieux régner, la tendance actuelle impulsée par nos maîtres, tend au pugilat socio-culturel entre deux types de population, que tout rassemble, autant que tout oppose : les Musulmans et les Professeurs.
Certains sont les deux à la fois…Sale période pour eux.
Analysons ces deux corps sociaux séparément, et leur rapport à la stigmatisation et l’auto stigmatisation.
Les enseignants sont une partie de la population ayant une forte propension à l’auto-stigmatisation sociale et culturelle. Irresponsables, incurables et dangereux pour certains, cette partie de la population a pour spécificité de représenter le pouvoir (éducatif) auprès du tout venant social. Elle a tendance à pointer à qui est mineur et obligé de l’entendre, que ses stigmates sont les seuls qui puissent avoir le privilège de l’expression libre…
Disons qu’on ne peut plus parler du même type d’auto stigmatisations (du au contexte social) que celles que s’infligent elles-mêmes, des populations musulmanes dont la couleur de peau, la religion, ou même le lieu de résidence, rend moins facile certains accès à certains aspects basiques de la vie sociale, comme trouver un logement, du travail et ne pas se faire traiter comme des parias à longueur de discours médiatico-politiques. Irresponsables, incurables et dangereux pour certains, les tribunes de leurs agents stigmatisant, ont bien plus pignon sur rue, que celles s’appliquant au groupe de population des enseignants.
Cette différence s’explique très facilement par la place qu’occupent ces deux corps socio-culturels, au sein de la société française actuelle.
Heureusement, en ce sens, les choses évoluent.
Dans un certain crépitement de fin de régime, les tenants de nos coercitions légitimes tentent une fois de plus de diviser les uns et les autres, histoire d’occuper la populace à ne pas situer d’où vient le problème de stigmatisation et leur propension à s’y conforter dans une sorte de refuge socio-culturel.
Tout ceci est un réflexion sur le global.
Evidemment, tous les musulmans ne sont, heureusement, pas honteux d’être musulmans parce qu’un taré à coupé la tête d’un enseignant, au nom de l’interprétation d’une croyance que peut faire un taré (qui n’aurait certainement pas manqué de couper la tête de quelqu’un d’autre, pour toute autre raison, si son chemin de vie de taré à l’air libre était allé au delà).
Evidemment, tous les enseignants ne sont pas de gros collabos soutenant un régime fasciste dont la tendance sociale actuelle, est la stigmatisation de certains groupe de population auprès de ses « citoyens perroquets » les plus zélés à diffuser leur propagande (« je stigmatise les uns d’une main, je prive de liberté, de droits et de dignité les uns et les autres »).
Certains musulmans, comme certains enseignants, peuvent avoir une fâcheuse tendance à penser que leurs croyances religieuses, sont les seules qui vaillent…
C’est dommage de vouloir imposer sa morale aux autres…
Je trouve opportun qu’il y ai des règles communes, mais quand on parle d’avis et de croyance, il serait, selon moi, préférable, que chacun puisse s’exprimer et ne pas empêcher ceux d’autres croyances, ou d’autres avis, de le faire (dans le cadre d’une certaine bienséance, bienséance dont il serait opportun de retirer le fait de couper des têtes, ou encore de diffuser des images de prophète avec une étoile dans le cul en classe, à des élèves de 4e, en considérant, évidemment, que la deuxième proposition, ne justifie en rien la première).
J’ai également l’impression que pour arriver à cela, il faudrait que les tenants du régime politique en place actuellement en France, ne soient pas eux mêmes, des sortes de fanatiques religieux, imposant leurs dogmes et les croyances de leur caste à l’ensemble de la population (et qu’on arrête de nous raconter que les gens les ont choisi, pure foutaise).. Cela me fait l’effet d’une république islamique ou le Coran est la loi…(le tout sans dire que le Coran est une religion et en interdisant de le dire, histoire de retirer les possibilités de définition de terme aux sujets du régime, dans le but qu’il ne puissent pas matérialiser ce qu’ils subissent et empêche ainsi, toute possibilité de prise de conscience de qui fait quoi, dans quel but).
La question du « a qui profite le crime », est naturellement, dans ce cas, comme dans bien d’autres, à se poser.
Les musulmans, dans leur ensemble, en tant que communauté, ont-ils intérêt à ce que les professeurs aient peur de se faire couper la tête par eux, en cas de mot de travers ou de diffusion de dessins tout pourris ?
Les enseignants ont-ils ont-ils intérêts à se mettre à dos en les stigmatisant pour leurs croyances, culture, une bonne partie de leur public auquel il rendent leur service d’enseignement ?
Alors pourquoi œuvrer dans des considérations qui ne sont ni intéressantes pour les uns, ni pour les autres ?
Qu’est-ce qui nous pousse à faire des choses qui nous nuise ?
Qui pourrait y avoir un intérêt ?
Chacun répondra, ou non, à ces questionnements comme il le souhaite.