Ca ne fait pas de mal, un bon petit coup de flip, non ?
Vous croyez que vous pouvez vivre normalement, comme bon vous semble, en ayant l’impression que vous pouvez décider pour vous, que vous faites vos choix…
Heureusement, pour le bienfait de tous, l’ordre mondial, l’ordre moral, nous rappelle à la réalité du « bien vivre ensemble », de manière assez régulière pour que nous ne prenions pas trop de largesse avec la coutume.
En cet an de grâce 2020, après avoir passé tout ce début de siècle à la merci des vilains terroristes, nous voilà les victimes bien consentantes, de la nouvelle épidémie à la mode, la pandémie Covid.
Finalement, rien de très neuf, vous avez peur comme avant, peur de tout, de tout le monde, comme on vous l’appris et c’est très bien. En effet, comme vous n’êtes pas assez intelligents pour comprendre qu’il est dans votre intérêt d’être les idiots utiles d’un système qui vous nourrit à moindre frais, nos chers maîtres ont jugés nécessaire de maintenir les cons que vous êtes dans la crainte de tout ce qui pourrait leur arriver.
S’il n’arrive rien d’effrayant de manière effective, il suffit alors d’inventer une histoire, qui comme toutes les bonnes histoires, mêle le réel à l’illusion, de manière à rendre crédible la fiction.
Croire que c’est de la peur elle même, dont il faut se méfier, n’est qu’une vaste supercherie. Il faut aimer la peur, l’embrasser, la serrer contre soi, afin qu’elle continue de nous protéger contre tout ce qui pourrait lui nuire.
Dans le doute, suivez les voix les plus fortes, qui portent le plus, qui vous arrivent aux oreilles sans que vous n’ayez à faire trop d’effort. Suivez les échos officiels sans réfléchir, rien ne sert de se triturer l’esprit à s’en faire mal à la tête, vous travaillez déjà bien assez pour ça.
Si plus de travail, crise économique oblige, alors soyez assez choqués et déprimés pour que la fée du train social se penche sur votre berceau d’angoisse. Si rien ne vient, laissez-vous aller, consommez une dernière fois et rappelez-vous avant d’en finir, votre gloire passée à l’œuvre commune de ce monde merveilleux.
Tout le monde doit mourir, tout le monde doit servir…
Quand le service finit, un nouveau monde commence ?